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Analyse des conséquences de l'endettement public extérieur sur la croissance économique de la RDC (1991-2010)

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par Sulutani AMANI MAISHA
Institut supérieur pédagogique de Bukavu - Licence en pédagogie appliquée 2011
  

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III.1.2.3. Variable termes de l'échange

La variable termes de l'échange mesure l?évolution du rapport entre l?indice des prix à l?exportation et l?indice des prix à l?importation. Il s?agit de la relation qui existe entre les importations et les exportations. Cette relation indique si les importations sur le plan de quantité physique sont en bonne proportion avec les quantités exportées ; les termes de l?échange déterminent le taux de change, c?est-à-dire le rapport de l?indice des valeurs moyennes des exportations à l?indice des valeurs moyennes de l?importation.

Si le rapport est supérieur à 100, cela signifie que l?on vend à l?étranger plus cher qu?on ne lui achète. Si par contre le rapport est inferieur à 100, alors l?on vend à l?étranger moins cher qu?on ne lui achète.49

La détérioration des termes de l?échange traduit la diminution de l?assiette en devises dont dispose un pays pour financer ses importations. Elle indique en outre la baisse de la quantité des biens qu?un pays peut importer avec des revenus provenant des exportations. Ce qui pose d?énormes difficultés à la RD Congo qui dépendent des importations (en biens d?équipement, en matériels agricoles...) et dont les exportations sont essentiellement constituées des produits primaires à faible valeur ajoutée.

Nous présentons graphiquement l?évolution des termes de l?échange en RD Congo de 1991 à 2010 dans les lignes ci-dessous :

Figure no 7: Evolution de la variable des termes de 4'échU4Je entre 1991 et 2010(Annexe 1)

Source: BCC, Rapports annuels (1991-2010)

Au regard de ce graphique, les termes de l?échange connaissent quatre (4) principales phases dans son évolution : la première phase de 1991 à 1997, la seconde de 1998 4 à 2002, la troisième de 2003 à 2006 et dernière va de 2007 à 2010.

Au cours des années 1991-1997, les termes de l?échange connaissent une évolution contrastée, ils enregistrent une forte dégradation, la moyenne se situe alors à 33,397% avec un taux de décroissance de -11,42% en raison du climat politico-économique instable du pays.50

49 SONGA MUSIMBI D., Cours d?économie international, Inédit, ISP/BKV, 2011-2012

50 BCZ, Rapport annuel 1996

La phase 1998-2002, les termes de l?échange enregistrent une forte croissance ; ils croissent à un taux moyen de 36,68% avec une moyenne de 65,60% pour la phase sous analyse. Cela pourrait s?expliquer par diversification des sources des recettes entreprises durant cette période. Ainsi, les exportations des diamants représentent désormais plus de 50% des recettes en devise.51

Pour la troisième phase (2003-2006), les termes de l?échange enregistrent une décroissance, ils se situent à une moyenne de 49,43% et un taux de décroissance de -20,35%.

La dernière phase va de 2007 à 2010 ; dans celle-ci on observe une amélioration des termes de l?échange. Ils croient à un taux moyen de 54,16% et avec une moyenne annuelle de 108,70% durant la phase sous analyse. Ceci s?explique par une croissance de la production du cuivre.

Ainsi, la production totale du cuivre a atteint le niveau le plus élevé de ces deux dernières décennies. En effet, elle s?est accrue de 60,9 % en 2010, passant de 309.181,0 tonnes en 2009 à 497.537,0 tonnes durant l?année sous étude. Rapprochées à l?année 2009, les productions de la GECAMINES et de ses partenaires ont enregistré des augmentations significatives de 50,8 % et de 61,4 % à fin décembre 2010, se situant respectivement à 20.015,0 tonnes et 477.522,0 tonnes contre 13.274,0 tonnes et 295.907,0 tonnes. Cette évolution est consécutive principalement à l?envolée des cours sur le marché mondial et à l?incidence cumulée des investissements réalisés au cours de ces dernières années52.

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