CONCLUSION PARTIELLE
L'historique de la gestion des déchets montre que,
depuis l'indépendance du pays en 1960, différents acteurs se sont
essayés à la gestion des déchets de la ville de
Ouagadougou. Les réglementations en vigueur en la matière ont
à la faveur du mouvement de décentralisation
conféré aux communes la responsabilité de la gestion de
l'assainissement. Ces derniers sont donc amenés à mettre en place
des dispositifs de gestion adaptés aux exigences du terrain.
C'est dans ce contexte qu'en 2000, la municipalité de
Ouagadougou a bénéficié du soutien de la Banque Mondiale
à travers le 2ème et le 3ème Projet de
Développement Urbain (PDU) pour mettre en place son Schéma
Directeur de Gestion de Déchets. La mise en oeuvre de ce schéma
intervenu le 15 avril 2005 a permis d'engranger de grands acquis en
matière de gestion des déchets, au nombre desquels on distingue
la mise en place de nouveaux systèmes de collecte, de transport et de
valorisation des déchets, ainsi qu'une privatisation partielle de la
filière. De nos jours, cette dernière regroupe principalement
cinq types d'acteurs concourant à sa mise en oeuvre ; ce sont : l'Etat,
les collectivités locales, les entreprises privées, les
associations et groupements, et les Partenaires Techniques et Financiers
(PTF).
DEUXIEME PARTIE : APPLICATION DU SIG A LA GESTION DES
ORDURES MENAGERES
L'objectif de départ de ce projet est de créer
une base de données spatialisées (gérée sous SIG)
regroupant diverses informations sur les opérateurs de
pré-collecte des ordures ménagères, les points de
regroupement des déchets présents au secteur 30 de la ville, les
ménages abonnés au service de pré-collecte, ainsi que,
l'état des poubelles et les quantités de déchets
théoriques produits par ces derniers. La deuxième partie de ce
mémoire, essentiellement consacrée à l'élaboration
et à la validation de cette base de données à
référence spatiale s'articule autour de deux chapitres. Le
premier chapitre s'attache à définir l'utilité d'un SIG
dans la gestion des déchets et à retracer les grandes
étapes de la création de cette base de données à
référence spatiale. Le deuxième chapitre se propose de
faire quelques analyses du dispositif de gestion des déchets avec les
outils mis en place.
CHAPITRE III: MISE EN PLACE D'UNE BASE DE DONNEES A
REFERENCE SPATIALE POUR LA GESTION DES ORDURES MENAGERES DE LA VILLE DE
OUAGADOUGOU
Ce chapitre comporte deux sections. La première traite
de l'intérêt de l'utilisation du SIG dans la gestion des ordures
ménagère; la seconde retrace les grandes étapes de
création de la base de données à référence
spatiale élaborée lors de notre stage au PSRDO-CER.
3.1. Utilité et objectifs d'un SIG dans la gestion
des ordures ménagères 3.1.1. Utilité d'un SIG pour la
gestion des ordures ménagères
Un Système d'Information Géographique (SIG) est
défini par Thériault (1996) comme étant « un ensemble
de principes, de méthodes, d'instruments et de données à
référence spatiales utilisé pour saisir, conserver,
transformer, analyser, modéliser, stimuler et cartographier les
phénomènes et les processus distribués dans l'espace
géographique ». Il s'agit donc d'un outil informatique qui stocke
et gère des informations ayant une référence au
territoire.
Les fonctions les plus importantes des SIG sont :
+ l'archivage c'est-à-dire le stockage des données
au moyen de la saisie de l'information sous forme numérique ;
+ l'analyse des données spatiales et thématiques
qui fait des SIG un puissant outil d'aide à la décision ;
+ la visualisation des résultats des analyses sous forme
de cartes thématiques.
Dans le domaine de la gestion des ordures
ménagères, les avantages fournis par les SIG sont nombreux. Tout
d'abord, les SIG permettent une visualisation de la situation. Il est en effet
plus aisé de se représenter la réalité en ayant un
support visuel tel qu'une carte thématique. Avec le SIG, les
utilisateurs peuvent par exemple :
+ voir où se trouvent les opérateurs de
pré-collecte et matérialiser leurs circuits journalier ou
hebdomadaire de collecte ;
+ voir les abonnés au système de
pré-collecte des déchets et les points de regroupement des
déchets collectés ;
+ voir dans quels secteurs le taux d'abonnement est le plus
élevé ou le plus bas, dans quels secteurs le recouvrement des
redevances est le plus bas, etc.
La visualisation rapide de ces informations peut permettre aux
différents acteurs de la gestion des déchets de localiser des
zones prioritaires en matière d'amélioration des services
d'assainissement. Les acteurs et décideurs peuvent ainsi voir où
se situent les problèmes et ou il est préférable ou urgent
d'agir immédiatement. Ceci permet non seulement d'agir plus rapidement
mais aussi d'une manière coordonnée et mieux adaptée
à la spécificité de chaque zone.
3.1.2. Objectifs du SIG sur la gestion des
déchets
Le système d'information conçu lors de ce
travail regroupe sous forme informatique diverses données relatives
à la gestion des déchets à l'échelle du secteur 30
de la ville de Ouagadougou. Les données qui seront
complétées et mises à jour permettront premièrement
de suivre dans le temps l'évolution et les performances du
système de gestion des déchets dans la zone d'intervention du
PSRDO-CER. Ce suivi ne peut se faire qu'avec une collaboration de la part de
tous les acteurs de la gestion des déchets et une transparence des
données. Deuxièmement, le système d'information est
conçu non seulement pour les services municipaux mais aussi pour
permettre aux opérateurs de pré-collecte des déchets
d'analyser leur fonctionnement et leur évolution. Pour eux, le
système d'information devrait être un outil de monitoring et
d'aide à la décision pour leur développement futur. Il
sera donc un outil évolutif qui permettra non seulement le stockage des
données mais aussi une analyse de celles-ci.
Les logiciels utilisés pour la réalisation du
système d'information sur la gestion des déchets ont
principalement été Access pour la constitution de la base de
données et Arc View GIS 3.2 pour le travail sous environnement SIG.
L'atout d'Access est de présenter des possibilités de connexion
avec Arc View, logiciel dont dispose le projet PRSDO-CER.
3.1.3. Choix des données intégrées
au système
Trois types de données ont été pris en
compte dans l'élaboration du SIG, il s'agit :
+ Des coordonnées géographiques issues des travaux
de géoréférencement (abonnés, centres de collecte,
opérateurs de pré-collecte, dépotoirs sauvages etc.) ;
+ Des attributs des entités géographiques ;
+ Et le plan cadastral de la ville de Ouagadougou.
Le choix des attributs des entités géographiques
de la gestion de la ville de Ouagadougou a été inspiré du
Schéma Directeur de Gestion des Déchets de la ville de
Ouagadougou élaboré en novembre 2000. Ces derniers concernent
:
+ Des données générales sur la ville et la
démographie ;
+ Des données sur les points de regroupement des
déchets ; + Des données sur les abonnés ;
+ Des données sur les opérateurs de
pré-collecte des déchets ; + Des données sur les
décharges.
3.2. Elaboration des outils
3.2.1. Structuration des données
Après la définition des données à
intégrer au système, il s'est agit de les organiser et de les
structurer. Ainsi, la définition de règles de gestion
(confère annexe 4) a permis d'aligner dans l'ordre de leur apparition,
toutes les données retenues. Aussi, pour passer de la
réalité complexe à une représentation informatique,
on a procédé à la réalisation d'un modèle
conceptuel de données, ainsi qu'à l'implantation des
données structurées dans un système informatique.
