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Analyse numérique des contraintes résiduelles dans les structures assemblées par soudage "cas des pipelines en acier à  haut grade"

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par Soufyane BELHENINI
Université Djilali Liabes de Sidi Bel Abbés ( Algérie) - Magister en génie mécanique, option: mécanique des matériaux avancés 2009
  

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CONCLUSIONS

Le travail présenté dans ce mémoire a porté sur la mise en place d'une modélisation numérique du procédé de soudage d'un pipeline en acier à haut grade. Cette opération de soudage entraine naturellement une déformation de la pièce autour de la zone d'assemblage et conduit ainsi à la création des contraintes résiduelles. La description d'un tel procédé de soudage s'appuie sur des considérations multiphysiques rendant sa compréhension complexe et par conséquent sa modélisation.

La prédiction des contraintes et des distorsions résiduelles est difficile et reste un enjeu majeur pour les industriels. Elle nécessite une modélisation numérique des équations différentielles aux dérivées partielles qui définissent les phénomènes thermomécaniques, qui surgissent lors du processus de soudage. L'analyse tridimensionnelle et le type de maillage de la structure entraînent des temps de calcul déraisonnables, ce qui nous a poussés à choisir des modèles géométriques en deux dimensions.

Le but de cette étude est la détermination par la méthode des éléments finis des contraintes et des distorsions résiduelles, sans tenir compte des modifications métallurgiques. Le champ de contraintes internes d'origine thermique et celui de déplacements sont par ailleurs assez sensibles à la variation des propriétés mécaniques et physiques en fonction de la température.

Le travail ainsi présenté est subdivisé en deux grands volets, le premier est consacré à une recherche bibliographique, qui nous a permis de définir les paramètres de soudage, l'origine des contraintes et des distorsions résiduelles, le deuxième volet a pour objectif l'analyse des contraintes internes et des distorsions sous l'effet du nombre de passes de soudage, les résultats obtenus numériquement permettent de tirer les conclusions suivantes :

Le temps consacré à la phase de chauffage varie proportionnellement à la vitesse de la torche de soudure. La valeur maximale de la température est obtenue dans le bain fondu, puis elle décroit progressivement jusqu'à la température ambiante dans les zones les plus froides.

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Conclusion générale

Le soudage à l'arc d'une tubulure engendre des contraintes résiduelles d'origine thermique. Leurs valeurs maximales sont localisées au niveau de la zone affectée thermiquement (ZAT), la partie limitrophe du bain fondu. Au-delà de cette zone dite critique, elles sont négligeables. On note que la partie extérieure du cylindre est soumise à un champ de contraintes internes d'origine thermique plus élevé que celui de la partie intérieure. En fait, les contraintes résiduelles au niveau de cette dernière sont relaxées par une déformation plastique traduite par un déplacement important.

Les contraintes résiduelles développées dans l'opération de soudage monopasse sont plus importantes que celles déterminées numériquement dans le soudage multipasses. En effet, les résultats actuels ont montré que la première passe du soudage multipasses engendre les contraintes et les distorsions les plus significatives. Chaque passe est considérée comme un traitement thermique sur la passe qui la précède conduisant ainsi à une minimisation des contraintes résiduelles. Dans ce cas, les contraintes internes déterminées après chaque passe sont nommées des contraintes résiduelles instantanées.

Pour minimiser davantage les contraintes et les distorsions résiduelles il est nécessaire d'augmenter le nombre de passes de soudage. Les conduites des centrales nucléaires par exemple sont soudées avec une centaine de passes et dans le but de réduire le temps de calcul numérique, les auteurs s'intéressent seulement à la première passe. Cette première passe présente le danger majeur parce que les contraintes résiduelles atteignent des valeurs maximales.

Les résultats actuels pouvant être complétés par de nombreuses autres comparaissons avec des résultats de la littérature.

En fin cette étude nous a permis de nous familiariser avec le code de calcul ANSYS. Elle présente une première étape d'un projet de recherche visant en finalité à analyser le comportement en rupture des structures assemblées par soudage sous l'effet d'un chargement thermomécanique.

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Annexe

A.1 Cycles thermiques de soudage

Le cycle thermique dans les assemblages soudées joue un rôle prépondérant dans les performances atteintes par cet assemblages. En effet il conditionne :

? l'élaboration de la zone fondue,

? les modifications de structures dans la zone thermiquement affectée, ? l'apparition des déformations et des contraintes.

Il est donc important de maîtriser les composantes principales du soudage qui conduisent à un cycle thermique déterminé.

L'étude du cycle thermique peut se faire par :

? enregistrement in situ,

? analyse expérimentale,

? prévision analytique,

? calcul numérique.

A.1.1 Introduction

Les études relatives à la métallurgie du soudage montrent que les transformations subies au refroidissement par le métal de base dépendent de l'état initial de sa structure avant refroidissement et de la vitesse à laquelle ce refroidissement s'effectue. L'étude du cycle thermique est donc une nécessité.

L'état initial de la structure du métal dépend de la température maximale atteinte au cours du soudage et de la durée de séjour au-dessus des différentes températures de transformations structurales (Ac3 pour les aciers).

Pour caractériser la vitesse de refroidissement, on utilise la durée de refroidissement tr800-500 entre 800 et 500°c (Figure A.1). Ce paramètre est souvent le seul caractérisant l'ensemble du cycle thermique. Nous nous limiterons dans ce qui suit à l'étude de ce dernier.

90

Annexe

Figure A.1: Durée de refroidissement

A.1.2 Paramètres du cycle thermique

Les cycles thermiques dans les assemblages soudés sont provoquer : pour le chauffage par un apport de chaleur à partir de la source de soudage. Il convient dans ce cas de distinguer les sources mobiles (soudage à l'arc) et les sources fixes (soudage par point). Dans ce qui suit nous consacrerons la majeure partie aux sources mobiles, amis il convient de noter que la démarche et l'analyse sont les mêmes pour les sources stationnaires. Pour le refroidissement par une évacuation de la chaleur dégager au niveau de la source par :

? conduction dans les pièces,

? convection et rayonnement à la surface des pièces.

Dans ce qui suit, il faut considérer les pièces comme les parties froides d'un système dont la partie chaude est la soudure.

Pour un procédé de soudage donné, les paramètres exerçant une influence sur la durée

de refroidissement sont (Figure A.2) :

? les propriétés thermiques du matériau,

? la température initiales des pièces,

? la massivité de la pièce,

? l'énergie de soudage.

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Annexe

Figure A.2: facteurs du cycle thermique

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry