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Du traitement des différences de change en fiscalité congolaise: cas de Kampu et associés SPRL.

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par Bosco KABENGELE KABUYA
Institut supérieur de commerce de Lubumbashi RDC - Licence en fiscalité 2011
  

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3.4. Créances et prêts / Dettes et emprunts à plus d'un an

Face à la diversité des traitements comptables sur les différences de change non réalisées ; l'Administration fiscale considère généralement que les gains et les pertes de change ne doivent être au résultat de l'exercice qu'à l'occasion des règlements financiers c'est-à-dire lors du dénouement des opérations commerciales :

o Apurement de la dette

o Recouvrement de la créance

Sont à ce titre réintégrés au bénéfice de l'exercice :

o Les pertes de change exprimées et non réalisées

Voici le tableau des différentes éventualités qui peuvent se présenter :

DIFFERENCE DE CHANGE

NATURE (PROFIT/PERTE DE CHANGE)

TRAITEMENT FISCAL

OBSERVATIONS

Perte de change

Exprimée et réalisée

Charge déductible

 

Perte de change

Exprimée et non réalisée

Charge non déductible

A réintégrer au bénéfice

Perte de change

Non exprimée (minorée)

A réintégrer au bénéfice

Dissimulation correspondante des produits

Profit de change

Exprimé et réalisé

Augmente le bénéfice

 

Profit de change

Exprimé et non réalisé

Augmente le bénéfice

Sous réserve d'une déduction en extracomptable lors de la détermination du résultat fiscal

Profit de change

Non exprimée (dissimulé)

A réintégrer au bénéfice

 

3.5. Les liquidités immédiates

Etant donné qu'aucune disposition fiscale ne contredit expressément l'approche comptable d'une part, et d'autre part du fait que dans une économie minée par hyperinflation des dépréciations de la monnaie nationale sont continues et permanentes, c'est-à-dire irréversibles et donc définitives ; il parait légitime d'intégrer au résultat de l'exercice ; les gains et les pertes de change dégagés par les comptes RME en fin d'exercice.

Sont donc réintégrés au bénéfice, les profits de change dissimulés aussi bien que les pertes de change non exprimées (minorées) en comptabilité. En effet , ces dernières sont considérées comme des faits minorés et à ce titre doivent être ajoutées au bénéfice étant entendu que la minoration des frais est le corollaire des dissimulations correspondantes des produits.

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