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Commercialisation de l'anacarde et lutte contre la pauvreté en Cote d'Ivoire. Cas de la commune de Koun Fao.

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par Issouf kouakou
Université Felix Houphouet Boigny - Master 2014
  

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7-Revue Critique de la littérature

La revue de la littérature est un élément qui confère une pertinence scientifique au travail de recherche. Elle est un texte ordonné, écrit à partir des lectures des travaux antérieurs. Il est donc nécessaire qu'un chercheur prenne connaissance de ces travaux (travaux antérieurs) qui portent sur des objets d'études comparables. C'est dans ce sens que disait Bernard de

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Chartres (2006) : « Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants. Nous voyons ainsi davantage et plus loin qu'eux, non parce que notre vue est plus aiguë ou notre taille plus haute, mais parce qu'ils nous portent en l'air de toute leur hauteur gigantesque... » Chartres (2006 P.10). Pour ce qui est de notre étude, nous pouvons regrouper les écrits autour de deux thèmes :

7-1-Contribution de l'anacarde à la lutte contre la pauvreté

La culture de l'anacarde constitue une activité économique majeure pour les populations du nord et du centre. Elle est un indicateur pertinent dans le processus de réduction de la pauvreté dans cette zone. Pour cela, il nous paraît judicieux et objectif de présenter certaines idées d'auteurs traitant du caractère économique de la filière.

En effet, dans le rapport de Koné (1995), la commercialisation de la noix de cajou, permet aux producteurs de tirer un meilleur profit de leurs efforts. Pour elle, la tournure économique qu'a prise la filière anacarde, a poussé une multitude d'acteurs à s'intéresser à cette culture, et chaque acteur y trouve son compte. Alors qu'elle était seulement au départ l'affaire des planteurs et des petits acheteurs. Elle a aussi mis en exergue la part des pouvoirs publics dans la filière qui jouent parfois un rôle d'arbitre.

Renchérissant Koné, N'guessan (1998) lui, présente la dimension économique et financière de l'anacarde. Pour lui l'anacarde procure aux paysans des revenus substantiels. Il affirme que la culture de l'anacarde est en pleine expansion et permet aux paysans d'avoir un peu d'argent pendant les périodes creuses. A titre d'exemple, en 1998, l'anacarde a procuré aux populations des savanes huit milliards de franc CFA. C'est pourquoi il le compare au café.

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Ces auteurs, s'ils ont le mérite d'élucider les retombées économiques liées à cette culture, ils n'ont pourtant pas établi de rapport entre celle-ci et les réalités inhérentes à la gestion des revenus et celles de la pauvreté.

Aussi, nous avons eu recours au rapport de SARR sur l'Analyse du secteur de l'anacarde, situation actuelle et perspective de développement (SARR, juillet 2002). Le but général de SARR était de montrer que la filière anacarde Sénégalaise, regorge de grandes potentialités. C'est dans ce sens qu'il a dit que «la filière anacarde même si elle connait des problèmes très divers, constitue un volet très sensible de l'économie mondiale en générale et celle du Sénégal en particulier» (SARR, juillet 2002 P.10).

Selon l'auteur, la culture de l'anacarde répond parfaitement dans les régions productives aux conditions de rentabilité économique et a permis aux populations et à l'économie sénégalaise de créer une richesse. L'auteur a permis de comprendre la place de la filière anacarde dans l'économie sénégalaise ainsi que son rapport sur les conditions de vie des populations. Toutefois, le rapport entre les revenus des producteurs et la manière dont ceux-ci les utilisent n'a pas été établi. Donc ne permet pas de saisir la relation entre la pauvreté et le mode de gestion des revenus de l'anacarde.

Dans cette même lancée, Tuo G, (2007) met en relief la contribution de la culture de l'anacarde dans les stratégies de luttes contre la pauvreté dans les zones de production. Pour lui, cette culture est vite devenue la principale activité économique des paysans des zones centre et nord à cause des avantages sociaux-économiques liés à l'activité. Dans toutes les zones favorables à celle-ci en terme de rendements en graine, les paysans ont adopté sa culture, dès l'instant qu'elle offrait plusieurs opportunités; celles

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notamment liées à l'amélioration de la condition de vie économique et l'offre d'un patrimoine durable.

En outre, l'auteur poursuit que « l'or brun » est un élément qui contribue à la stabilité des migrations et à la certification du bien être des producteurs.

Au delà de son apport financier, l'auteur a permis de comprendre comment cette culture peut contribuer à réduire le phénomène de l'exode rural. Par contre, il nous informe moins de l'utilisation et de la répartition des revenus sur le plan local.

A la lumière de la revue de ces documents, nous sommes à même d'affirmer que la question de la commercialisation de l'anacarde a été à divers niveaux étudiée par les chercheurs. Cependant, quel que soit l'angle sous lequel la filière a été abordée, ces auteurs ont fait ressortir la contribution de celle-ci à la lutte contre la pauvreté.

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