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Evaluation du potentiel de rendements de 45 lignées de riz pluvial (oryza sativa) à  la station de recherche agronomique de Longorola/Sikasso


par Hama Coulibaly
IPR/IFRA de Katibougou - Ingénieur Agronome 2024
  

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4.3 Principaux types de riziculture

La plus grande plasticité du riz, tant pour le climat que pour les sols, explique l'existence de plusieurs formes de riziculture. Au Mali, les systèmes de production rizicole peuvent être répartis en deux grandes catégories.

La première catégorie concerne la riziculture irriguée, c'est-à-dire celle des aménagements hydro-agricoles. Selon le degré de maîtrise de l'eau, on distingue la riziculture en submersion contrôlée, avec des superficies exploitées estimées à 34 076 ha répartis en quatre complexes hydro-agricoles : Dioro (15 446 ha), Sibila (3 050 ha), Farako (6 670 ha) et Tamani (8 010 ha). Il y a aussi la riziculture en maîtrise totale de l'eau dans les rizières de l'Office du Niger, estimées à 960 000 ha, ainsi que les aménagements de Sélingué, de Baguinéda et les petits périmètres irrigués le long du fleuve Niger et du fleuve Sénégal.

La deuxième catégorie est la riziculture dite traditionnelle, qui regroupe la riziculture en submersion libre dans le delta central nigérien, la riziculture dans les bas-fonds et les plaines inondables dans la partie sud du pays, et la riziculture pluviale dans les régions de Sikasso, Kayes, Koulikoro et une partie de la région de Ségou.

Avec un rendement d'environ 6,4 tonnes/ha, la riziculture en maîtrise totale contribue à 5 % de la production totale du Mali. Ce système de production a un rendement plus élevé que les rizicultures pluviales, car il dépend moins des caprices climatiques. Cela procure à la riziculture malienne un avantage comparatif par rapport au système de production fortement pluvial (Ouédraogo et al. 2021b).

4.3.1 Contraintes biotiques

Les contraintes biotiques peuvent être liées à l'action de divers nuisibles : les microorganismes,les insectes, les adventices, les oiseaux et les rongeurs etc.

4.3.2 Contraintes abiotiques

Les facteurs abiotiques tels que la température (basse ou élevée), la salinité, la toxicité ferreuse, le rayonnement solaire, l'eau et le vent influencent le rendement du riz par leurs effets sur la croissance du plant et sur les processus physiologiques liés à la formation du grain. Ces facteurs peuvent affecter indirectement le rendement en augmentant les dégâts causés par les maladies et les ravageurs. La température constitue l'un des principales contraintes abiotiques. Les températures basses peuvent réduire le rendement du fait de la stérilité mâle des épillets induite par le froid -(Andaya et Mackill 2003), occasionner un taux de germination faible, une faible croissance des plantules et un taux de mortalité élevé(Zhang et al. 2014). Les températures supérieures à l'optimum induisent la stérilité, ce qui se traduit par la diminution du rendement.(Shrestha et al. 2021)

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