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La promotion de l'action socioculturelle a Sale


par Abdesselam EL MOUKET
Faculté des Scienxces Juridiques Economiques et Sociales de salé
Traductions: Original: fr Source:

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CHAPITRE I : DEVELOPPEMENT ET JEUNESSE, QUELS

RAPPORTS ?

1. Qu'est ce que le Développement ?

DEFINITION :

La définition du concept de DEVELOPPEMENT est très diversifiée et se heurte parfois

à des versions quelque peu divergentes.

Mais d'une façon générale, on peut définir le développement comme étant un processus

politique, social et économique cohérents et harmonieux engendrant un état de vie, d'être et

de pensée favorables à l'amélioration durable et désirée des conditions de vie ; et tout ce-ci se

caractérisant et s'appréciant par rapport à des références communément admises.

OAKLEY ET GARFORTH (1986) cité par HAMMANI (1997), estiment que le

développement évoque une certaine forme d'action, ou d'intervention propre à influencer sur

le processus général de transformation sociale. Il s'agit d'un concept dynamique qui suppose

que l'on modifie les données d'une situation antérieure ou que l'on s'en éloigne. Ils ajoutent

que le processus de développement peut prendre des formes variées et tendre vers toutes

sortes d'objectifs.

C'est dans le même sens et dans le contexte de conception de projet de développement

rural que BOUKHARI (1997) estime que : «le développement est un changement de

l'environnement (aménagement et équipement) et de CAP (connaissances, attitudes et

pratiques)». (HAFID 2003).

On perçoit par ces différentes approches qu'il n'existe pas de définition universelle

communément admise qui puisse réellement cerner tous les aspects de ce concept qui se veut

davantage dynamique et relatif à un contexte.

En effet l'on voit de plus en plus des attributs qui se greffent au développement afin de

l'adapter aux différentes réalités du monde contemporain. Nous faisons allusion à des

concepts comme le développement durable, le développement genre, le développement

participatif, le développement rural

ORIGINE DU CONCEPT

Le concept de développement a vu le jour au cours de ces quarante dernières années et a

fait l'objet d'innombrables réflexions, études, précisions et critiques lui faisant connaître de

nombreux apports théoriques.

Mémoire de Fin d'études

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Agent de Développement Social

Mais d'une façon générale, le concept est resté marqué par son origine. En effet il a été

établi au début pour être appliqué à une partie de l'humanité, celle qui était destinée à grandir,

celle qui était enfant ou adolescent pendant la Guerre et qu'il fallait aider (comme on aide un

enfant) pour atteindre la maturité. L'aide au développement des "pauvres" a été le revers de la

médaille des vrais investissements chez les "riches".

AROCENA (2002) affirmait à ce sujet que « Ceux qui ont proposé l'utilisation de cette

notion se sont considérés eux-mêmes comme "développés", c'est-à-dire, comme appartenant à

des sociétés ayant atteint l'âge mûr. Ils devaient alors étendre les bénéfices de la maturité à

toute la planète »

DEFINITION DE CONCEPTS INCLUANT LE DEVELOPPEMENT

Comme nous l'avons cité ci-dessus, le concept du développement se voit de plus en plus

joindre de nouveaux qualificatifs dont nous essayerons d'expliciter certains comme suite :

Le développement durable.

Le concept de développement durable a fait l'objet d'une première définition dans le

rapport établi à la demande des Nations Unies en 1987 par la Commission mondiale sur

l'Environnement et le Développement. C'est une commission d'experts internationaux

présidée par le Premier ministre norvégien GRO HARLEM BRUNDTLAND, mieux connue

sous le nom de Commission BRUNDTLAND. Selon cette dernière "Le développement

durable répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures

de répondre à leurs propres besoins".

Le concept de développement durable tente donc de réconcilier des domaines aussi

différents que l'économie et l'écologie, tout en veillant à une répartition équitable entre les

générations, ainsi qu'entre le Nord et le Sud. En effet, les activités économiques vitales ne

tiennent pas compte des limitations environnementales, elles altèrent à terme leur propre base

nourricière et, par la même occasion, mettent en péril la base écologique des ressources

permettant aux générations futures de répondre à leurs besoins.

Le développement participatif.

Le développement participatif, basé sur le principe de l'approche participative sous-

entend une vision du développement qui accorde une place privilégiée à l'implication des

populations à la définition des problèmes locaux, à l'identification des solutions et à leur mise

en oeuvre, afin de contribuer à donner plus d'efficacité et de durabilité aux programmes qui

en résultent. C'est dans ce sens que BOUKHARI (1995 affirme que « le principe fondamental

Mémoire de Fin d'études

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de la participation : c'est le partage de savoir et de pouvoir ». Il continue en disant que « Dans

une approche participative la population n'est pas un gisement d'information mais un

partenaire avec qui il faut échanger et partager l'information utile » « la participation,

c'est penser et faire avec et non pour, c'est la responsabilisation, la concertation et la

négociation ».

L'émergence de ce concept en Afrique, à la fin des années 1970 (début 1980), découle

du constat des limites des stratégies de développement adoptées au cours des deux premières

décennies des périodes postcoloniales. Ces approches qui étaient centralisées et verticales, ne

laissaient aucune place à une participation des populations aux processus de prise de

décisions.

Au contraire, l'Etat s'est positionné comme étant en mesure de définir lui-même les

besoins des populations et de décider des actions nécessaires pour les satisfaire alors que le

seul moyen de réussir une politique c'est d'en confier la réalisation à ceux qui ont intérêt

qu'elle réussisse.

Avec une vision plus globale, l'OCDE (1989) précise que « le développement

participatif suppose davantage de démocratie, un plus grand rôle pour les organisations

locales, une plus grande autonomie administrative, le respect des droits de la personnes

humaine, y compris les systèmes juridiques efficaces et accessibles... »

Le développement agricole.

MORIZE (1992) avance que « le développement agricole consiste essentiellement à

augmenter le volume des récoltes, globalement ou pour certains produits seulement. Cette

augmentation se fait en augmentant les rendement par une meilleures utilisation des terres ou

des autres facteurs limitants ».

De nos jours, le développement agricole inclue davantage la notion de durabilité pour

protéger l'environnement, et de qualité pour améliorer le régime alimentaire des populations

ou pour répondre aux exigences du marché.

La vulgarisation agricole est un moteur clé du développement agricole puisque ce

dernier passe inconditionnellement par l'introduction de nouvelles productions (animales et

végétales), par l'amélioration des techniques de production et par l'information et la

formation des agriculteurs.

Mémoire de Fin d'études

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Le développement rural.

Agent de Développement Social

Le développement rural est la transformation positive et durable du milieu rural en

faveur du facteur humain et des différentes activités in situ, en particulier l'activité agricole,

par la mise en place ou le renforcement des infrastructures de bases nécessaires.

Selon MORIZE (1992): «Le développement rural consiste à améliorer tout

l'environnement de l'agriculteur, considéré cette fois comme le principal bénéficiaire. Il porte

à la fois sur les routes, les villages, la santé, l'éducation et sur tous les services économiques

et sociaux susceptibles d'améliorer non seulement la fonction productive, mais aussi le bien

être social ».

Ces différentes définitions mettent en évidence la forte corrélation qui existe entre le

développement rural qui est un aménagement de l'espace rural et le développement agricole

qui est augmentation des rendements des activités agricoles. On perçoit en effet que le

développement rural est infrastructurel et cela constitue une base incontestablement

importante pour asseoir un développement agricole solide.

Le développement intégré.

MORIZE (1992) avance que « le développement intégré est un développement logique

et rationnel, visant dans un but de croissance, tous les aspects qui dépendent les uns des

autres, de manière à n'oublier aucune des conditions nécessaires à ce développement ».

Le développement intégré a alors une vision globale et systémique dans les approches,

contrairement à l'approche sectorielle. En effet le développement intégré, global ou

systémique considère le milieu d'intervention comme un système c'est-à-dire comme « un

ensemble d'éléments interactifs, organisés et finalisés » (BOUKHARI, cours 2003).

La prise en compte effective de ces différents éléments comme un tout indissociable

dans les démarches, est un impératif qui permettrait de réduire au maximum les risques

d'échec et de contribuer par conséquent à la réalisation des résultats satisfaisants dans les

différentes actions de développement.

Le développement local.

Le développement local est né du constat que les politiques macro-économiques et les

mesures sectorielles nationales ne s'avèrent pas très efficaces pour résoudre les problèmes qui

se posent chaque jour à l'échelle locale et régionale en matière de développement économique

et social.

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Agent de Développement Social

C'est dans ce sens que VACHON (2001) pense que l'approche du développement local

est originale parce qu'elle permet de mobiliser et de stimuler les éléments dynamiques et les

ressources de la collectivité en vue de susciter de nouveaux projets, de déclencher et

d'accompagner les processus individuels et collectifs de changement et de développement.

Selon lui, l'impulsion ne viendra pas de l'extérieur mais de l'intérieur et pour ce faire, un

ensemble d'actions seront engagées pour mettre le territoire en état de se développer et dès

lors, de générer des initiatives créatrices d'emplois.

Il est tout de même important de préciser que le développement local endogène n'exclut

pas d'aide venant "d'en haut". La complémentarité des niveaux endogène et exogène est

indispensable. En effet, le premier niveau (endogène) mobilise la population, stimule les idées

innovantes, élabore des projets, met en valeur les ressources disponibles, rehausse la volonté

et la capacité d'agir, tandis que le second niveau (exogène) procurent les aides en matière

d'investissement structurant, de formation, de financement, de support technique, de pouvoir

décentralisé... Le développement local apparaît ainsi comme le lieu de rencontre entre ce qui

vient de la base et ce qui vient des paliers supérieurs.

On constate par les propos précédents que le développement local repose

essentiellement sur la mobilisation et la valorisation des potentialités d'un milieu qui refuse la

fatalité de l'exclusion et tente de trouver des solutions à la précarité et à la pauvreté en

relevant le défi de l'emploi et du développement. La démarche est basée sur les potentialités

locales qui sont les différentes organisations, activités et ressources locales. A ce propos,

ZANA (2003) estime que «la mobilisation des ressources locales doit précéder tout recours à

l'appui des donateurs extérieurs».

CONCLUSION

Après cette série de définitions relatives au développement, il est évident que le mot

quelque soit le qualitatif attribué, se rapporte toujours au changement, à la transformation à

l'amélioration d'une situation à une autre jugée préférable.

Il est un processus qui a besoin d'une méthode pour que l'esprit du concept «sorte de lui

même» pour se concrétiser en réalité sur le terrain. Pour cela il faudrait oeuvrer davantage

pour l'élaboration de projets de développement pertinents. Ce travail doit se faire avec des

stratégies bien élaborées et des objectifs réalistes sous des conditions privilégiant la

démocratie, la justice sociale, la transparence, et la bonne gouvernance.

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Agent de Développement Social

Les coopérations partenariales au développement doivent se revêtir de nouveaux

principes favorisant des interventions répondant aux préoccupations réelles des populations

qui sont les seules à pouvoir exprimer correctement leurs besoins.

A ce propos, MENHATMA GANDHI affirmait que : « ce que vous faites pour moi mais

sans moi, vous le faites contre moi ».

2. La Jeunesse : Approche et Définition

L'approche la plus commune et la plus ancienne de la jeunesse se fonde sur des critères

d'âge. S'il s'agit d'une méthode de classement commode, elle est forcément arbitraire et

réductrice : s'agit-il des 15-20 ans, des 18-25 ans, des moins de 30 ans ? Les politiques

publiques en direction de la jeunesse opèrent différemment d'un ministère ou d'un organisme

à l'autre, la logique de chaque organisation conditionnant la tranche d'âge. Il ne s'agit

assurément pas là d'une approche scientifique valide. Ces critères d'âge se heurtent en fait à

l'incertitude quant à la délimitation de la jeunesse. Souvent définie par défaut en fonction des

âges qui la précèdent ou qui la suivent elle pose un problème de bornage. Finalement la

définition romaine du juvenes, celui qui n'est plus adolescent mais pas encore adulte, celui qui

n'est pas encore socialement et matériellement indépendant apparaît plus juste qu'une

définition couperet par l'âge.

Une autre approche plus dynamique est l'approche sociologique basée sur une théorie

des cycles d'existence. Cette approche est celle développée et étudiée depuis une cinquantaine

d'années dans les pays anglo-saxons et au Québec. La jeunesse vue sous cet angle est un

temps de transition, de passage marqué par des étapes repérables conduisant à « l'âge adulte ».

Cette approche est reprise et développée dans les années 1990 par Olivier Galland, qui fait

référence en matière de sociologie de la jeunesse en France. Il distingue ainsi quatre phases

successives : la fin des études, le départ du domicile familial, l'insertion dans le marché du

travail, la formation d'un couple ; chaque individu mettant en jeu ces différentes phases en

fonction de son libre arbitre. Les différents moments marquent la réalisation de différentes

indépendances. La limite de ces modèles est qu'ils se basent sur une référence qui est « l'âge

adulte », lequel n'est plus linéaire mais instable, flexible, fait d'allers et retours. L'évolution de

l'insertion des jeunes dans les sociétés occidentales amène une remise en cause : les étapes

censées jalonner l'entrée dans la vie adulte ne sont plus aussi nettes.