+ Le modèle conceptuel de données
Le modèle conceptuel de données (MCD) est une
représentation facilement compréhensible, permettant de
décrire le système d'information. Le MCD sert à formaliser
la description des
informations qui sont mémorisées dans le
système d'information (SI) d'une entreprise ou d'un organisme. Il sert
aussi à conceptualiser les contraintes d'intégrité qui
doivent être maintenues pour refléter correctement les
règles de gestion de l'entreprise. En d'autres termes, il exprime la vue
que les acteurs doivent avoir de la mémoire de l'entreprise. Il permet
enfin aux différents intervenants du projet d'informatisation de
s'accorder sur cette vue.
Il repose sur les concepts d'entité, d'association, de
propriété et est élaboré dans un langage
appelé « formalisme entité -relation » (voire figure
n°2).
Figure 2 : Exemple du formalisme entité-
relation utilisé pour le schéma conceptuel de la BD
Abonnés
Description
Nom_abonné
Profession_abonné Numero_rue
Numero_porte
Année d'abonnement Nature_occupation Nombre_menages
Nombre_personnes Date abonnement Type_poubelle
Etat_ poubelle Volume_dechets_produit_par_semaine
Collecteurs
Numéro collecteur
Nom collecteur
Nom de l'OPprécollecte
1,n 1,n
Collecter_dechets
en litre
Quantité_dechets_produit_par_semaine en kilogramme
Frequence_enlevement_par_semaine Redevance_mensuelle
Appreciation_montant_redevance_FCFA Niveau_satisfaction
Le formalisme entité-relation de la figure n°2
structure les données sous forme d'entités ou tables qui sont
représentées par les rectangles dans le schéma. Le nom de
l'entité ou table apparait en gras en haut du rectangle ; ensuite
viennent les attributs, c'est-à-dire les données
caractérisant l'entité (table). Chaque
entité (table) a un identifiant ; soit une valeur unique qui permet
d'identifier un objet sur la table ; celui-ci est souligné dans le
schéma. Aussi, les entités sont reliées entre elles par
des relations. Ces dernières ont des cardinalités. Par exemple,
dans le schéma de la figure n°1, un collecteur peut collecter les
déchets chez un à plusieurs abonnés au service de
pré-collecte et les déchets d'un abonnés peuvent
être collectés par au moins un collecteur.
Ainsi, toutes les données contenues dans le MCD sont
organisées selon ce schéma. Elles sont regroupées en
entités ou tables présentant les mêmes
caractéristiques (attributs) et liées entre elles par des
relations. Le modèle conceptuel de données final de la base de
données est présenté à la figure 3.
1,n
Figure 3 : Modèle Conceptuel de
donnée
OP_précollecte
NumerofichesuiviOPprécollecte Secteurs_precollecte
Nombre_dejours_de_precollecte Nombre_de_menages_visites
Volume_de_dechets_collectes
Quant ite_de_dechets_plastiques_recupere
Quant ite_de_matiere_organique_recyclee
Quant ite_de_metaux_recuperes1
|
1,1
fiche_OPprécollecte_concerner
OPprécollecte_remplir
1,1
Fiche_suivi_OPprécollecte
Adjudicataire
IDadjudicataire
Type_adjudicataire
Annee_création
Secteurs_intervention 1,n
Nombre_opérateurs_precollecte
employer_animateurs
1,n
1,1
1,n
est attribuée
Zone de collecte
IDzonedecollecte Nombre_de_secteurs_de_la_zone_de_collecte
Secteurs_concernés
1,n
1,n
Sous traite
1,1
Paiement_redevance
Numero paiement Montant_redevance Date_de_paiement
Montant_Payé
1,1
1,n
OP_collecte
IDOPcollecte
Type
Nom_OPprecollecte
Date_creat ion Nombre_de_lots_attribue Nombre_employes
Nombre_camions
1,1
employer_collecteur
1,1
collecteurs
IDcollecteur Nom_collecteur Nom_OPprecollecte
Points_regroupement_déchets
ID pointregroupementdéchets Type
Année_construction
Etat
Nombre_de_bacs Nombre_vidange_par_mois
recupéré
IDOP précollecte Type
Nom_OPprecollecte Date_creat ion Nom_representant
Profession_representant Contact_representant Nombre_membre
Nombre_abonnés Nombre_collecteurs Nombre_animateurs Nombre_camions
Nombre_anes Nombre_charrettes Nombre_poubelles
|
1,n
désservir_secteurs
1,n
11 1,n
Animateurs
Période_ficheOPprécollecte
Code périodeficheOPprecollecte
Date_fiche_OPprecollecte
correspondre_paiement
1,n
Période_paiement
Code periode paiement Date_paiement
OPcollecte_remplir
transporter_déchets_points_regroupement_déchets
1,n
1,1
Abonnés
Description
Nom_abonne
Profession_abonne Numero_rue
Numero_porte
Annee_abonnement Nature_occupat ion Nombre_menage
Nombre_personne Type_poubelle
Capacité_poubelle Etat_poubelle
Volume_déchets_produit_par_semaine en litre
Quant ité_déchets_produits_par_semaine en
kilogramme Fréquence_enlèvement_par_semaine
Redevance_mensuelle Appréciation_montant_redevance_FCFA
Niveau_sat isfaction
1,1
effectuer
Numeroanimateur Nom_animateur Nom_OPprecolecte
desservir
1,n
1,n
1,1
1,n
Collecter_déchets
1,n
1,n
habiter
0,1
1,1
transporter_déchets_abonnés
1,n
|
CTVD
|
|
|
ID
Superficie_en_hectares Capacite_en_m3 Distance_a_la_Ville_en_KM
Accessibilite
Nombre_de_personnel
|
|
1,n
|
1,1
CET remplir
1,1
1,1
Fiche_suivi_OPcollecte
NumerofichesuiviOPcollecte Lot
Secteur
Nombre_dejours_de_precollecte
|
1,1
Fiche_suiviOPcollecte_concerner
1,n
Période_ficheOPcollecte
Code periodeficheOPcollecte Mois_fiche_suivi_O Pcollecte
Annee_fiche_suivi_OPcollecte
ZC_appartenir
1,n
1,1
Secteurs
Numerosecteur
Annee_lot issement
Standing_du_secteur 1,n
Nombre_habitants Nombre_de_ménages Nombre_abonnés
1,n 1,1
Période_fiche_CTVD
Code periodefiche CTVD Mois_de_la_Fiche_suivi_CTVD
Annee_de_la_fiche_suivi_CTVD
1,n
fiche_CET_concerner
1,1
Fiche_suivi_CTVD
NumerofichesuiviCTVD
Quant ite_de_dechets_mis_en_decharge Quant
ite_de_compost_produit
Quant ite_de_sachets_plastiques_recuperes Quant
ite_de_dechets_fermentescibles_valorises Quant ite_de_metaux_recuperes1
0,1
appartenir_LS
contenir
1,n
Lot_sect eurs
IDdulot
Nombre_de_secteurs_du_lot Secteurs_concernés_par_le_lot
|
situé_dans
3.2.2. L'implantation des données
structurées dans un système informatique
Les données structurées en modèle
conceptuel de la figure 3 ont été implantées dans un
système informatique (Access notamment) et les attributs des
différentes entités (tables) ont été
renseignés à l'aide des données collectées sur le
terrain. La base de données créée a ensuite
été testée afin de contrôler son fonctionnement.
C'est ainsi que des requêtes en langage SQL (Structured Query Language)
ont été créées dans le but d'analyser et
d'exploiter les données.
La base de données conçue doit être
exploitable et compréhensible pour des personnes ne maitrisant pas
forcément le logiciel Access. C'est pourquoi, il a été
nécessaire de créer une interface graphique (formulaires) simple
et conviviale aussi bien pour le démarrage d'une session, la saisie et
la mise à jour des données et l'exploitation des données.
Ainsi, les utilisateurs pourront utiliser cet outil sans même connaitre
le fonctionnement et le langage d'Access.
+ Présentation des formulaires
La base de données sur la gestion des déchets
contient plusieurs formulaires qui structurent la présentation du masque
de saisie. Le lancement de la base se fait à partir d'un double clic sur
un formulaire intitulé « Menu Général » qui
permet d'ouvrir une session.
