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Contribution à  l'analyse de la dimension sociale d'un plan d'aménagement forestier au Congo. Cas de l'UFE GOUONGO dans les districts de Komono et Zanaga (Département de la Lékoumou )en RDC

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par Yvon Loà¯c KIMINOU-KIA-BIKINDOU
Université Marien Ngouabi - Ingénieur de développement rural 2009
  

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7.2. Mesures liées à la coexistence des différentes fonctions et usages de l'espace et des ressources naturelles de l'UFE GOUONGO

Dans le cadre de l'amélioration des rapports entre l'entreprise et les populations riveraines, ainsi qu'une gestion rationnelle des ressources naturelles, il serait souhaitable de mettre en oeuvre les mesures ci-après :

a) mesure à mettre en oeuvre pour réduire ou compenser les impacts négatifs de l'activité forestière sur le bien-être des populations : par exemple, l'ouverture d'une route, outre les impacts positifs non négligeables pour la population, peut créer de nombreux désagréments, nuisances, voire risques pour la population (la destruction d'arbres fruitiers et cultures, risques élevés d'accidents avec les grumiers, poussière intense qui a une incidence sur les affections broncho-pulmonaires, etc.). La réduction et/ou la compensation de ces impacts négatifs engagent directement l'entreprise.

Autre exemple : dans les sites sacrés identifiés (Mounguélé, Moala, Foyi, l'ancien village Yananga Batéké), des mesures exceptionnelles doivent être prises pour les protéger. L'entreprise doit en être impliquée.

b) mesure à mettre en oeuvre pour encourager les populations à des pratiques de gestion durable des ressources naturelles de l'UFE : il s'agit essentiellement des mesures de lutte contre le braconnage, le commerce illégal de la viande de chasse, l'abattage et le sciage du bois d'oeuvre. Ces mesures relèvent d'un engagement partagé entre les différents usagers et acteurs (populations riveraines de l'UFE, services forestiers, services liés à l'aménagement du territoire, ONG, projets de développement, etc.).

7.3. Contribution au développement local par le financement d'infrastructures et d'équipements sociaux collectifs au bénéfice des populations riveraines de l'UFE

Comme le souligne ATIBT (2005), le domaine de la contribution sociale de l'entreprise relève théoriquement des compétences et des missions de l'Etat. La société SICOFOR n'a aucun mandat et aucune responsabilité quant à l'affectation et la mise en oeuvre de cette contribution sociale directe liée à la fiscalité forestière. Seul l'Etat est maître d'ouvrage, garant et responsable de l'élaboration et des modalités d'utilisation et de gestion de recettes fiscales, argent public.

Néanmoins, le faible impact constaté de la fiscalité sur le développement local oblige la société SICOFOR à construire des infrastructures et équipements sociaux au profit des populations locales. Elle le fait pour assurer « la paix sociale » nécessaire à la durabilité de son activité industrielle, ou simplement pour assurer son accès à la ressource. Il en va de son strict intérêt économique.

Outre les dispositions prévues et conclues dans le cahier des charges entre le MEF et la société SICOFOR, le constat réalisé sur le terrain nous à conduit à confectionner avec le concours des populations des villages enquêtés un cahier de charges comprenant les doléances prioritaires ci-après, soumis a l'entreprise :

a) doléances des populations de Mouetché

- construction d'une 3ème salle de classe équipée en table-bancs à l'école primaire ; - construction d'une case de passage ;

- construction d'un forage d'eau ;

- entretien permanent de la route Mouetché-Komono ;

- entretien du pont sur la rivière GOUONGO.

b) doléances des populations de Kingani

- fourniture permanente de médicaments au CSI ;

- construction d'un marché approprié ;

- fourniture permanente de carburant et lubrifiant pour l'électrification du CSI et l'éclairage public ;

- construction d'une case de passage ;

- don d'un pressoir moderne pour la fabrication d'huile de palme ;

- entretien permanent de la route Lissengui-Lefoutou ;

- embauche des enfants du village.

c) doléances des populations de Douakani

- remplacement total de la toiture à l'école primaire, réfection des portes et fenêtres, reprise de l'ardoise sur les tableaux, don de table-bancs ;

- construction de deux cases pour les enseignants ;

- construction d'un forage et d'un puits d'eau dans le village ;

- construction d'un marché approprié ;

- don d'une tronçonneuse destinée à l'abattage lors des travaux champêtres ; - entretien permanent de la route Lissengui-Lefoutou ;

- embauche des enfants du village au sein de l'entreprise.

d) doléances des populations de Ngonaka

- ravitaillement permanent en médicaments au CSI ;

- entretien permanent de la route Mouetché-Komono ;

- entretien du pont de la Ngimi ;

- don d'une tronçonneuse destinée à l'abattage lors des travaux champêtres ; - construction d'un marché approprié ;

- collège de Ngonaka : appui à l'achèvement des travaux de construction.

e) doléances des populations de Mokina

- construction de deux salles de classes à l'école primaire ;

- réfection de la toiture et des ouvertures (portes, fenêtres) à l'école primaire ; - construction d'une case de passage équipée (lits, matelas, chaises, tables) ; - réfection du puits d'eau construit par IRC.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery