Paragraphe2 : Les  mesures  répressives.
Il  s'agit  essentiellement  du  blâme  ( A)  et  de 
l'exclusion  (  B) 
                             A  /  Le  blâme
Cette  mesure est destinée  à  être 
appliquée  aux  situations  de  fait ,objet  d'une  volonté 
manifeste  de  nuire  aux  intérêts  de  l'institution. Cela  peut
 prendre  la  forme  d'une  diffusion  écrite à toutes  les 
institutions  du  secteur  de  la  micro finance .Il  en  est  ainsi au  regard
 des  dispositions  du  code  de  déontologie  des  institutions  de 
micro finance  du  Bénin. 
Il  faut   toutefois  signaler  que  cette  forme  de 
sanction  n'est  destinée qu'aux  institutions  elles  mêmes
.Etant  donné  le  tort  que  cette  mesure  peut  porter  à  une
 institution, elle  est  déclinée  avec  parcimonie. Cela 
résulte  du  fait  que  le  secteur  est  fragile  et  les  inter
actions  nombreuses. 
                                 B  /  L'exclusion
Cette  sanction  touche  en  général  les 
sociétaires .On  se  place  ici  dans  la  logique  où  un 
sociétaire ne  remplit   plus  ses  obligations dans  le  cadre  de  la 
mission  qui  lui  est  confiée en  vertu  du principe  de 
participation. 
En  principe, les  cas  d'exclusion  sont  rares  dans  les 
faits. L'exclusion  ne  peut être  prononcée que  pour  des 
infractions  d'une  gravité telle  qu'on  ne  saurait  laisser  leurs 
auteurs profiter  des  avantages  qu'offre  le  lien  commun. 
Il  faut  aussi  signaler  qu'à  l'échelle  des 
dirigeants  ,l'exclusion  s'analyse  en  une  destitution 
Dans  tous  les  cas,le  mis  en  cause  a  droit  à
être  entendu et  à  formuler  ses  observations  par 
écrit  devant  le  comité  d'éthique. 
Il  faut  ajouter  que  les  manquements  aux  normes 
déontologiques  peuvent  en  même  temps  être  constitutifs
de  fautes  passibles  de  sanctions  disciplinaires. Dans  ce  cas  cette 
sanction est  prise  à  l'endroit  du  dirigeant  responsable  par  la
Commission  Bancaire 
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