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Problématique de la satisfaction durable des besoins en eau autour des barrages de Fara et de Guido

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par David Luther SANOU
Université de Ouagadougou Burkina Faso - Maà®trise es géographie 2010
  

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3.3.1.3- La dégradation des digues et des berges

Dans les deux cas, les digues des barrages constituent les pistes favorites pour les hommes et les animaux. Les grands effectifs de bétail passent par les digues pour s'abreuver. Les ouvrages ne disposant pas d'aménagements propices à une bonne exploitation, les digues constituent un passage idéal pour se ravitailler directement dans les retenues. La dégradation est aussi perceptible à travers la colonisation des digues par des espèces ligneuses. Les racines de ces arbres en quête d'humidité, vont fissurer le gabion pour se frayer un passage. Ces paramètres ont de lourds effets parce que la fréquence des passages, et le poids relatifs des engins contribuent à détruire les digues déjà fragilisées par les racines des ligneux. Les conséquences probables sont les ruptures et le passage de l'eau à travers les fissures qui peuvent aussi être cause de tarissement précoce des retenues. Le poids du temps et l'absence d'entretien se perçoivent à travers l'état défectueux du déversoir du barrage de Guido (cf. photo n°8).

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Photo 8 : Vue partielle du déversoir dégradé du barrage de Guido

SANOU David Luther 2008

3.3.1.4- Les risques de pollution des eaux

La pollution serait l'introduction de polluants (des substances chimiques, génétiques ou énergétiques sous forme de bruit, de chaleur, ou de lumière) dans un environnement à tel point que ses effets deviennent nuisibles à la santé humaine, à celle des autres organismes vivants, à l'environnement ou même au climat. On appelle pollution de l'eau, toute modification chimique, physique ou biologique de la qualité de l'eau qui perturbe les conditions de vie et l'équilibre du milieu aquatique (écosystème) et compromet les utilisations de l'eau. Elle est provoquée par l'Homme (pollution anthropique) et ses activités. A ce titre on distingue les pollutions d'origine agricole, domestique, urbaine ou industrielle.

Sur les sites d'étude, la pollution est réelle et est l'effet du maraîchage, de l'élevage, de la lessive et des baignades dans les plans d'eau. Les maraîchers utilisent du fumier organique, des engrais chimiques, et des pesticides pour l'entretien des parcelles et des plantes. Ces produits utilisés en amont et sur les berges se retrouvent tous dans les retenues suite aux ruissellements. Le bétail venu se désaltérer, dépose leurs déchets dans l'eau. La proximité des villages (leur situation sur les bassins versants) et surtout du site aurifère de Guido fait que les orpailleurs viennent se laver dans le barrage en utilisant du savon et tous les déchets domestiques ont pour destination les plans d'eau. Plus loin, les pesticides utilisés dans les champs sur les bassins versants en saison pluvieuse sont dissous et charrués dans les barrages. La stagnation de cette eau favorise la prolifération de bactéries de tout genre et la concentration des polluants. Les riverains et leurs animaux courent donc des risques énormes en consommant cette eau. De plus, ces produits chimiques détruisent la faune aquatique, notamment les poissons.

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Vue cette précarité, on se demande quelle est l'avenir des activités qui dépendent des ouvrages.

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