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Réflexions pour l'organisation du fonds documentaire du SDCOM de l'OEF

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par Djossè Roméo Valérien TESSY
Université d'Abomey- Calavi au Bénin - Diplôme de technicien supérieur 2012
  

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Paragraphe 2 : Analyse des données, vérification des hypothèses et établissement du diagnostic.

I- Analyse des données

L'entrevue avec le spécialiste de l'information documentaire, responsable du SDCOM a permis de connaître les raisons qui justifient le fait que le fonds documentaire n'ait pas connu un début de traitement. Le choix d'outils de traitement est le résultat d'un long processus. Il faut pour le spécialiste, avoir les possibilités pour le faire et tenir compte des objectifs que ses supérieurs envisagent d'atteindre pour son service. Ainsi, ce choix non opéré des outils

de traitement des documents justifie le constat effectué sur les lieux. Les tâches prioritaires fixées au spécialiste par son supérieur hiérarchique relèvent de la communication institutionnelle. En effet, l'historique de l'OEF nous révèle que l'institution a réellement commencé ses activités en 2008. Le spécialiste, quant à lui, a été recruté en novembre 2010. De ce fait, l'OEF s'inscrivait dans une démarche de recherche d'une image et d'une notoriété auprès de ses administrés et aussi, du pouvoir public qui l'a créé. Ceci s'est concrétisé par le recrutement d'un « Documentaliste - Spécialiste en communication multimédia ».

II- Vérification des hypothèses et établissement d'un diagnostic

Ce spécialiste devait s'occuper de la mise à jour du site internet de l'observatoire, en y mettant les comptes-rendus d'activités, les rapports ou documents publiés par l'OEF. Il devait aussi, comme l'indiquent les missions qui lui étaient assignées, s'occuper en priorité des séances de communication sociale qu'organise l'OEF à l'endroit des usagers des informations qu'il produit. Ces différentes raisons confirment que l'inexistence d'outils de traitement documentaire est due à la primauté accordée à la communication institutionnelle sur la documentation.

De l'entretien effectué, il ressort également que les causes du problème de l'inexistence d'un SIGB sont aussi liées aux missions circonstancielles du SDCOM et l'impossibilité de pouvoir effectuer un choix de SIGB. Les documents n'ayant pas fait l'objet d'une attention particulière de la part du spécialiste, en dehors du registre manuel disponible, ils n'ont pu être traités. Le début de traitement intellectuel du fonds aurait permis de sélectionner le logiciel adapté à l'enregistrement des documents dans la base de données à

créer. Ainsi, l'absence d'un début de traitement intellectuel des documents justifie l'inexistence d'une base de données documentaire.

La collecte des données, leur analyse et la vérification des hypothèses permettent de dresser le diagnostic présenté dans le tableau ci-après :

Problèmes spécifiques

Diagnostics établis

01

Non-traitement du fonds

documentaire.

La communication institutionnelle comme tâche assignée au spécialiste de l'information documentaire et ayant primé sur toutes ses autres préoccupations confirme

l'inexistence des outils de
traitement.

02

Inexistence d'une base de

données documentaire
informatisée.

Le fonds documentaire du SDCOM n'ayant pas connu un début de traitement intellectuel, le choix nonopéré d'un SIGB s'explique.

Tableau n° 4 : Diagnostic de l'étude

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