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Drapeaux, iconographies et géopolitique


par Simon GERMAIN-BATISSE
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Master 1 Géographie 2012
  

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CHAPITRE TROISIEME

LES RACINES DE L'ATTACHEMENT AU

DRAPEAU

I - Territoire et drapeau

Comprendre l'impact général du drapeau, le respect et la dignité qu'il inspire, l'énergie et le courage qu'il transmet, l'unité collective et la gloire passé qu'il immortalise, c'est simplement étudier la genèse et l'évolution d'une iconographie. C'est comprendre par quels processus le drapeau, dans un système iconographique national, parvient à se rendre légitime aux yeux de tous, perdurer dans le temps, devenir objet quasi sacré, et repère spatial hautement symbolique.

La première idée qui vient à l'esprit est l'association presque spontanée entre le drapeau et le territoire. On suit toujours la logique de Jean Gottmann. L'on évoquait plus haut le rapport racinaire qu'entretenait un peuple avec son territoire avec les iconographies. Le drapeau en est l'expression ultime. En effet, le drapeau comporte en lui des représentations spatiales. Par syllogisme presque inconscient, l'on associe toujours à un territoire un drapeau (n'associe-t-on pas à l'école encore maintenant un pays avec un drapeau ?). L'on pourrait même parler de carte mentale directement inspirée du drapeau. Le drapeau devient alors - en plus d'être l'opérateur d'association d'un peuple et de son territoire - un, si ce n'est LE repère spatial par excellence. J'aperçois un drapeau, je le confronte directement à mes frontières mentales, qui engendre une cartographie mentale. D'où l'expression de « cloisons dans les esprits ». Le drapeau agit donc ici comme l'agent repère entre les esprits (les hommes) et leur territoire. Le drapeau opère une territorialisation objective et subjective d'un espace. C'est là toute sa puissance.

Objective, il en va de soi tant le drapeau est présent aux postes frontières, sur les édifices publics... Subjective, dans la mesure où il enclenche un ensemble de syllogismes mentaux chez n'importe quel individu, avec comme fin ultime la sensation unique d'être sur son propre territoire qu'il faut interdire aux autres, ou plutôt le filtrer. Le territoire se substitue objectivement et subjectivement aux drapeaux, aux iconographies. C'est tout le sens de la pensée de Jean Gottmann : « donner un sentiment entre la nation et le territoire »1.

II - Drapeau et désir territorial

Jean Gottmann évoque l'inévitable besoin de stabilité d'une société, parallèlement, il est difficile d'imaginer une société humaine sans drapeau. Derrière ces deux constantes se cache

1 JEAN GOTTMANN, 1952 : 220

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l'original pouvoir du drapeau : le drapeau se situe en amont et en aval de l'évolution des sociétés, de l'origine à l'achèvement en passant par les accrochages de l'Histoire. Il est le fidèle représentant des évolutions de chaque société. Et c'est parce que le drapeau est l'indéfectible fidèle de bout en bout des sociétés humaines, qu'il en devient pour les hommes leur absolu représentant. Ce constant report au drapeau pour les hommes, correspond au désir permanent d'être, ou de posséder un lieu à soi, son propre territoire.

Le territoire est l'ultime preuve d'intégrité physique des hommes. Il faut avoir son propre territoire. Mais à quoi ce « désir de territoire »1 correspond-il ? Ce désir de territoire répond en vérité à des besoins. Le premier est économique : posséder un territoire, c'est posséder ses richesses. Le second est d'ordre culturel : le territoire représente la propriété. Le troisième est purement stratégique : posséder un territoire est une expression de la puissance. Posséder un territoire perdu, c'est renouer avec un passé glorieux ou un temps jugée brillant. Mais surtout, posséder un territoire, c'est la possibilité de pouvoir s'épanouir. Le territoire est repère psychologique de l'Homme. S'il en possède un, où encore s'il en aperçoit un qui lui est familier, l'Homme se rassure. Enfin, le besoin de territoire obéit également à une logique de sécurité : si j'ai un territoire, si je me situe sur mon territoire, on ne peut pas m'en faire départir à la hâte. Mais quel rapport avec le drapeau ?

Il est simple : ce désir de territoire et l'ensemble des origines de ce désir, s'est mentalisé et en même temps doit pouvoir s'exprimer clairement. Et c'est ici qu'intervient notre bannière. Par de nombreux avantages inhérents, le drapeau est le catalyseur de ce désir et son expression la plus simplifiée et la plus lisible. En effet, planter le drapeau sur un territoire revient à matérialiser de la façon la plus symbolique qui soit, l'ensemble des besoins inhérents au désir de territoire. Le drapeau, incarnant symboliquement ces besoins, devient repère psychologique de l'Homme. Celui-ci évolue avec son drapeau, de l'enfance à la vieillesse, il s'émancipe avec son drapeau, tout comme il se meut avec et sur son territoire. Là encore, le drapeau sert de repère mental puis matériel de ce désir de territoire2.

