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De l'efficacité des limites du pouvoir de révision constitutionnelle en droit positif congolais

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par Aaron DJENGO
Université de Kinshasa - Licence 2015
  

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Section 2 : Prospective constitutionnelle

Quel est l'avenir de la Constitution du 18 février 2006 et des valeurs qu'elle renferme ? S'il faut certifier Son avenir, ne faudrait-il pas corriger ses faiblesses (§1) dans une perspective de rationalisation (§2) ?

§1. Faiblesses tirées de la déduction du contrôle de constitutionnalité des lois de révision constitutionnelle de certains articles de la Constitution

La déduction du contrôle de constitutionnalité des lois de révision constitutionnelle tirée des articles 139 et 160 de la Constitution, rend l'entreprise irrésolue (A) si bien qu'elle offre la voie à la spéculation (B).

A. L'entreprise reste irrésolue

La première phrase de l'article 139 est formulée de la manière suivante : « La cour constitutionnelle peut être saisie d'un recours visant à faire déclarer une loi à promulguer non conforme à la Constitution... »

Une interprétation large de la disposition induit à inclure dans la catégorie de lois, les lois de révision constitutionnelle. Dès lors, la Cour constitutionnelle peut être saisie d'un recours visant à faire déclarer une loi de révision constitutionnelle à promulguer non conforme à la Constitution. Une telle formulation rend l'entreprise - le contrôle de constitutionnalité des lois de révision constitutionnelle - irrésolue en ce sens que les autorités citées peuvent saisir la Cour constitutionnelle pour ce faire ; ce qui n'est pas une obligation mais plutôt une faculté.

Or, la reconnaissance d'une faculté aux acteurs politiques dénote une certaine résignation d'aller au bout de la logique. Car, les actions de ces derniers sont très souvent motivées par les intérêts politiques et réalisées sur fond des combines politiciennes. Ainsi donc, la préséance des lois de révision constitutionnelle et la nature de leur disposition auraient du pousser le constituant à obliger leur contrôle en vue de taire toute spéculation.

B. La spéculation autour de la question

En RDC, la spéculation autour de la question du contrôle de constitutionnalité des lois de révision constitutionnelle dérive de l'absence d'une position tranchée du constituant. Nourrie par la doctrine, cette spéculation divise les auteurs favorables au contrôle et ceux opposés à cette entreprise. Elle laisse donc la possibilité à la Cour constitutionnelle de se déclarer, à l'occasion de sa saisine, compétente ou incompétente selon qu'elle emboite le pas aux juges constitutionnels malien ou sénégalais, alors qu'une simple disposition constitutionnelle expresse peut définitivement fonder sa compétence.

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