III.3. Caractéristiques des structures
visitées et profil des responsables de suivi-évaluation
III.3.1.Caractéristiques des structures
visitées
Au cours de notre enquête terrain, nous avons
noté que les structures interviewées varient en fonction de leur
volume d'activités. On y rencontre des structures qui ont
exécuté plusieurs projets (programme) et d'autres qui n'ont
exécuté qu'un seul projet. Aussi, nous avons rencontré des
structures de niveau 1 : celles qui ont des bénéficiaires dont
l'effectif est compris entre 0 à 250, de niveau 2 : celles qui ont des
bénéficiaires dont l'effectif est comprises entre 251 à
500 et de niveau 3 : les associations qui ont des bénéficiaires
de plus de 501. Dans l'ensemble la taille des
structure varient en fonction du nombre de PVVIH suivit ou du
volume d'activité développé par l'association.
Aussi, ces structures ont des expériences diverses dans la
prise en charge communautaire du VIH qui va de 2 à 10 ans.
Les structures qui ont une expérience de 4 à 10
ans sont pour la plus part classé niveau 2 ou 3 selon la classification
du PAMAC. Ces structures rencontrent moins de difficultés dans la mise
en oeuvre de leurs activités. La réussite de leurs
activités est surtout liée au bénéfice de la
capitalisation de leurs expériences et surtout de leur participation
à plusieurs sessions de formation sur le renforcement des
capacités des acteurs à la prise en charge communautaire,
organisé par le PAMAC ou par d'autres partenaires. Aussi, on y rencontre
moins de mobilité des agents affectées à la prise en
charge contrairement aux associations qui ont moins d'expérience. Cette
situation est également renforcée par le fait que les structures
qui ont plus d'expériences disposent d'autres partenaires techniques et
financiers qui les appuient dans la prise en charge communautaire du VIH outre
que le PAMAC.
Les structures qui ont une expérience comprise entre 0
et 3 ans dans la prise en charge communautaire sont pour la plus part
classée niveau 1 selon les critères de classification du PAMAC.
Cela à donc des conséquences sur les activités de prise en
charge communautaire.
Le manque de solides expériences a des
répercussions sur les prestations de ces structures. Aussi, on y
rencontre par moment une certaine mobilité du personnel affectée
à la prise en charge communautaire et cela se répercute sur les
activités. Aussi, la plus part de ces structures n'ont pas encore
bénéficié de plus de formation pour renforcer la
qualité de leurs prestations. Outre le PAMAC, ces structures n'ont pas
d'autres partenaires financiers qui les accompagnent pour la mise en oeuvre des
activités de prise en charge.
L'expérience du partenariat avec le PAMAC dans la prise
en charge communautaire du VIH va également de deux (2) à huit
(8) ans. En effet, le PAMAC a débuté le sous-programme. Les
premières associations à avoir développé avec le
PAMAC dans la prise en charge communautaire du VIH totalisent à nos
jours huit (8) années d'expérience environ.
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