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Gestion communautaire de l?hydraulique villageoise a dandjihouhoue : notion de bien d?interêt collectif

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par Xavier SEHO
INJEPS / UNIVERSITE D'ABOMEY CALAVI - Administrateur d'Action Sociale et Culturelle 2009
  

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1.2. CONTEXTE SOCIOPOLITIQUE

En l'absence, jusqu'à un passé récent, de l'expérience municipale et d'une politique nationale de l'eau, l'institution de la chefferie s'est enracinée dans plusieurs moeurs et occupe toute la place. Héritée de la colonisation, cette chefferie administrative locale pose plusieurs problèmes notamment celui de la contestation de la légitimité des pouvoirs. Généralement deux camps naissent dans les villages et les uns contestent le pouvoir des autres.

Il faut aussi noter l'absence d'une culture du `'bien public''. On a longtemps considéré que seul le chef pouvait représenter le bien public. Il y a donc un désengagement des autres puisque le bien public pouvait se confondre au chef. Le contexte sociopolitique actuel quant à lui présente la décentralisation comme un moyen de gestion à la base de l'enjeu que constitue l'hydraulique villageoise dans les actions de développement.

1.3. LE CONTEXTE DES ACTIONS DE DEVELOPPEMENT

Les projets se réclament désormais d'une approche participative dans tous les domaines (santé, agriculture, microcrédits, hydraulique villageoise). Ces projets interviennent souvent en action conjuguée dans les villages et sont perçus par les villageois comme une opportunité de ressources qu'il ne faut pas laisser passer. Il arrive que les populations se voient déjà outillées parce qu'ayant reçu les mêmes formations de plusieurs projets différents. De même, un apport financier et la main d'oeuvre sont de plus en plus demandés aux populations locales. Dès lors, les problèmes surgissent au cours des collectes de la participation financière exigée pour la réalisation de l'ouvrage.

1.4. LE CONTEXTE GENERAL DES OUVRAGES HYDRAULIQUES

Les puits étaient privés mais à usage public. L'accès est libre et gratuit. Son entretien revient aux bonnes volontés. Puis après ce fut la période des puits cimentés construits par l'Etat qui en assurait la maintenance et de fait la gratuité. Les premiers forages à motricités humaines ont relevé aux yeux de tous les bénéficiaires du même registre. Les premières pannes ont soulevé le problème de la réparation. Mais face à la défaillance de l'Etat, les chefs qui en étaient capables ont sollicité aux près des villageois des cotisations pour payer les réparations. Les ouvrages ont connu une modernisation qui a influé sur les modes de gestion et aujourd'hui on parle de comités de gestion. Ces comités ont une aide technique qui vient des Organisations Non Gouvernementales ONG et partenaires intervenant dans les communes rurales. Le constat reste quand même peu reluisant ce qui pose la problématique de la gestion communautaire de l'hydraulique villageoise et de la notion de l'intérêt public.4(*) Cette problématique épouse celle de la décentralisation et interpelle les élus locaux sur la question de la gestion locale des biens collectifs.

Il convient donc de définir un cadrage du travail dans une partie qui comprendra également la problématisation.

* 4 Notion abordée par Jean-Pierre Olivier de Sardan et Elhadji Dagobi dans le magazine politique africaine, n°80-décembre 2000

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld