WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Opinion du personnel médical et paramédical sur les conditions de travail à  l'hopital général de référence de Mangobo dans la ville de Kisangani en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Charles BUNU UKPA
Université de Kisangani RDC - Licence en santé publique 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4.5. Climat de travail

Comme modes résolutoires des conflits (Tableau XXII), la structure sanitaire de Mangobo adopte le recours à la hiérarchie (80,33 %) et la confrontation tête à tête (14,75 %) qui sont des techniques les plus utilisées en management pour gérer ou maîtriser les conflits. Ce qui est important, c'est de ne pas laisser dégénérer les conflits.

Se référant au Tableau XXIII, 67,21 % de personnels s'entendent bien au lieu de travail. Cette entente crée des relations amicales et de bonne humeur pour l'exercice de travail. Selon TSHIMPANGA (2011), la communication a toujours été un fait réel et acquiert une place primordiale comme facteur de performance. Elle permet l'interaction humaine et conditionne l'existence et l'efficacité des organisations.

4.6. Sécurité au travail

Les 68,85 % de personnels ne sont pas satisfaits des conditions de leur travail. Les 19,67 % de personnels éprouvent de stress et 6,56 % de personnels de la fatigue physique (Tableau XXIV). Comparativement à nos résultats, MUREGEZA (2008) avait trouvé que 45,5% des enquêtés étaient insatisfaits des conditions de travail au Rwanda, 42,4 % stressés et 12,1 % présentaient de la fatigue physique. Ces résultats montrent que les conditions de travail dans lesquelles ces personnels oeuvrent peuvent avoir un impact négatif sur la vie des travailleurs eux-mêmes et sur la qualité de service. Selon SEKIOU et al. (2001, p. 586), la plupart des droits reconnus aux salariés dans les pays du monde sont nombreux entre autres les conditions convenables et saines de travail ; la santé et la sécurité, ... Dans le cas contraire, tout travailleur, s'il est exposé, a le droit de refuser de travailler en cas de danger imminent. Ainsi, l'Etat est dans l'obligation d'améliorer les conditions de travail sur son Territoire.

En se basant sur le Tableau XXV, 70,49 % de personnels sont stressés suite à l'insuffisance de salaire. Les 19,67 % de personnels suite à l'insuffisance d'équipements de soins. Selon BOLUKAOTO (2011), le stress tue. Il provoque un très grand nombre de maladies notamment coronariennes, des ulcères à l'estomac ou des dépressions et de l'absentéisme. Nous supposons que les personnels de l'HGR de Mangobo n'ont pas échappé à ces maladies. D'ailleurs, l'absentéisme est observé à 19,67 % parmi les personnels (Tableau X).

Seuls 26,23 % de personnels sont à l'aise dans l'exécution de leur travail (Tableau XXVI). Dans le reste des cas, ils sont soit frustrés (6,56 %) ou soit inquiets (63,93 %). MUREGEZA (2008) avait trouvé que 90,9 % de personnels subissaient de frustration au travail suite aux conditions de travail qui ne leur étaient pas réunies. Dans notre cas, plusieurs facteurs peuvent être à la base d'inquiétude de personnels notamment l'insuffisance de salaire, mauvaise prise en charge de personnels, le manque parfois des médicaments essentiels de soins, la précarité d'hygiène, le non paiement des heures supplémentaires,...

Dans le Tableau XXVII, 93,44 % de nouveaux candidats sont affectés à des postes vacants par le MIP/DPS. Cette façon de recruter les personnels ne peut manquer de favoritisme qui s'avère moins efficace pour l'organisation. Pour KITENGE (2011), le recrutement de personnels est un acte porteur de sens dans le cadre de sa politique des ressources humaines et il engage l'entreprise pour l'avenir. Toute organisation a l'obligation de recruter elle-même ses personnels en déterminant leurs compétences et se rassurer de leur savoir, de savoir-faire et de savoir-être. Ainsi, tout recrutement a des démarches à suivre et cette technique de recruter les personnels peut rendre la compétence douteuse.

Dans les deux derniers Tableaux XXVIII et XXIX, 77,05 % de personnels quittent cet hôpital suite à un salaire médiocre que l'Etat congolais leur accorde et 80,33 % de personnels sont prêts à quitter sans hésitation cet hôpital. Les personnels cherchent à avoir le niveau de vie en renonçant au premier pour en chercher un autre pourvu qu'ils soient bien payés. Seuls 19,67 % (Tableau XXIX) refusent de quitter l'hôpital pour protéger leur ancienneté en vue d'obtenir leur retraite qui tarde encore. Comparativement à ce que nous avons trouvé, ceci est presque identique aux résultats obtenus par MUREGEZA en 2008. Son étude a montré que 90,09 % du personnel médical et paramédical étaient prêts à quitter aussi sans hésitation leur emploi.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway