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De la responsabilité de la puissance occupante dans la protection de la propriété privée. Cas du m23 à  Goma.


par Josias WAYESU NAMUNINGA
Université Libre des Pays des Grands Lacs (ULPGL-Goma) - Licence en Droit Public 2013
  

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UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DES GRANDS LACS ULPGL/GOMA

B.P : 368 GOMA

FACULTE DE DROIT

DE LA RESPONSABILITE DE LA PUISSANCE
OCCUPANTE DANS LA PROTECTION DE LA
PROPRIETE PRIVEE :

CAS DU M23 A GOMA

Par : WAYESU NAMUNINGA Josias

Travail de fin de cycle en vue de l'obtention du titre de licencié en Droit

Option Droit Public

Dirigé par le Prof. Kennedy KIHANGI BINDU

Encadré par le CT. Philippe TUNAMSIFU SHIRAMBERE

Année Académique 2013-2014

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DEDICACE

À Mon père NAMUNINGA MUBALAMA Sylvain

À Ma mère BITAKI BANGALI Josephine,

Au CT. TUNAMSIFU SHIRAMBERE,

À tous les activistes de Droit de l'Homme et lanceurs d'alertes,

À tous les victimes de l'occupation de la ville de Goma par le M23,

À notre progéniture, sa génitrice, et à toute la famille NAMUNINGA.

WAYESU NAMUNINGA Josias

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REMERCIEMENTS

Au seuil de ce travail sanctionnant la fin de notre cycle de licence en Droit, qu'il nous soit permis de remercier avec sincérité le Professeur KIHANGI BINDU Kennedy qui a bien voulu diriger ce travail, en dépit de ses innombrables occupations, sans oublier le chef des travaux TUNAMSIFU SHIRAMBERE Philippe notre encadreur, dont nous avons trouvé en lui un maitre sur, dévoué et s'est montré d'une disponibilité permanente à répondre à nos diverses préoccupations pendant l'encadrement et dans la réalisation du présent travail, mais aussi au corps professoral de l'Université Libre des Pays de Grands Lacs, en Général et de la faculté de droit en particulier, nous disons merci.

À Mon père NAMUNINGA MUBALAMA Sylvain et ma mère BITAKI BANGALI Josephine, nous disons un grand merci, qu'elle trouve ici avec Martin NAMUNINGA, Alain NAMUNINGA, Feza NAMUNINGA , Sylvain NAMUNINGA, Alice NAMUNINGA, David NAMUNINGA, Beatrice NAMUNINGA, Ishara NAMUNINGA, Joelle Namuninga et Jaelle NAMUNINGA, à travers ce chef d'oeuvre, le fruit de leur éducation et de leurs sacrifices que nous ne saurons jamais oublier.

Nous témoignons notre profonde gratitude aux collègues, camarades et compagnons de lutte, pour avoir réservé à notre endroit le sens d'amitié et du travail en équipe et pour les sacrifices endurés ensemble dont notamment : SABATA MUYISA Patrick, Nephty ABASSA BYENDA, Jean-Trésor Olenga LOMAMI, Mireille AMINA NGULU, Néema SALUMU Nénette, BULAMBO W. Michel, MAGAYANE Roger... à tous un grand merci.

A toute personne qui nous aurait rendu service, de loin de près et qui ne voit son nom repris dans ce carnet de reconnaissance, trouve avec les précités, l'expression de nos sentiments de gratitude les distingués.

WAYESU NAMUNINGA Josias

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INTRODUCTION GENERALE

1. ETAT DE LA QUESTION

Dans un conflit international et/ou interne, il arrive souvent qu'une partie affaiblisse l'autre, prenne possession d'une portion de son territoire et l'occupe entant que Puissance occupante. Durant l'occupation, la puissance occupante n'est pas autorisée à tout faire ni administrer ce territoire selon son bon vouloir. Il a des limitations au regard du Droit international humanitaire (DIH).

En effet, la question de l'occupation militaire est une question qui passionne les chercheurs au vu du traitement que réserve la Puissance occupante à la population en otage, mais aussi au regard de son patrimoine. Contemporain des événements de cette dernière décennie en République Démocratique du Congo (RDC) où les Forces armés de la RDC ont fait usage de la pratique dite de repli stratégique, nous n'avons nullement hésité de mener nos recherches sur ce sujet. Toutefois, nous avouons que nous ne sommes pas le pionnier dans cette thématique, mais au moins, nous pouvons le prétendre quant à ce qui concerne l'occupation de la ville de Goma par le M23.

Ainsi, certains prédécesseurs comme RUNEZERWA Vincent et Léon Moladja Kabamba, pour ne citer que ceux-là, nous ont précédés en abordant respectivement : «De l'occupation militaire en DIH : cas de l'Ouganda en RDC au regard de l'arrêt de la CIJ du 19 Décembre 2005» et « Le DIH applicable aux conflits armés : Mythe ou réalité».

Pour le premier, R. Vincent, dans son étude sur la présence de l'armée Ougandaise à Kisangani, il se pose la question de savoir si l'Ouganda entant que puissante occupante avait respecté ses obligations en vertu du Droit International. En réponse, il estime que l'Ouganda serait responsable de l'ensemble des actes et omissions de ses forces armées sur le territoire de la RDC, qui violent les obligations lui incombant en vertu des règles pertinentes et applicables à la situation de l'espèce, du droit international relatif aux droits de l'homme et du DIH.

Si le point commun avec R. Vincent porte sur l'occupation, la première démarcation avec lui se situe sur le fait que notre étude se focalise sur l'occupation de la ville de Goma par le M23, entité non étatique/ groupe rebelle, afin de déterminer sa responsabilité et démontrer la nécessité de poursuite s'il ne s'était pas conformé à ses obligations afin de permettre à la population victime de recouvrer ses droits. La deuxième démarcation est que R. Vincent a analysé cette

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question en s'appuyant sur une décision judiciaire de la Cour internationale de justice, où les Etats sont justiciables, notre étude incite à ce qu'il y est des poursuites judiciaires pénales pour déterminer la responsabilité individuelle et lutter ainsi contre l'impunité.

Pour le deuxième, Léon Moladja Kabamba, dans son étude sur « le DIH applicable aux conflits armés : Mythe ou réalité », il se pose la question de savoir si les mécanismes d'exécution du DIH sont suffisants et efficaces pour assurer son respect, sanctionner les violations commises et si ces mécanismes sont pertinents au regard de la complexité et de la nature actuelle des conflits armés. En réponse, il admet que les instruments juridiques assurant la mise en oeuvre du DIH, pour la protection des personnes et des biens affectés par la guerre ne sont pas à même de garantir le respect de celui-ci, au regard de l'évolution de la nature des conflits armés et de leur complexité (Guerres interétatiques sur fond de guerres civiles et de rivalités ethniques). Il poursuit en disant que l'émergence des nouveaux acteurs aux conflits armés (milice avec le recrutement des enfants du reste, non formés et très peu instruits, affamés et manipulés qui se transforment en criminels), rend difficile le respect du DIH, et par ce fait, inexistant pour des personnes non avisées1.

Si avec Léon Moladja Kabamba le point de convergence porte sur l'occupation militaire qui s'explique par les conflits armés, la démarcation avec lui se situe sur le fait que nous analyserons un cas pratique, une expérience vécue pendant l'occupation du M23 dans la ville de Goma et nous envisageons les pistes de solutions pour que la justice soit faite en nous référant sur un arrêt de la CIJ déjà rendu ; l'affaire des activités armées sur le territoire du Congo (RDC c. Ouganda).

1 L. MULADJA KABAMBA, Le Droit International Humanitaire applicable aux conflits armés: Mythe ou réalité, Mémoire, Inédit, sous la direction d'Honoré Tshitambwe Kazadi Shambuyi, Faculté de Droit, U.O.M, MBUJIMAYI, 2007-2008, p.6.

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