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Analyse criminologique des interactions entre les agents de sécurité et les creuses dits clandestins dans le site minier MMG/Kinsevere


par Nestor NEDI PALANGA
Université de Lubumbashi - Licence en criminologie 2019
  

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4.1.2.1. L'observation directe ou in situ

Pour Loubet del Bayle (2000 : 40) : « l'observateur doit être le photographe des phénomènes, son observation doit représenter exactement la nature. Il faut observer sans idée préconçue ; l'esprit de l'observateur doit être passif, c'est-à-dire se taire ; il écoute la nature et écrit sous sa dictée ».

Selon Ngoie Mwenze (2009 :85), l'observation directe ou in situou en situation « consiste à être le témoin des comportements sociaux d'individus ou des groupes dans les lieux mêmes de leurs activités ou de leurs résidences sans en modifier le déroulement ordinaire ».

Le contexte dans lequel nous évoluons, le contact direct sans intermédiaire nous a paru une meilleure voie pour acquérir une connaissance des faits et comportements des acteurs entendus comme des sujets ayant certaines prétentions.

4.1.2.2. L'entretien semi-directif

Pour Blanchet et Gotman(2001 : 27), « l'enquête par entretien est ainsi particulièrement pertinente lorsqu'on veut analyser le sens que les acteurs donnent à leurs pratiques, aux évènement dont ils ont pu être témoins actifs, lorsqu'on veut mettre en évidence le système des valeurs et les repères normatifs à partir desquels ils s'orientent et se déterminent  ».

Au cours de cette étape Dargent (2011 : 122) conseille au chercheur de faire preuve d'empathie, c'est-à-dire s'efforcer de comprendre le point de vue de la personne avec qui il s'entretient, de façon à l'encourager à l'exprimer. Il doit créer un climat de confiance. Mais il ne doit évidemment pas aller jusqu'à approuver pour autant les opinions qu'il recueille, ni à l'inverse faire transparaître un jugement négatif : il ne doit jamais laisser apparaître ses opinions personnelles.

Dans ce contexte, c'est au moyen de notre grille d'entretien que nous avons eu l'intérêt d'interagir et d'échanger avec les enquêtés facilement. La pertinence de cette démarche survient dans le sens où nous n'avons pas procédé à élaborer un modèle de questionnaire ou à poser les questions directes aux interviewés, mais plutôt à partir de notre consigne principale ; qui nous a aidé d'entrer en conversation avec nos enquêtés tout en les accordant une marge de liberté possible pour y répondre. A partir du discours, les paroles et les gestes que les enquêtésmanifestaient nous avons pu relancer d'autres formulations des questions.

Ainsi, pour réaliser nos entretiens nous nous fixé les points suivants : le lieu d'entretien, la durée d'entretien, la langue d'entretien et le ombre d'entretien.

a. Lieu d'entretien

Pour entretenir avec les creuseurs clandestins, nous allions au niveau des villages(poteau 93, Kilongo, Kiswishi, etc.). Outre au niveau des villages, après chaque prestation, nous nous rendions aux alentours de la tranchée où nous nous croisions avec les creuseurs clandestins en cours de route.

En ce qui concerne les agents de sécurité, la majorité d'entretiens se sont réalisé dans le site minier, et d'autres nous prenions de rendez-vous à la cité.

b. Temps d'entretien

Les entretiens avec les personnes-ressources se sont réalisés pendant la journée et cela dépendait du programme de nos encadreurs.

c. La durée d'entretien

Nos entretiens avec les personnes-ressources prenaient au moins20 à 30 minutes.

d. Langue d'entretien

En termes de la langue nous avons réalisé nos entretiens avec la plupart d'entre eux en français et d'autres en swahili. D'où nous étions obligé d'utiliser le Swahili et le français dans nos entretiens sur le terrain afin de mener bien notre recherche étant donné que c'est sont eux qui pourront nous permettre de récolter des données fiables relatives à notre objet de recherche.

e. Nombre d'entretien

En général nous avons realisé vingt-quatre (24) entretiens dont douze(10)avec les agents de sécurité, huit(8) entretiens avec les creuseurs clandestins, deux (2) entretiens avec les membres du département de l'environnement, l'hygiène et la sécurité (HSE) et quatre (4) entretiens avec quelques membres du département de sécurité.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo