8.2- La lutte génétique :
Les programmes de sélection pour la résistance
au mildiou chez la pomme de terre se sont longtemps basés sur
l'introduction de résistances monogénique issues de
l'espèce Salanum demissum. A l`heure actuelle, onze de ces
gènes (dénommés R1 à R11) ont été
introduits chez S. tubersum mais ils ne représentent
vraisemblablement qu'une petite parti de variabilité disponible (Watie,
1991).
En cultivant des variétés porteuses de tels
gènes, on a rapidement révélé dans les populations
du parasite existant des isolats capables de surmonter ce type de
résistance (Watie, 1991) et entrainent une perte souvent rapide
d'efficacité spécifique dans la lutte contre le mildiou. Les
sélectionneurs s'orientent actuellement vers des résistances non
spécifique à des races du parasite, mais partielles,
polygénique, dont l'effet principal est de réduire la vitesse
d'expansion de la maladie. De plus, le nombre élevé de
gène impliqués dans ces résistances rend leur
sélection difficile, mais offre en général, de meilleures
garanties de durabilité (Watie, 1991).
8.3- La lutte biologique :
La lutte biologique se définie par l'utilisation de
micro-organisme vivants. Ou de leurs produits pour empêcher ou
réduire les pertes ou les dommages causés par l'organisme
pathogène.
Elle consiste à agir sur la régulation des
populations de ces organismes nuisibles pour réduire leurs
dégâts à un seuil économiquement acceptable, en
établissant, au sein de l'agroécosystème, un
équilibre biologique stabilisé (Supudman ,1991).
Les micro-organismes pathogènes peuvent être
neutralisés pas des mécanismes très variés qui
aboutissent à leur destruction, ou à leur modification. On
appelle ce microorganisme les antagonistes (Davet ,1996).
Plusieurs antagonistes peuvent être dans la lutte
biologique .nous citerons l'exemple des bactéries parmi elles le genre
Pseudomonas, et l'exemple des champignons eux le genre
Trichoderma .ces derniers étant les plus
préconisés dans la lutte contre le Phytophthora (Davet
,1996).
8.3.1-La lutte biologique par Trichoderma :
L'utilisation de Trichoderma comme agent de control
biologique, nécessite l'étude de la prolifération, du
mécanisme biologique et les facteurs de l'environnement qui gouverne
l'interaction entre l'antagoniste et le champignon
phytopathogène (Gary.1998).
Le champignon Trichoderma est considéré
comme un facteur essentiel dans la lutte
biologique puis que plupart de ces espèces intervient dans
la lutte des microorganismes
nocifs, surtout pour le champignon comme Phytophthora
infestans .le genre Trichoderma se trouve souvent dans la terre
ou sur les constituants des plantes, et leur croissance est
rapide(Gary.1998).
L'efficacité du genre Trichoderma dans
l'inhibition des organismes pathogènes repose surtout sur leur
capacité à produire plusieurs substances ou antibiotiques tels
que (Viridine, Gliotoxine...). Ces derniers sont considérés comme
des armes contre les organismes phytopathogène (Hauell, Panovic, 1995,
Gary, 1991).le genre Trichoderma produit également des enzymes
(cellulase, chitinaseà qui provoque la lyse du Phytophthora
dans la pomme de terre (Spudman, 1991).
Trichoderma viridae est utilisé pour traiter des
tubercules de pomme de terre, avant la
plantation initiale, ou l'utilisation du traitement dans les
zones de rhizosphères mais le problème indésirable c'est
la compétition aves la microflore indigène (nutriment). Pour
éviter ceci il faut additionner principalement des sources de nutriment
de la chitine, que des sucres, afin d'assurer un bon fonctionnement de
Trichoderma (Spudman, 1991).
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