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Scolarisation des enfants en rupture familiale dans la maison Bakanja Ville à  Lubumbashi


par Thierry Kawaya Yuma
Université de Lubumbashi - Sociologie 2018
  

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II.1.3.3 Pendant la troisième république

Dans tout pays, divers secteurs de la vie fonctionnent au rythme du domaine politique et économique. Notre pays ne fait pas exception à cette règle. En effet, vu que la situation socio-politico-économique se dégradait davantage, en date du 14 janvier 1990, MOBUTU, Président de la République en son temps, avait annoncé l'organisation des consultations populaires, pour connaitre la volonté du peuple quant à la marche générale du pays. C'est au sein d'une situation politique quasi instable et non promettant que doit se dessiner la silhouette (ligne) scolaire en cette tranche de temps. Le pillage qu'avait connu le pays dans son ensemble, n'avait pas épargné les écoles qui avaient ainsi perdu le peu du reste de l'héritage colonial. Dans plusieurs écoles, le matériel d'enseignement tel que les cartes géographiques, les planches anatomiques ou zoologiques. Vu l'incapacité économique, l'Etat décline ses responsabilités. Les parents d'élèves doivent prendre à leur charge l'instruction de leurs enfants. Ainsi était initié au pays le système de FIP (Fond d'interventions Ponctuelles), que l'on nomme de nos jours frais d'appoint. Seuls, les élèves dont les parents sont capables de payer les dits frais, étudient normalement. L'enseignement n'est plus ce métier noble mais une simple carrière qui occupe l'homme en attendant où l'on peut mieux payer pour qu'il s'en aille. Les meilleures écoles sont devenues chères. De ce fait, elles ne sont fréquentées que par les enfants de parents d'une certaine classe. Le reste d'enfants se suivent à même le sol. Conséquence ; la baisse du taux de scolarisation, absentéisme et abandons. Pourtant, l'homme politique devrait savoir qu'il est établi que le développement de l'instruction et celui du revenu national sont étroitement liés.

En somme, la situation scolaire pendant la période de transition était de plus en plus inquiétante, et le domaine politico-économique ne laissait aucun espoir pour une amélioration quelconque. Les parents, bien qu'ils soient payés difficilement, étaient obligés de prendre en charge les études de leurs progénitures. Les écoles ne sont plus des endroits où il fait beau de séjourner. Les enseignements, sans matériel deviennent monotones et ennuyeux. En milieux urbains, la réfection des bâtiments scolaires s'effectue, mais il y a encore bien à faire pour espérer bon accueil aux enfants à l'âge scolarisable. Quant à la situation en milieux, les conditions d'accueil sont pour la plupart des cas déplorables.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry