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Le droit de l'enfant a l'éducation est le deuxième objectif du millénaire pour le développement: essai sur l'effectivité d'un droit à  réalisation progressive dans le contexte congolais.

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par Justin BAHIRWE Mutabunga
Université Catholique de Bukavu - Licence en droit 2008
  

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A. La stratégie d'accélération dite 25 d'ici 2005.

Quoique antérieure à notre époque, cette stratégie revêtait une importance capitale et contribuerait à l'amélioration de l'enseignement primaire en RDC si les autorités étaient engagées à respecter les engagements pris.

Pour les 24 ministres de l'éducation et d'autres personnalités éminentes de pays de l'Afrique de l'Ouest qui étaient réunis pour débattre des investissements les plus efficaces pour inciter les garçons et les filles à se rendre à l'école, les avantages de l'éducation sont incontestables. Comme l'a observé un délégué de la Sierra Leone, « nous savons d'expérience que l'ignorance tue ».162

L'UNICEF et la Banque Mondiale avaient invité à Ouagadougou (Burkina Faso) en 2004, des ministres et spécialistes de l'éducation pour qu'ils s'engagent à nouveau à atteindre l'objectif de l'éducation pour tous. Avant même qu'ils ne s'assoient à la table de conférence, une bonne partie des ministres avaient déjà signé la Déclaration de Ouagadougou qui reconnaît l'importance de l'éducation des filles pour le développement de leur pays, et qui demande aux gouvernements de s'engager à redoubler d'efforts pour scolariser autant de filles que de garçons.

Les 25 pays participants163 ont été sélectionnés parce qu'ils répondaient à au moins un des critères suivants: faible taux de scolarisation des filles, différence d'au moins 10% dans la scolarisation des garçons et filles pour le cycle primaire, présence d'au moins un million de filles non scolarisées, bénéficiaires de l'Initiative de la Banque Mondiale pour l'accélération de l'éducation pour tous et frappés de plein fouet par des crises qui affectent la scolarisation des filles, comme le VIH/SIDA ou des conflits armés, entre autres.

Etant entendu que la cible basée sur l'égalité des sexes était censée être atteinte dans l'enseignement universelle en 2005, l'UNICEF a estimé que si l'on ne s'intéressait pas aux besoins des filles en particulier, on ne parviendra pas à atteindre l'objectif d'une éducation primaire universelle ; ce qui l'a amené à lancer « l'initiative 25 d'ici à 2005 ». Le

162 UNICEF, op.cit, 2004, p.3.

163 Afghanistan, Bangladesh, Bénin, Bhoutan, Bolivie, Burkina Faso, République Centre-africaine, Tchad, RDC, Djibouti, Erytrhée, Ethiopie, Guinée, Inde, Malawi, Mali, Népal, Nigeria, Pakistan, Papouasie- Nouvelle Guinée, Soudan, Turquie, République-Unie de Tanzanie, Yémen et Zambie.

but n'était pas de remplacer les initiatives et efforts existants, mais de les compléter et de les renforcer pour progresser plus rapidement dans ce secteur de l'éducation des filles.

Malheureusement, après l'échéance, la RDC n'est toujours pas en même de respecter encore une fois cet engagement. Il en est de même de celui de BAMAKO pris en 2007 lors du séminaire international sur l'abolition des frais scolaires (B).

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