2.1.3. Inventaires et identification des arbres
Tous les arbres dont la hauteur totale est supérieure
à 20 m ont été inventoriés et
considérés comme appartenant à la strate E+A. Et ceux dont
la hauteur est comprise entre 6 et 20 m étaient considérés
dans la strate Ad (Senterre, 2005).
Le diamètre pour chaque individu a été
obtenu par la mesure au DBHmètre à 1,30 m. Cette hauteur à
été obtenu en utilisant un bâton de 1,30 de hauteur. En
principe, le diamètre minimum d'inventaire forestier est de 10 cm ;
étant donné l'importance accordée aux strates dans cette
étude, les individus dont le diamètre est inferieur à 10
cm étaient également pris en compte dès lors qu'ils
dépassaient 5 m de hauteur.
Etant donné que des problèmes de mesure de Dbh
se posent assez régulièrement en forêt dense humide lorsque
les arbres présentent des accotements ailés, des racines
contreforts et échasses, les mesures étaient faites au-dessus de
ces adaptations comme prévue par la méthodologie pour les
inventaires forestiers (Rondeux, 1999).
L'identification des arbres a été
réalisée sur le terrain grâce à la combinaison des
caractères végétatifs observés sur le terrain :
· la forme générale du tronc à la base
(cylindrique, avec contreforts ou échasses) ;
· texture de l'écorce ;
· couleur de l'entaille (ocre, rouge, brune, jaune,.....)
;
· le goût de l'écorce ;
· odeur (ail, essence, térébenthine,..) ;
· exsudation (latex jaune, orange, blanc,
résine,...) ;
· type des feuilles et forme ;
· ramification de l'arbre, le fût et le port.
Chaque arbre inventorié et identifié était
marqué en peinture de couleur noire, un signe de trois croix
marqué sur chaque pied permet de le distinguer dans le dispositif.
Malgré la bonne connaissance des essences
forestières de la région des identificateurs, la confection d'un
herbier constitué des fragments des plantes fertiles étaient
importante pour certifier la détermination faite sur le terrain dans un
Herbarium. Cet herbier numéroté constitue la collection AMANI et
dont le double est déposé à l'Herbarium de
l'Université Libre de Bruxelles (BRLU). Quelques ouvrages nous ont aussi
aidé à l'identification ; notamment : Tailfer (1989), Wilks &
al. (2000), Pauwels (1993), Poorter & al. (2004)
Nshimba (2005). Le catalogue informatisé de Lejoly &
al. (1988) nous a aidés pour l'orthographe des noms
scientifiques.
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