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Contribution à  l'analyse de la dimension sociale d'un plan d'aménagement forestier au Congo. Cas de l'UFE GOUONGO dans les districts de Komono et Zanaga (Département de la Lékoumou )en RDC

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par Yvon Loà¯c KIMINOU-KIA-BIKINDOU
Université Marien Ngouabi - Ingénieur de développement rural 2009
  

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4.2. Revenus générés par la vente de viande de chasse

La vente de viande de chasse constitue la source de revenus la plus importante des ménages de GOUONGO.

Dans ces localités, les populations pratiquent essentiellement la technique de chasse au piège avec câble. Un individu visite ses pièges 2 à 3 fois par semaine, avec des résultats très variables, tant sur le plan quantitatif que selon les espèces capturées. Le niveau des captures varie en effet selon les saisons. Il est élevé en période pluvieuse et baisse considérablement en saison sèche. Dans ce contexte, il nous a été difficile de chiffrer les revenus mensuels ou annuels générés par cette vente de viande de brousse. Cependant, précisons que les espèces de viande fréquemment capturées sont les Céphalophes et les Atherures. Après dépeçage, ces viandes sont morcelées et vendues en parts de 100 à 200 F.CFA (fumée ou frais), dans le village. (Cf. tableau 6).

4.3. Revenus générés par le petit commerce

Le petit commerce, pratiqué par une minorité de personnes, contribue à l'amélioration des revenus des ménages. Six (6) principales activités ont été recensées :

a) vente de beignets

Au cours de nos enquêtes dans les villages, nous avons recensé 11 femmes qui fabriquent les beignets. Quatre (4) femmes ont été identifiées à Kingani (4), deux (2) à Douakani, deux (2) à Mouetché (2) et trois (3) à Ngonaka.

Compte tenu du nombre limité des consommateurs de beignets dans les villages et de leurs multiples activités (agricoles, ménagères, etc.), les femmes du même village fabriquent les beignets à tour de rôle. L'écoulement d'un sac entier de 50 Kg de farine de froment nécessite généralement un (1) mois, voire plus, et rapporte 40.000 à 45.000 F.CFA.

b) vente de savon local

Sur l'ensemble des villages de la zone d'étude, nous avons identifié une seule personne qui fabrique du savon local. Ce savon est fabriqué à Kingani, à base d'huile de palme, de soude caustique et d'eau. La production moyenne est de 90 morceaux de savon par semaine, vendus au prix de 50 F.CFA l'unité. La recette mensuelle est estimée à 18.000 F.CFA, soit un revenu annuel évalué à 216.000 F.CFA.

c) vente de pain

Dans notre zone d'étude, on dénombre un (1) fabriquant de pain local au moyen d'un four traditionnel. Cela se passe dans le village Kingani. Au vue des ruptures permanentes de stock (farine, levure) et les jours du dimanche où le boulangé ne vend pas le pain, on estime à 15 fois par mois le nombre des jours qu'il fabrique le pain. Les recettes journalières issues de la vente de pain sont de 4.500 F.CFA en moyenne. Elles sont estimées à 67.500F.CFA par mois et environ 810.000 F.CFA par an.

d) Vente de l'huile de palme à Bambama et Zanaga

Cette activité est menée dans le village Kingani, essentiellement par les jeunes. Une quantité importante d'huile produite est acheminée vers les districts de Bambama ou de Zanaga pour être vendue. La production individuelle est estimée à 50 litres tous les 15 jours. Le prix de vente du litre dans ces districts est de 500 F.CFA. La recette mensuelle de cette vente est estimée à 50.000 F.CFA. Les frais de charges liés au transport non compris.

e) vente des produits de cueillette : feuilles de « foumbou » et de « Marantaceae »

Ces deux produits de cueillette destinés à la commercialisation, constituent les principales sources de revenus des femmes pygmées. Ces dernières reçoivent des commandes des commerçants venant des grands centres (Komono, Sibiti). Elles vendent en moyenne 2 sacs de « foumbou » par mois à raison de 5.000 F.CFA par sac, soit un revenu mensuel de 10.000 F.CFA. De plus les recettes occasionnelles de la vente de « foumbou » en détail (50 F.CFA le paquet) peuvent être estimées entre 13.000 et 15.000 F.CFA par mois.

f) exploitation d'une buvette et la vente des produits de première nécessité

Quatre (4) buvettes faisant en même temps office d'alimentation ont été recensées dans la zone d'étude. Deux (2) au village Kingani, un (1) à Ngonaka et un (1) à Mouetché. Selon les propriétaires des bistrots, les bénéfices nets de leur vente varient entre 25.000 et 30.000 F.CFA par mois. Le revenu annuel varie ainsi entre 300.000 et 360.000 F.CFA.

Le tableau ci-après récapitule les revenus annuels moyen générés par les principales activités de productions :

Tableau 19 : récapitulatif des revenus moyens générés par les principales activités identifiées.

Produits

Producteurs

Revenus annuels moyens par producteur
(F.CFA)

Manioc

Femmes

172.800

Arachide

Femmes

45.000

Lungwuila

Hommes

172.800

Boungada

Femmes

240.000

Tombé

Hommes

360.000

Huile de palme

Femme / Hommes.

250.000

Beignets

Femmes

510.000

Savon local

Hommes

216.000

Pain

Hommes

810.000

Buvette et boutique

Hommes

330.000

Gnetum et marantacées

Femmes pygmées

120.000

Source : donnée de l'enquête

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille