a) Le concept d'"economies d'echelle"
Nous ferons reference aux auteurs (7) tels que SCHERER,
JACQUEMIN, Yves MORVAN, BAIN, STIGLER, MOORE, SILBERTSON et Jean-Marie
CHEVALIER.
. Definition
Le phenomene d'"economies d'echelle" est fortement lie
aux rendements d'echelle (8) de l'entreprise. Dans une
activite
(7) Confere : SCHERER, 1980 "Industrial Market Structure and
Economic Performance" pages 81 a 118.
JACQUEMIN, 1976 "Economie industrielle" pages 15 a 19.
Yves MORVAN, "Fondements d'economie industrielle" Economica 1985
pages 163 5 175.
"Economie industrielle" PUF pages 98 5 108.
BAIN J.S., "Economies of scale, concentration and the condition
of entry in industries" American economic review, march 1956 (pp. 71-92).
STIGLER G., "The economies of scale". Journal of law and
economics October 1958 (pp. 54-71) n° 1.
MOORE F.T., "Economies of scale, Some statistical evidences"
Quartely journal of economics", May 1959 (pp. 232-245). SILBERTSON A.,
"Economies of scale in theory and pratice". Economic journal 1972 (pp.
556-570).
Jean-Marie CHEVALIER, "L'economie industrielle en question,
Paris, Calmann-Levy, 1977, pp. 129-145.
(8) Spit une fonction Cobb-Doublas de la forme P LP K et L
les facteurs de production capital et travail,c.< et/3 les elasticites de la
production P par rapport respectivement aux facteurs capital et travail. En
multipliant les facteurs K et L par une meme constante h on obtient A (Kh)
(Lh)/3 = P.(°"13)
p. h m est le degre d'homogeneite de la fonction de
produc- tion P.
Si m 1 nn Hit nHo 10c ranrInm,,,+,
quelconque, lorsque la quantite des facteurs de production
(capital ou travail) croft, it existe des gains d'efficacite entrainant une
augmentation plus que proportionnelle de la quantite de biens produits par
rapport 6 la quantite de produits ; dans ces conditions, le coat de production
de
chaque bien diminue : c'est la manifestation des "economies
d'echelle".
A partir d'un certain seuil, les rendements d'echelle s'epuisent
car la quantite de biers produits augmentent moins que proportionnellement par
rapport a la quantite de produits, on dit que les rendements d'echelle sont
decroissants et les coats de production unitaires se mettent a augmenter : les
"des-economies d'echelle" apparaissent.
La courbe de coat encore appelee courbe de coat de longue periode
est le lieu geometrique des differentes combinaisons des coats unitaires de
production et des quantites de facteurs. Elle a une forme en "U", faisant
successivement apparaitre, selon que les rendements sont croissants, puis
decroissants, des "economies" puis des "deseconomies d'echelle". Le point P
correspondant au minimum absolu de la courbe, serait tel que,
a ce niveau, la firme balancerait tous ses avantages et
desavantages. Dans chaque activite, it existerait alors des "firmes
representatives" dont la taille pourrait etre consider6e comme "optimale" dans
la mesure 400 elles n'auraient interet ni a decroitre, ni a croitre (voir
graphique 1).
Coats unitaires (CT/Q)
(Figure 1)
Econ mies Dese onomies
d'ec lle d' chelle
Taille optimale >(Q)
CT coat total
Q Quantite ou dimension des activites.
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