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Approche comparative de la liberté de circulation au sein de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) et de l'union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)

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par Ferdin Isaac ZO'O
Université de Douala - Cameroun - Diplôme d'études approfondies (DEA) 2006
  

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III - PROBLEMATIQUE

La construction communautaire et/ou l'intégration économique et juridique est un processus complexe, historique, ponctué de phases de ralentissement, de blocage et d'accélération. Ces contraintes propres à une région peuvent s'avérer substantielles. D'où l'engagement considérable des Etats de ces régions dans la recherche de stabilisation des fondements juridiques de leur entreprise, et surtout vers l'harmonisation et la production du droit au sein de ces organisations d'intégration. En d'autres termes, leurs efforts tendent vers la consolidation des assises juridiques de ces communautés considérées comme ordres juridiques communautaires ou d'intégration. Aussi une analyse qui compare les manifestations de volonté de ces organisations d'une part, la réalité pratique de ce principe d'autre part, semble incontournable en vue de relever les spécificités dans l'un et l'autre contexte. Dans cette perspective, il convient de s'interroger sur l'adéquation entre les textes positifs consacrant le principe de libre circulation et les modalités et mécanismes de mise en oeuvre desdites libertés. Quelle est la portée juridique dudit principe et son opposabilité aux Etats membres et autres acteurs des communautés concernées où prévaut l'interétatisme ? Quelles sont les éventuelles entraves à l'effectivité de la liberté de circulation des personnes et comment en venir à bout ? Les contextes socio-politiques, économiques et même sociologiques permettent-ils de traduire en termes concrets cette entreprise en édification ? La théorie dominante des droits de l'homme conçoit la liberté de circulation des personnes comme droit fondamental, et l'on se demande comment justifier théoriquement et pratiquement ce caractère fondamental et partant, la suprématie de ce droit dans les deux ordres juridiques visés. Parce que la circulation inter-étatique concerne deux ou plusieurs Etats, elle est susceptible de soulever des difficultés juridiques et politiques ardues, dans la mesure où elle met en jeu les relations entre Etats. Bien d'avantages, des échanges de populations aux statuts divers : touristes, travailleurs, réfugiés, apatrides, voyageurs en transit, étrangers étudiants, étrangers en situation irrégulière ou « sans papiers », etc. Par ailleurs, les Etats imposent des restrictions dans l'encadrement juridique de la liberté de circulation en invoquant la nécessité de sécurité ou d'ordre public, le respect des droits de l'homme ; ils disposent des pouvoirs très étendus en matière de contrôle des frontières, de limitation des entrées et par voie de corollaire, des restrictions apportées au droit d'immigration et d'établissement des individus au-delà des frontières de l'Etat dont ils sont nationaux. Quelle serait la signification réelle que revêt le terme « citoyenneté communautaire évoqué ici et là ? Comment fonder, en fin de compte ce droit de libre circulation des personnes en dehors de l'Etat c'est-à-dire dans la société internationale.

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