Figure 4 : Menu Général de la Base
de données
L'utilisateur choisit ensuite l'action qu'il souhaite
réaliser parmi les volets saisie, consultation ou exploitation des
données.
Figure 5 : Menu de la base de
donnée
Le premier volet concerne la saisie et la modification des
données. Des masques de saisie ont été conçus et
regroupés par thèmes. Ils se présentent sous la forme
illustrée à la figure 6.
Figure 6 : Masque de saisie pour les points de
regroupement des déchets
Figure 7 : Masque de saisie pour les nouveaux
abonnés
Le deuxième volet conduit à la consultation des
données enregistrées dans la base. Cette consultation se fait par
des listes des données regroupées par thème et
présentées sous forme imprimable. Un exemple est
présenté à la figure 8.
Figure 8: Fiche de consultation des données
concernant les abonnés
Le dernier volet est relatif à l'exploitation et
à l'analyse des résultats. L'utilisateur peut visionner des
résultats de requêtes, les différentes analyses des
données et les statistiques engendrées. Ces résultats se
présentent sous forme d'état. L'état est une
manière de présenter les données des tables relationnelles
à l'écran ou à l'impression. Les états se
présentent sous forme de tableaux ou de graphiques comme illustré
dans le tableau 3.
Tableau 3: Exemple de résultat d'analyse
des données de la base de données
+ Le travail sous environnement SIG : Intégration
des données géographiques et traitement de
l'information
Dans cette partie, les cordonnées des entités
géographiques (opérateurs de pré-collecte, abonnés
au service de pré-collecte, points de regroupement des déchets)
prises sur le terrain lors de nos enquêtes ont été
exportées du GPS à l'ordinateur pour être ensuite
intégrées dans le SIG. Le logiciel utilisé pour
l'exportation a été « Expert GPS ». En somme, 1398
points répartis comme suit ont été intégrés
dans le SIG :
- 5 points représentant les coordonnées des
opérateurs de pré-collecte de déchets ;
-1388 points représentant les coordonnées des
abonnés au service de pré-collecte de déchets ;
-5 points représentant les coordonnées des
décharges ou points de regroupement des déchets.
Les coordonnées des entités géographiques
(secteurs, opérateurs de pré-collecte, abonnés au service
de pré-collecte, points de regroupement des déchets) étant
matérialisées dans le SIG et leurs différents attributs
stockés dans la base de données Access, il a été
indispensable de créer un lien entre la base de données (Access)
et Arc View (le logiciel de SIG utilisé). Pour ce faire, les tables de
la base de données Access (secteurs, opérateurs de
pré-collecte, abonnés, points de regroupement des déchets
etc.) ayant une référence spatiale ont été
converties en format dBASE 4. Ces fichiers dBASE, successivement chargés
dans Arc View sous forme de tables ont été ensuite ajoutés
au SIG par jointure avec les tables attributaires des entités
géographiques correspondantes. La jointure de table est un
procédé qui permet d'attribuer des données d'une table
extérieure (fichier dBASE) à des objets du SIG. Le logiciel SIG
mémorise l'endroit du disque ou réside le fichier et rappelle les
données qu'il contient chaque fois que le projet est ouvert. De ce fait,
les valeurs d'une table obtenue par jointure de table ne sont pas modifiables
dans le SIG. La base de données ayant été conçue
pour être gérée sous SIG, nous avions pu pallier à
ce problème par le rappel (en tant que nouvelles tables) dans Arc View
des différentes tables obtenues par jointure. Cela a pu se faire
grâce aux commandes « Exporter » et « Ajouter une
table» des menus « Fichier » et « Projet ».
Associées à chaque point, les données
recueillies peuvent nous permettre de réaliser une cartographie
thématique plus ciblée à mettre à la disposition du
PSRDO/CER et des acteurs institutionnels agissant dans la gestion des
déchets. Dans le chapitre suivant, nous verrons comment peut être
exploité l'ensemble de ces données dans une approche de
spatialisation de la gestion des déchets.
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