III - Drapeau et imaginaire collectif3

Jean Gottmann faisait correspondre à l'iconographie des symboles parfois « fort abstraits » auxquels « l'attachement est tenace »4. Mais quelle est la nature de cet attachement ? Comment comprendre qu'une communauté, qui peut contenir des milliers et des millions d'individus, puisse adhérer à la même iconographie, au même drapeau ?

1 Evidemment on évoque ici la théorie de Francis Thual, largement développée dans son livre éponyme : Francis Thual, Le désir de territoire, Morphogénèses territoriales et identités, 1999, Ellipses, Paris. Il s'agit ici de mettre en évidence les liens existant entre le désir de territoire et le drapeau, lien qui n'est pas développé dans l'ouvrage de Francis Thual.

2 « le désir de territoire s'est mentalisé collectivement sous forme de représentation [on pense notamment au drapeau] » (THUAL, 1999 : 85)

3 Notion empruntés à B.Anderson, L'imaginaire collectif, 1995, La Découverte, Paris, oeuvre originale : B.Anderson, 1991, Communities. Reflections on the Origin and Spread of Nationalism, Revised and extended ed, London and New York

4 JEAN GOTTMANN, 1952 : 157

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Une explication de cette adhésion collective est esquissée par Jean Gottmann lorsqu'il emploie le terme de « sentiment »1 pour comprendre le rapport entre une iconographie, un espace géographique donné qui deviendra territoire, et un peuple. La nature de ce sentiment, qui déclenche la formation de « cloisons dans les esprits », est loin d'être spontanée. Un sentiment est de l'ordre du subjectif, du virtuel, de l'imaginaire. Comment alors faire cohabiter tous les « sentiments » de tous les membres d'une communauté ?

C'est ici qu'intervient le drapeau, au même titre que les iconographies, qui servent d'instrument de la communion des subjectivités de tous les membres d'une même communauté, qui de facto ne se connaîtront jamais tous2. C'est parce que je pense que mon voisin reconnait le même drapeau que moi qu'il est mon semblable, qu'il appartient à la même communauté que moi. De la même façon, tous les individus qui côtoient le même territoire que moi honorent le même drapeau. « Dans l'esprit de chacun vit l'image d'une communion »3. Cette « image de communion » est virtuellement une communauté, et concrètement un symbole matériel comme le drapeau. C'est un processus de « communauté imaginaire »4 qui se fait jour, dans laquelle les iconographies apparaissent comme les incarnations matérielles et/ou spirituelles du lien social virtuel ou imaginaire qui unit tous ces individus vivant sur le même territoire. Le drapeau occupe ainsi la place centrale de cette assimilation subjective à une communauté. Il est le repère matériel de toutes les subjectivités, qui combinées, forment un imaginaire d'une nation, un « imaginaire national »5, dont le drapeau accapare dans le réel le rôle unifiant. Il existe dès lors cette communion des subjectivités, fruit du sentiment que l'on s'émancipe tous de la même manière, et que l'on croit aux mêmes symboles. D'ailleurs, on pourrait même ajouter que le drapeau tient un rôle prépondérant dans ce que l'on pourrait appeler un « inconscient collectif » de la Nation. Cette dialectique conscient/inconscient se réalise au niveau des « motivations » humaines6. La gloire, l'honneur, le sacrifice font partie de ces « motivations » conscientes de l'utilisation du drapeau, alors que l'insatiable besoin d'appartenir à un groupe humain déterminé illustre les « motivations » inconscientes du ralliement au drapeau national.

Une fois réalisée, cette intersubjectivité doit être stabilisée, perpétuée, et consolidée par le drapeau, mais comment y parvient-elle ?

IV - Drapeau et quotidien

Jean Gottmann insistait sur la formidable propension des iconographies à s'installer, à se rendre légitimes, à se stabiliser, et surtout à se renouveler lorsqu'il l'était nécessaire. « Les iconographies ne sont donc pas inamovibles; elles se déplacent, tout en évoluant un peu à chaque transplantation, avec les courants de migration et autres faits de circulation »7. La

1 JEAN GOTTMANN, 1952 : 221

2 Constat réalisé par B.Anderson, 1996, L'imaginaire national, La Découverte, Paris

3 ANDERSON, 1996 : 23

4 Traduction de « imagining communities » (ANDERSON, 1995 : 12)

5 ANDERSON, 1995 :14

6 Pierre C. Lux-Wurm, Les Drapeaux de l'Islam de Mahomet à nos jours, 2001

7 JEAN GOTMANN, 1952 : 158

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capacité stabilisatrice d'une iconographie, par conséquent du drapeau peut se mesurer par le degré d'assimilation consciente ou inconsciente de cette iconographie.

La force du drapeau est d'être à la fois « présent partout, visible nulle part »1. En effet, le drapeau se fond dans les paysages, se mêle à l'urbanisme. On le trouve ainsi, sans y prêter une attention particulière, sur les édifices publics, sur des vitrines de commerces... Au contraire, l'on est interpellé par son déploiement, que l'on peut juger excessif parfois, lors de commémorations, de journées symboliques nationales (passations de pouvoir, célébrations d'anniversaires de la Nation...), ou encore de cérémonies officielles. Nous relevons ici en réalité la capacité d'intégration et d'assimilation rapide du drapeau dans les esprits de façon à la fois consciente et inconsciente.

Consciente, car il est impossible de ne pas le voir lors de ces grandes fêtes nationales. Il s'agit des drapeaux dont la fonction est purement symbolique, celle que Raymond Firth2 nommait « symbolic function », que l'on catégorise comme des « waved flags »3 ou « saluted flags »4 (traduction difficile). C'est le drapeau qui flotte, celui qu'on voit nécessairement et pour lequel nous possédons de l'inclination et du respect. C'est le drapeau qui parle. Il donne ainsi du sens à la Nation dont il est le digne représentant. On le retrouvera par exemple sur des cercueils des soldats morts au combat, ou en fond d'écran lors d'interventions télévisées.

Les autres drapeaux, ceux que l'on ne voit pas, présents et invisibles à la fois, car faisant partie du paysage mais pas mis en valeur, et qui s'insèrent au champ de l'image, ont une fonction signalétique (« signaletic function » chez Firth). Ils sont généralement catégorisés comme « unwaved flags »5 ou « unsaluted flags » pour s'opposer aux drapeaux sacrés. Ce sont ces drapeaux que l'on voit quotidiennement sans n'y prêter aucun égard et qui deviennent des drapeaux de la routine (« routine flags »6) qui ne donnent pas du sens à la nation mais en contiennent. Inconsciemment, ces drapeaux invisibles interpellent notre esprit.

Mais ces drapeaux routiniers, au même titre que ceux que l'on sacralise, ont un impact dans notre esprit et participent de la formation et de la stabilisation d'une iconographie nationale. En effet, les différences structurelles du drapeau (nature sacrée du drapeau et nature routinière), dont l'oeil se fait le témoin, agissent en faveur d'une relation permanente entre une Nation et son peuple. C'est la fonction phatique du drapeau7 : il maintient continuellement le

1 On utilise volontairement cette citation de Gustave Flaubert, qui lui parlait de la présence de l'auteur dans son texte : « L'auteur, dans son oeuvre, doit être comme Dieu dans l'univers, présent partout et visible nulle part », in Gustave Flaubert, Correspondances, vol II, 1980, coll « Bibliothèque de la Pléiade », Gallimard, Paris, p 204. Il en est de même ici : le drapeau a créé une identité, et pourtant on ne le voit pas forcément comme l'artisan de cette identité.

2 Ethnologue néo-zélandais qui a développé sa théorie sur les impact du drapeau dans le quotidien en distinguant « symbolic flags » et « signaletic flags », in Raymond FIRTH, 1973, Symbols : Public and Private, George Allen&Unwin, London.

3 On peut traduire cette idée de Michael Billig comme le drapeau qui flotte, celui devant lequel on se prosterne, le drapeau sacré, déployé lors des grandes occasions (BILLIG, 1995 : 39-43)

4 Id, ibid

5 BILLIG, 1995 : 40, traduction difficile, on pourrait dire les drapeaux « coutumiers ».

6 Ibid, p.41

7 Lire à ce sujet une étude du drapeau turc, où la fonction phatique du drapeau est abordée : Claire MAUSS-COPEAUX et Etienne COPEAUX, 1998, « Le drapeau turc, emblème de la nation ou signe politique ? », Cahiers d'Etudes sur la Méditerranée Orientale et le monde Turco-Iranien (CEMOTI), n°26, pp. 271-291, Paris

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lien entre un locuteur (ici la Nation ou le pouvoir en place) et son interlocuteur (son peuple). Roman Jakobson voyait dans la fonction phatique du langage le moyen de « vérifier que l'attention de l'interlocuteur [...] ne se relâche pas »1. Dans notre cas, le drapeau assure et mesure en affectivité la liaison permanente entre la Nation et le peuple. Le drapeau balise la Nation, il l'a présente au peuple, jusqu'à ce que celui-ci y adhère.

V - Drapeau et « nationalisme ordinaire »2

Baigné dans un océan conscient et inconscient de drapeaux, l'esprit développe alors une sensibilité et un attachement accrus pour le drapeau, et par conséquent pour le pays qu'il représente. C'est ici toute l'origine d'un nationalisme normalisé ou ordinaire3 (« banal nationalism »), qui confère au drapeau un caractère d'intouchable. En effet, il ne s'agit pas là d'un nationalisme agressif, mais plutôt passif. Un nationalisme qui ne s'exprime que lorsque le drapeau, ou les iconographies nationales sont jugés maltraités par la population. C'est tout le sens des nombreuses réactions, parfois violentes, générées lorsque le drapeau qui nous représente est brûlé. Le drapeau jouit ainsi d'un culte conscient ou inconscient, volontaire ou involontaire qui se nourrit de ce « nationalisme ordinaire », qui le maintient dans cette position d'intouchable. Ce qui est étonnant ici, c'est de s'imaginer que le drapeau est à l'origine de ce nationalisme ordinaire, qu'il l'entretient, et qu'il peut l'exprimer si il est victime d'actes répréhensibles.

Sans rentrer dans les tréfonds du nationalisme ordinaire, il nous faut cependant faire remarquer que par ce processus d'assimilation consciente et inconsciente du drapeau, celui-ci réalise une double opération. D'abord il s'impose de lui-même et par lui-même au peuple (il sert donc ses propres intérêts), et se pose ensuite comme le levier de l'adhésion d'un peuple à l'autorité qui le gouverne. En servant de thermomètre politique et social d'une Nation, le drapeau impose son once de respect. Dès lors, l'iconographie nationale se dote d'un outil qui lui confère un pouvoir de stabilisation politique supplémentaire. La Nation s'assure ainsi de l'agrément de son peuple face aux enjeux de la circulation.

VI - Drapeau et récupération politique

Evidemment, il existe un certain danger dans ce « nationalisme ordinaire », c'est que celui-ci devienne plus agressif. Comment ? Et bien c'est toute la place centrale occupée par le drapeau dans cette évolution. Cette fois-ci le drapeau se retrouverait en position de vecteur d'ambitions politiques de manipulation. Dans ce cas, c'est le politique qui se sert du drapeau et de ses composantes à des fins très clairement stratégiques, non seulement pour asseoir son autorité, mais également susciter l'animosité envers un ennemi commun, pour éventuellement

1 Roman Jakobson, 1960, « Closing statements : Linguistic and Poetics », Style in language, T.A Sebeok, New York, traduction de Nicolas Ruwet, 1963, « Linguistique et Poétique », Essais de linguistique générale, Editions de Minuit, Paris.

2 Concept repris à Michael Billig, Banal Nationalism, 1995

3 Traduction différente d'une étude à l'autre : il s'agit du nationalisme banal pour Pascal Ory dans sa conférence tenue à l'ENS-Paris en 2006 intitulée « L'histoire culturelle face à l'image : le drapeau, un enjeu oublié ? ». Vincent Martigny préfère lui la traduction de nationalisme ordinaire (cf « Penser le nationalisme ordinaire », 2010, Raisons Politiques n°37, pp 5-15. Ce mémoire préfère utiliser cette seconde traduction plus « francisée ».

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faire oublier le caractère autoritaire de cette politique. Il s'agit d'instrumentaliser le drapeau, pour instrumentaliser les peuples. Comment ? Simplement en le multipliant. On rappellera à cet égard deux données de l'Histoire : on ne peut pas ne pas associer le IIIème Reich sans les drapeaux nazis et leur profusion lors de grandes réunions nationales comme à Nuremberg. De la même manière, on n'imagine pas les congrès géants du parti communiste dans l'ex-URSS sans un foisonnement de drapeaux rouges. Il y a derrière cela une marche en avant d'un nationalisme ordinaire vers un nationalisme agressif, dans laquelle le drapeau est directement impliqué par sa puissance fédératrice et par l'imaginaire collectif qu'il génère. Sa multiplication dans l'espace public suivant le cours d'une propagande, va parallèlement décupler les émotions vers l'agressivité. Pas toujours bien évidemment, le nationalisme ordinaire ne converge pas toujours vers un nationalisme agressif, mais nous devons souligner cette dérive, dont le drapeau en est une, sinon la cause involontaire.

Le drapeau n'est tellement pas dérisoire, tellement associé à l'identité, tellement associé à un territoire, à son propre territoire, que son pouvoir n'en peut être que démultiplié. Les grands mouvements de l'Histoire ont prouvé qu'avec les drapeaux, certains régimes possédaient en plus de la force, une image. On évoque souvent l'exemple des Romains, les premiers à défiler dans les villes conquises toutes bannières déployées. Ces démonstrations de force participaient à créer une image d'invincible armée. Les régimes politiques n'ont jamais sous-estimé la force du drapeau, jusqu'à s'en servir de propagande.

Drapeau nazi utilisé à des fins de propagande : un exemple de récupération politique du drapeau

Source : urba-actu.blogspot.fr

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984