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Quantification de la symbiose mycorhizienne des essences de la forêt claire (miomboV) du Katanga: application au reboisement. « Cas de Pteocarpus angolensis, P. tinctoruis, Uapaka kirkiana et U. pilosa »

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par Hervé Bondonga Mambomba
Université de Lubumbashi RDC - Licencié en agronomie 2011
  

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4.4. Propriétés physico-chimiques

Il ressort de l'analyse granulométrique du sol de la rhizosphère que le pourcentage de la charge caillouteuse est élevé (70 %). Nos résultats montrent en plus que le sol de la rhizosphère de U. pilosa a un pourcentage de 40 à 60 %. Ces conditions sont favorables à la croissance des espèces du genre Uapaka. Des études réalisées sur Uapaka kirkiana rapportent que cette espèce s'installe sur le sol avec une moyenne de 50 à 60 % de la charge caillouteuse (Chidumayo, 1988 ; Kalenga et al., 2000). En outre les espèces de Uapaka poussent sur des sols ferrugineux ou ferralitiques dérivés du métamorphisme et des types de roches ignées et tolèrent les sols pauvres et peu profonds (Kalenga et al., 2000).

A la lumière des résultats de l'analyse chimique du sol de la rhizosphère de U. kirkiana et U. pilosa, il ressort que le pH eau et KCl sont respectivement rangés dans la gamme de 5,01 et 5,12. Ce pH est convenable pour la mycorhization, et peut être l'une des raisons de la forte mycorhization des espèces étudiées. Nos observations sont en accord avec les études de Thoen (1974) dans la station de l'INERA Kipopo. Dans cette station, l'auteur a montré qu'avec le pH eau de 4 à 5, la mycorhization est très satisfaisante pour l'épanouissement et les développements des ectomycorhizes des essences exotiques.

L'acidité et la pauvreté du sol sont de facteurs favorisant le développement des mycorhizes selon Hogeberg (1986) et Khasa et al. (1990) qui soulignent l'importance de bien connaitre les caractéristiques physiques et chimiques du sol, qui peuvent ou non favoriser le développement des mycorhizes (fertilité du sol et humidité...). De même, Kalenga et al. (2000) ont confirmé dans leurs études que U. kirkiana et U. pilosa poussent bien dans un sol où le pH eau est acide, autour de 4 à 6.

Dans la région tempérée, les résultats de l'analyse des sols montrent que le pH est de 7 à 7,5 (Diaz et al., 1994). Dans ces conditions, le pourcentage de mycorhization est faible comparée à celui obtenu dans notre milieu d'étude. Ce propos vient de plus confirmer l'impact du pH acide, pour une mycorhization optimale.

L'analyse statistique effectuée pour mettre en évidence une relation linéaire entre les paramètres de la mycorhization (nombre des racines mycorhizées, nombre des racines totales et le taux de mycorhization) et les paramètres physiques du sol révèle des tendances positives et négatives.

Pour les échantillons prélevés dans la rhizosphère de U. kirkiana, la relation linéaire est significative et positive entre le nombre des racines mycorhizées et le nombre des racines totales d'une part, et entre la charge caillouteuse et les échantillons d'autre part. Par contre, elle est négative entre les restes des variables physiques et les échantillons d'un côté ; et entre la charge caillouteuse et la teneur en sable de l'autre (Tableau 13).

Pour les échantillons récoltés dans la rhizosphère de U. pilosa, la relation linéaire est positive et significative entre le nombre des racines mycorhizées et le nombre des racines totales d'une part, et entre la teneur en sable et celle en particules fines (argiles et limon). Par contre, elle est négative entre la charge caillouteuse et la teneur en particules fines (argile et limon) de l'autre (Tableau 15).

Ces deux observations conduisent à un constat tel que l'augmentation des racines mycorhizées dans la rhizosphère de ces deux espèces est due, au vu de nos résultats par l'augmentation du nombre des racines. Le taux de mycorhization n'est pas corrélé avec aucun des paramètres mesurés à cet essai. Ce dernier constat est surprenant du fait que ce paramètre est calculé par la division du nombre des racines mycorhizées par celui des racines totales. Néanmoins la taille de l'échantillon (trois) expliquerait en partie ce comportement. En plus, le pH acide est favorable à la mycorhization. Mais l'absence de l'analyse de la corrélation entre ce paramètre (voir aussi d'autres paramètres du sol) masquerait la tendance réelle de la mycorhization.

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