1.2.2. La forêt claire à dominance de
Marquesia macroura
Il s'agit d'une forêt semi caducifoliée
très caractéristique tant par l'allure des arbres que par leur
répartition en classe d'âge peu nombreux. Marquesia
macroura est caractérisé par de profondes cannelures sur le
tronc. Suivant le sens de l'évolution, le sous bois est formé de
reliques ou d'éléments pionniers du « Muhulu ». Cette
phytocénose se développe aussitôt après la
destruction du peuplement dense. La vie normale de ce type de peuplements, en
cas d'évolution régressive favorisée par le passage annuel
du feu, n'est que de quelques générations (150 à 250 ans).
L'abondance et l'envergure des Marquesia est donc un indice permettant
de juger de l'ancienneté de disparition du « muhulu »
(Malaisse, 1973).
1.2.3. Les forêts claires de hautes
termitières
Les hautes termitières font partie intégrante
du Miombo katangais. Elles apparaissent çà et là comme de
véritables tumuli et présentent des conditions écologiques
spécifiques. C'est la raison pour laquelle leur composition floristique
est, en général, différente de celle de la forêt
claire ou de la savane environnante (Streel, 1963, Malaise et al.,
1976).
Elles constituent des sous écosystèmes
particuliers et peuvent être classées selon les espèces de
termites bâtisseurs, mais une distinction est également à
faire dans la présence ou l'absence d'insectes au sein du monticule.
Elles sont construites par le Macrotermes falciger. Leur distribution
est large dans l'élément soudano zambézienne. Au Katanga
on les nomme « kiulu » ou « kisukulu ». Toutefois, c'est la
xérophilie qui reste le caractère le plus répandu chez les
espèces constituant la forêt de termitières (Streel 1963,
Malaise et al., 1976).
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