Une troisième approche tenant compte à la fois de la désynchronisation des phases

d'insertion et des nuances apportées à une notion figée de l'âge adulte est l'approche

processuelle. Le temps de la jeunesse est alors mis en perspective par rapport au processus

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d'autonomisation d'une part du point de vue de l'insertion, d'autre part du point de vue de la

chaîne des générations. Dans cette perspective les éléments constitutifs de la jeunesse sont

faits de socialisations, de construction d'identités, d'autonomisation mais aussi d'inscriptions

générationnelles. Cette démarche en terme de processus gomme les bornes et les étapes au

profit de notions de flux et de dynamique. L'expérimentation se révèle le canal par lequel les

jeunes s'intègrent à la société et deviennent des citoyens. Par parenthèse, cette approche remet

singulièrement en cause les politiques tournées vers une jeunesse bornée arbitrairement par

des âges, et plaide pour une refonte des actions basée sur l'analyse des processus et des

rapports sociaux. L'éclatement et la diversité des situations des jeunes amène une

interrogation majeure. Peut-on parler encore parler de la jeunesse ? Une telle approche

signifie qu'il existe une série de dénominateurs communs, d'éléments cristallisants permettant

de distinguer clairement comme groupe social « la jeunesse ». Or nous sommes en face du

constat d'attitudes et de comportements juvéniles de plus en plus individualisés, avec un

effacement des bornes-frontières délimitant la jeunesse en tant que groupe spécifique. En

cherchant à opérer un tri en fonction des logiques d'identification et de distinction,

l'aboutissement est d'éclater le groupe homogène la jeunesse pour aboutir sur les jeunesses,

composée de sous-groupes hétérogènes : les jeunes des banlieues, les jeunes travailleurs, les

étudiants... C'est la dissolution des catégories la et les jeunesse(s). L'individualisation est

dynamique et instable, elle est liée à des effets d'âge, de sexe ou de classe et peut varier pour

un même individu en fonction du moment. Dans ce contexte fluctuant il devient difficile

d'effectuer des regroupements et d'affecter aux individus des catégories. Force est de constater

qu'avec cette individualisation des parcours émerge une nouvelle entité "les jeunes", qui vient

remplacer le modèle dépassé qu'est "la jeunesse".

3. Développement et jeunesse : Quels liens ?

Le développement d'une localité et le résultat de l'interaction de plusieurs

caractéristiques : son histoire, sa structure socioéconomique, socioculturelle, sociopolitique,

etc. l'être humain (est surtout la jeunesse qualifiée) représente la pesanteur et l'axe de

symétrie afin de maintenir l'équilibre dans la nouvelle vision de développement, la jeunesse

joue un rôle considérable dans la perspective du développement. Aujourd'hui, un cinquième

de la population mondiale, soit plus de 1,2 milliard d'êtres humains, est composé de jeunes de

15 à 24 ans. Et 85 % d'entre eux vivent dans les pays en développement. Aucun autre groupe

de population ne dispose d'un pareil potentiel pour faire progresser de façon décisive le

développement mondial et réduire durablement la pauvreté.

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Les perspectives du développement et la réussite des changements socio-économiques

dépendent des conditions de socialisation et de développement de la jeune génération. De ce

fait, la mise en oeuvre des projets d'appui en faveur des jeunes quelle que soient leur région,

leur statut social et matériel, leur sexe, leur éducation et la nature de leur activité est devenue

une nécessité impérieuse. La population marocaine totalise aujourd'hui 11 million de jeunes

dont la tranche d'âge se situe entre 15 et 35 ans (38% de la population totale). Aujourd'hui, la

situation nationale de la jeunesse est caractérisée par des paradoxes saisissants, des disparités

extrêmes en terme de ressources économiques, technologiques, sociales et culturelles qui

différent considérablement selon les régions, le genre et la situation sociale de la famille. Le

poids démographique de cette catégorie est révélateur de l'importance de ses besoins en

matière d'éducation et de formation, d'emploi et d'intégration dans le processus de

développement, et si nous entendons avoir une chance de remédier ces erreurs et ces cumules

afin de réaliser les objectifs du développement, nous devons dès aujourd'hui nous investir

davantage à tous les niveaux en faveur de l'enfance et de la jeunesse.

De ce constat, soutenir l'épanouissement du potentiel de la jeunesse et contribuer à

améliorer ses conditions de vie reste la bonne route pour aboutir au développement et par

conséquent au bien être humain.

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