WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude comparée entre les cours des comptes algérienne et française

( Télécharger le fichier original )
par Mohamed Hanafi
Université de Perpignan via domitia - Master 2 option recherche 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

A. Les présidents de section

Le président de section en droit français n'existe pas en tant que grade, la section signifie une formation rétrécie d'une chambre. La présidence d'une section n'est qu'une fonction. La loi indique que les chambres peuvent être, sur proposition de leur président de chambre et après avis du procureur général, divisées par arrêté du Premier président, en sections composées de trois conseillers maîtres au moins, qui peuvent être assistés d'un ou de deux conseillers maîtres en service extraordinaire (décret du 11 février 1985, art. 9 ali. 3).117Article R 112-19 du code des juridictions financières.

La répartition des affaires entre les chambres et ses sections se fait par le président de chambre, qui peut présider les sections (même décret, art. 10 ali 02).

Les sections ne peuvent délibérer valablement qu'à trois membres présents au moins (même décret, art. 13, Ali 01). 118

117 Jacques Magnet, la Cour des comptes les institutions associées et les chambres régionales, p.72.

118 Jacques Magnet, Jacques, op. , cit, p. 67.

dent de section est désigné par arrêté du Premier président es conseillers maîtres.

Le droit algérien considère le président de section comme grade ouvert aux premiers conseillers ayant quatre (4) années d'expérience et proposés par le Président de la Cour pour accéder au rang de président de section (grade sans poste de responsabilité) ou comme grade et fonction (avec une section à diriger).

Il est à signaler que, la rémunération perçue par le président de section « grade >> ou président de section « fonction >> est la même. Aucune distinction n'existe entre le président de section grade et le président de section fonction, ce qui parait peu logique. Les responsabilités et les charges de travail de chacun ne sont pas les mêmes. Le président de section « fonction >> a plus de charge et responsabilité,

il est automatiquement lésé. Voilà une autre aberration à inscrire au statut particulier des magistrats de la Cour des comptes algérienne.

Le Président de la Cour des comptes peut proposer dans la limite de 10 % des postes budgétaires à pourvoir la nomination de magistrats dans le groupe de présidents de section, les titulaires d'un doctorat d'Etat qui justifient d'une expérience de dix (10) années au moins (art. 6 du D.E n° 96-30 sus mentionné).

Il est à rappeler qu'en droit algérien, chaque chambre est subdivisée en sections dont le nombre ne peut être supérieur à quatre (art. 12 du décret n° 95-377 sus visé).

La réalité est que l'ensemble des chambres de la Cour algérienne que ce soit à compétence nationale ou territoriale n'ont qu'une seule section, cet infime nombre de section rend la tâche très difficile au seul président de section à gérer un ensemble impressionnant de dossiers qui logiquement devaient être traités par au moins deux présidents de section conformément au texte réglementaire y afférent.

Toute l'interrogation reste posée, pourquoi la Cour des comptes algérienne limite-elle le nombre de section des chambres à une seule section, alors que le texte réglementaire l'autorise à créer au moins deux sections. (Arrêté du Président de la Cour des comptes algérienne en date du 16 janvier 1996 précisant les domaines d'intervention des chambres de la Cour des comptes et déterminant leur subdivision en sections, notamment l'article 2).

Les attributions des présidents de section consistent à organiser les travaux de leur section et veillent à leur bon fonctionnement. A ce titre, ils :

- s'assurent de la bonne préparation des missions et veillent à leur exécution dans les délais impartis ;

- veillent à l'application des méthodologies et autres guides et normes de contrôle ;

- s'assurent de la qualité des travaux de leur section ;

- formulent toutes les propositions susceptibles d'améliorer les méthodologies de vérification et d'accroître l'efficacité des travaux ;

cipent à l'élaboration des états périodiques d'exécution ravaux de la chambre ;119

- président les séances et dirigent les délibérations des sections.

En droit français, c'est le président de chambre qui fixe les attributions des sections et détermine les affaires qui seront délibérées en sections et celles qui le seront en chambre ; le président de chambre peut présider les séances des sections.120

En cas d'empêchement, le président de section peut être remplacé par le conseiller maître le plus ancien de la section.

La déférence entre les deux Cours est qu'en droit algérien les présidents de section et leurs attributions sont codifiées par contre en droit français ils restent à l'appréciation du président de la chambre concernée et du Premier président.

B. Les censeurs « avocats généraux »

En droit Algérien, ils sont désignés et choisis par le Président de la Cour des comptes à occupé la fonction de censeur, les premiers conseillers inscrits sur une liste d'aptitude et ayant exercé pendant au moins quatre années en qualité de premier conseiller.

Ils sont magistrats nommés par décret présidentiel sur proposition du Président de la Cour et classés dans le grade de la hors hiérarchie, quatrième groupe au même titre que les présidents de section.

La réglementation algérienne et française n'ont prévu aucun pouvoir spécifique aux adjoints du parquet, ils ne font qu'assister le censeur général.121

Les avocats généraux auprès du ministère public en France sont des adjoints du procureur général. Ils sont désignés par décret parmi les conseillers maîtres ou les conseiller référendaires, après avis du procureur général. (Décret du 11 février 1985, art. 14, modifié par le décret du 18 février 1994, art. 2).122

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe