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Problématique de financement du secteur agricole dans la province du sud Kivu ( RDC)

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par Safanto LUKENDO BULONGO
Université ouverte/ campus de Bukavu RDC - Licence en développement communautaire, option: gestion et administration de projets 2007
  

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d). AJABU BIHIMANA Destin, Stratégies pour une politique agricole intégrée dans la collectivité des Bafuliru.

Dans son mémoire, AJABU Destin constate que bien qu'ayant bénéficié d'une

succession des tentatives d'encadrement de sa population par des ONGs, la

collectivité des Bafuliru déplore à ces jours :

- L'insuffisance des superficies consacrées aux cultures à cause de

l'accroissement du nombre des exploitants agricoles ;

- La perte de la fertilité du sol ;

- Les aléas climatiques (prolongation de la saison sèche) ;

- L'insuffisance d'intrants agricoles (outils aratoires et semences) ;

- La destruction des cultures par les animaux en divagation ;

- Le délabrement des réseaux d'irrigation ;

- Le faible encadrement technique par les services de l'Etat et des ONGs ;

- L'insuffisance des capitaux (absence de crédit agricole) ;

- Le faible rendement agricole.

Au vu de ce tableau sombre, l'auteur se pose la question de savoir ce qu'il faut faire pour pouvoir assurer la productivité du travail agricole en vue d'accroître les revenus des agriculteurs de la collectivité des Bafuliru.

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- La distribution des terres de réserve qui ont gardé leur fertilité aux pauvres paysans ;

- L'intégration des systèmes de production agricole qui prennent en compte : l'agroforesterie, l'intégration agriculture - élevage - pisciculture, la mise en oeuvre des systèmes de production intégrée ;

- L'amélioration des infrastructures agricoles notamment les infrastructures d'irrigation et les infrastructures routières de desserte agricole ;

- La mise en place de petites entreprises agro - alimentaires ;

- La formation - information pour une participation active des paysans ;

- Le crédit rural offrant aux agriculteurs la possibilité de s'équiper, de s'approvisionner et de s'informer pour produire et écouler les excédants obtenus.

L'auteur note que la gestion de ce crédit rural sera confiée à un comité constitué par les représentants des autorités coutumières, autorités politico - administratives, ONG internationales, des ILD et des agriculteurs.

Ce comité aura entre autres attributions : la gestion de fonds de crédit, l'étude des besoins des paysans en crédit, la formation des paysans en gestion de crédit, l'octroi des crédits aux paysans et le suivi de crédit.

e). Karemera Kahirwa Protais, Intégration dans le processus de production vivrière d'un système de communication et de crédit agricole assisté au Rwanda

Les problèmes de surpeuplement, de raréfaction quantitative des terres, de surexploitation, d'érosion et d'appauvrissement du sol ont fait tomber le Rwanda dans un état d'insuffisance alimentaire.

Pour y faire face, le gouvernement Rwandais a mis en place, en 1982, une politique nationale dénommée : « stratégies alimentaires » dont l'orientation principale était l'intensification de la production agricole par le recours généralisé aux intrants caractéristiques d'une agriculture moderne.

Cette politique a conduit à l'élaboration du « programme national intrants » chargé de l'approvisionnement, de la vulgarisation et de la diffusion des semences améliorées, des engrais, des pesticides, de l'outillage agricole, etc, en faveur des paysans.

Cependant, note l'auteur, la mise en application de ce programme se heurte lui-même à des problèmes. D'une part, les paysans manquent de l'argent pour acquérir des intrants nécessaires leur proposés, mais aussi, d'autre part, les vulgarisateurs n'arrivent pas à fournir aux paysans une information persuasive, une formation technique et une éducation suffisantes.

Pour compléter les efforts du gouvernement, l'auteur propose la mise en place d'un système de communication et de crédit agricole assisté dans le cadre du programme national intrants en faveur des paysans.

A travers ce système, on devra : (1) assurer la formation technique et déontologique des vulgarisateurs et des animateurs locaux pour avoir un personnel capable d'établir des contacts sans heurts avec les paysans ; (2) assurer la formation

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technique et éducation psychologique et coopérative des paysans grâce à une animation conscientisante, à des visites de démonstration et de suivi, et à l'alphabétisation fonctionnelle ; (3) inciter les agriculteurs à élaborer des projets d'amélioration foncière et de leurs conditions de vie ainsi qu'à leur assurer à temps voulu l'assistance financière et technique nécessaire ; (4) amener les paysans à acquérir l'esprit de travail en équipe.

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