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Typologie des forêts denses des environs de Kisangani en RDC par une méthode d'analyse phytosociologique multistrate

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par Janvier LISINGO WA LISINGO
Université de Kisangani RDC - Diplôme d'études approfondies (DEA ) en gestion de la biodiversité et aménagement forestier durable 2009
  

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0.3. Considérations générales sur la notion de typologie en milieu forestier tropical

Les principes fondamentaux de la typologie des forêts tropicales reposent d'une manière générale sur leur structure, leur physionomie, leur composition spécifique, leur abondance des taxons et sur les différentes phénophases qui y règlent la survie des espèces qui s'y développent.

Bien que ces différences aient été mises en évidences pour caractériser ces forêts, il se dégage un constat curieux d'un noyau floristique identique, qu'on retrouve dans presque tous les types forestiers en Afrique centrale et qui constitue un fond floristique commun.

La difficulté dans la définition typologique de ce milieu forestier comme le constatent Lebrun et Gilbert (1954), repose dans les variations incessantes observées dans sa composition floristique dues à une grande hétérogénéité spatiale.

A cette hétérogénéité spatiale dans la composition floristique, s'ajoutent également des causes de variations d'ordre climatique, physiographique et édaphique qui caractérisent les peuplements forestiers tropicaux en plusieurs microhabitats structurés, résultant de l'influence environnementale caractérisant chaque type forestier. Ce qui se traduit par des individualités dans la composition floristique et la structure de ces forêts (Fournier et Sasson, 1983 ; Schnell, 1976 ; Schnell 1987) le long des gradients écologiques tels que l'altitude (Bouxin, 1977 ; Senterre, 2005), de facteurs édaphiques (nature et texture) et topographiques (Parmentier, 2003, Nshimba, 2005), ou de la distance qui sépare deux entités floristiques (Chapman & al. 1997).

En typologie, l'approche phytosociologique sigmatique explique la manière dont les plantes s'associent dans le temps et dans l'espace pour composer les différentes entités de la végétation. Les populations d'espèces végétales qui exploitent un même habitat naturel ou biotope, constituent les unités phytocénotiques dont la phytosociologie cherche à décrire la composition et les variations floristiques (Senterre, 2005 ; Nshimba, 2008). Cette approche constitue un soubassement théorique pour le développement des outils pratiques de la typologie des forêts denses tropicales. Mais comme le démontre les auteurs précités, cette approche a montré ses limites car étant purement descriptif.

D'où la nécessité d'une approche plus globalisante connue sous le nom de la phytosociologie synusiale intégrée (Gillet, 2000). Cette approche s'attache non seulement à la physionomie, mais aussi à l'organisation spatiale des composantes et à leur capacité à s'organiser en communauté. C'est-à-dire qu'elle met l'accent sur la tendance de certaines espèces à vivre ensemble, non pas dans un même site, mais dans un même type de milieu. Ces espèces forment ce que Senterre définit comme « élément écologique ».

vue fonctionnel et regroupent des espèces qui vivent ensemble et qui partagent des stratégies de vie similaires (Gillet, 2000).

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