IV.2. LES FACTEURS LIES AU TRAITEMENT DU PERSONNEL
IV.2.1. Satisfaction de la prime de performance
Dans notre étude, il ressort que 35,00% des
enquêtés sont satisfait de la prime de performance contre 65,00%
n'ayant pas le même avis. Après une analyse
détaillée, nous remarquons que parmi ceux qui sont satisfait, une
grande partie est motivée, soit 78,57% contre 38,46% qui le sont, bien
qu'insatisfait.
Au niveau de la significativité, l'OR est de 5,87 et
l'IC { 95% est 2,03<OR<16,96. La satisfaction de la prime de performance
aurait une influence statistiquement significative sur la motivation du
personnel de santé.
Ces résultats sont presque similaires à ceux
trouvés par NYARUSAGE P. et NIYOMWUNGERE B. dans leur étude
portant sur l'impact du FBP sur le fonctionnement des services de santé
réalisé en 2010 où ils ont trouvé que 70% des
enquêtés affirment que la prime de performance n'est pas
satisfaisante[36].
Ces résultats pourraient s'expliqués par le fait
que nous vivons dans un pays qui connait une pauvreté et une inflation
de la monnaie et que la quantité de la prime de performance
perçue par le personnel de santé ne serrait pas motivant, donc,
insignifiant.
IV.2.2. Formation en cours d'emploi
Notre étude a montré que 40,00% des
enquêtés ont déjà participé à au moins
une formation en cours d'emploi au cours des deux dernières
années contre 60,00% qui ne l'ont jamais fait. L'analyse
détaillée des résultats (56,25% et 50,00%) montre qu'il
n'y a pas de grande différence au sein du personnel motivé qu'il
eût déjà fait la formation ou pas.
Selon l'étude réalisé par DJIME
Saleh[33], 55% des enquêtés considèrent
que la direction n'accorde pas assez d'intérêt { la formation
continue alors qu'elle est un moyen qui permet aux professionnels de consolider
les acquis et de s'informer sur l'évolution des connaissances
scientifiques.
Dans son étude sur la motivation du personnel infirmier
de médecine interne, MANIRAKIZA Desiderata [32] a
trouvé que 70% des enquêtés affirment qu'ils n'ont pas fait
une formation en cours d'emploi contre 23,3% qui reconnaissent l'avoir
déjà fait.
IV.2.3. Implication dans le travail
Concernant l'implication dans le travail, la majorité
de nos enquêtés soit 87,50% affirment être impliqué
contre 12,50% qui ne le sont pas. L'analyse détaillée des
résultats montre que plus de la moitié, soit 54,29% de ceux qui
sont impliqués disent être motivé contre 40,00% qui le sont
bien que non impliqué.
Une étude menée en 2004 au CHUK
[32]a révélée des résultats qui
sont de loin similaire aux nôtres où presque la
quasi-totalité des enquêtés, soit 91,67%, affirment qu'il
n'y a pas de gestion participative des infirmiers au sein de l'hôpital
alors que les décisions prise les affectent directement et/ou
indirectement.
Cette situation pourrait s'expliquée par le fait que le
FBP encourage la participation de chacun dans son domaine afin d'atteindre les
résultats planifiés par la formation sanitaire.
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