1.3. Hypothèse fondamentale
La marginalisation des jeunes dans les quartiers
défavorisés est due consécutivement à leur
trajectoire scolaire mouvementé et difficile. En fonction de leur milieu
d'origine sociale certains de ces jeunes ont connu le décrochage qui a
son tour les empêchent d'intégrer d'autre structure de la
société. Ne pouvant continuer leur processus de socialisation,
d'autres deviennent, soient des déviantä soient des
délinquants asservis par les normes des groupes auxquelles ils
appartiennent. Cette marginalité des jeunes dans l'aire
métropolitaine de Port-au-Prince s'explique par leur condition de vie,
de sous-culture et de précarité économique.
1.4. Les objectifs de la recherche
Objectif général
Étudier le phénomène de la
marginalité des jeunes à Port-au-Prince, en fournissant des
éléments d'explication pouvant servir de possibilités
politico-sociales en matière d'intégration.
Objectifs spécifiques
Dresser un inventaire en analysant le phénomène
de la marginalité juvénile dans des quartiers de la zone
métropolitaine de Port-au-Prince, en fonction de la trajectoire scolaire
de ce dernier, compte tenu de leur histoire de vie.
1.5. Justification
Notre présent travail s'inscrit dans le cadre d'une
importante contribution à la réalisation d'un problème
exaspérant, tant dans les pays pauvres ou sous-développés
que dans les pays riches ou avancés. Ici, dans un pays comme Haïti,
la marginalisation des jeunes fait l'objet d'une vive précarité
à double volet : culturel et économique. En effet, la
façon de penser est devenue différente : les jeunes se trouvent
en face d'une nouvelle mode de socialisation c'est ce que l'on appelle ; une
socialisation marginale, d'où ils trouvent leur propre
solidarité.
En outre, dans une situation caractérisée par la
forte précarité, les jeunes inventent leur propre culture et
s'identifient à leur propre catégorie. Par rapport, à la
norme conventionnellement admise, il s'agit d'une entité pris dans un
contexte situationnel et conjoncturel. De ce fait, les jeunes ou encore les
jeunes jugés « marginaux » font partie d'une catégorie
spécifique. Aujourd'hui, le sujet est justement ressenti et
analysé comme si les recherches méritent d'être poursuivies
et diffusées de manière systématique. Selon la logique
optimiste du postulat scientifique : « un problème identifié
est à moitié résolu ». Disons de l'ampleur de ce
phénomène que toutes les conditions sont réunies pour une
mise en oeuvre concrète et efficace de projets en faveur d'une vie
harmonieuse des jeunes dans l'aire métropolitaine de Port-au-Prince. Ce
qui justifie le choix de ce sujet est lié au fait que nous aimerions
voir que ces jeunes intègrent la société.
Il reste à joindre la dimension d'une politique
concertée et coordonnée qui s'inscrit dans la durée, en
fonction du temps de l'échelle des jeunes. Notre intérêt,
ici est de penser à une intégration totale dans cette
société en créant des centres ou institutions
spécialisées ou en essayant de faire ce qui les aide par la suite
à construire leurs citoyennetés.
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