III.1.2.6. Solde budgétaire primaire sur le PIB
(SOBPPIB)
Le solde budgétaire primaire, c'est la
différence entre les recettes de l'année et les
dépenses de l'année hors paiement des
intérêts de la dette. Si ce solde est négatif, on
parle de
déficit primaire, s'il est en excédent,
d'excédent primaire. Cette variable exprime le solde
budgétaire primaire par rapport au produit intérieur brut. La
dette publique de l'année est égale à la dette de
l'année passée à laquelle on a soustrait le solde
budgétaire (s?il est positif).
En effet, d'une année sur l'autre, la dette diminue si
le solde budgétaire est en excédent : l'excédent permet de
réduire la dette. Au contraire, si le solde budgétaire est en
déficit, la dette augmente : le déficit budgétaire de
l'année en cours s'ajoute à la dette publique du passée.
La dette est ainsi le produit de l'accumulation des déficits
budgétaires du passé.
La figure ci-dessous en fait l?illustration :
Figure no11: Evolution du ratio solde
budgétaire primaire sur le PIB entre 1991 et
2010. (Annexe 1)
Source : -BZ, Rapports annuels 1991-1996
-BCC, Rapports annuels (1997-2010)
Au vu de cette figure, deux phases peuvent être mis en
évidence en vue de son analyse : la première phase va de 1991
à 2008 et la seconde de 2009 à 2010.
Entre 1991 et 2008 on remarque un ratio solde
budgétaire primaire sur le FIB essentiellement négatif sauf pour
les années 1995, 1996 et 2002 où on observe un ratio positif mais
moindre. Le ratio moyen pour les 18 années sous analyse se situe
à -3,69%. Cette dégradation est due par les pillages, des
mutineries, les conflits armées, les guerres sans cessent (dont les
effets majeurs sont le recul du niveau de l?activité de production,...),
l?agression de la RD Congo par ses voisions, la corruption,~56
La dernière phase (2009-2010), cette phase est
caractérisée par des ratios solde budgétaire primaire
positif. Ainsi, ces ratio passent à 5% en 2009 contre celui de -0.5%
d?une année en avant. Ces ratios sont respectivement 5% et 1,2%. La
moyenne de ce ratio pour les
56 BZ, Rapports annuels 1991-1996 et BCC, Rapports
annuels 1997-2008
deux années sous analyse se situe à 3,1%. Cette
progression est due à la pression fiscale, grace à l?augmentation
des impôts et redevances payés par les pétroliers (suite
à la hausse des cours mondiaux) et la modernisation des régies
financières. Elle a été marquée aussi par la
poursuite de mesures d?ajustement budgétaire prises par le gouvernement
depuis la fin de l?année 2009. Ces mesures ont contribué à
obtenir des résultats satisfaisants en vue de l?atteinte du point
d?achèvement. Malgré ces performances, le niveau des ressources
internes reste faible face aux impératifs de réduction de la
pauvreté. Une des contraintes importantes dans la mobilisation des
ressources est la faible efficacité et de la rentabilité du
système fiscal.57
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