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Le web 2.0 et l'édition juridique : le droit peut-il se passer d'éditeur ?

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par Armelle Nianga
Université Paris 2 Panthéon-Assas - Master 2 sociologie du droit et communication juridique 2009
  

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II) Utile? Vous avez dit utile...?

Ce qui serait utile, serait de vous faire part uniquement des résultats de mes recherches, et de ce que j'aurais mûri d'un temps de réflexion; vous délivrez des informations que j'aurais sélectionnées, triées et hiérarchisées ; vous épargnez mes déboires, l'histoire de mon sujet, mes premiers jets ; et vous éviter d'avoir à trier entre tout ce que j'aurais pu vous dire...

A) Le Web 2.0 en quelques mots.

La paternité du terme « Web 2.0 » est attribuée à Dale Dougherty de la société O'Reilly Media, qui l'a employé « pour designer l'entrée de l'internet dans une nouvelle « ère ».

Nouvelle ère, car s'il « n'est qu'une évolution technique du web », reposant sur l'idée qu'il faut « exploiter de manière efficace la force de l'intelligence collective », le web 2.0 est également « un ensemble de principes et de pratiques » et une « réalité technique, économique et sociale »6(*) qui a induit de grands bouleversements:

Il marque « le passage de l'interactivité à l'interaction », le passage du web-vitrine, au « [web-]plateforme d'échange entre [...] utilisateurs, [...] services et [...]applications en ligne »,, l'apparition d'un nouveau « modèle de communication» dits « many to many » fondés sur des « réseaux qui ne se basent plus sur l'échange d'informations, mais sur le partage du savoir », et dans lequel tout internaute peut librement et aisément diffuser de l`information. Là où le web 1.0 reproduisait un modèle de communication « one to many »7(*) commun aux médias traditionnels.8(*)

Dans sa définition la plus connue, il « est le réseau en tant que plateforme, enjambant tous les dispositifs reliés [et ses] applications [...] sont celles qui tirent le meilleur des avantages intrinsèques de cette plateforme. » 9(*)

Ainsi, s`il a longtemps été associé aux blogs qui ont connu un succès fracassant, il renvoie aujourd'hui également aux wikis et aux réseaux sociaux.

« Le monde du web 2.0 », c'est enfin le monde du « nous, les médias ».

Un monde, dans lequel les internautes ont repris « à quelques personnes » « le pouvoir de choisir ce qui est important ou non »...

Panorama des applications web 2.0 :

Les blogs sont des « carnet[s] de notes », des journaux intimes sur le web. Organisés chronologiquement, ils se construisent progressivement : leurs auteurs y expriment, régulièrement ou de manière plus sporadique, leurs « opinions », états d'esprit, idées dans des « paragraphes appelés posts », que leurs lecteurs sont invités à commenter.

Ceux-ci peuvent également être alertés de chacune de leurs mises à jour grâce aux flux RSS (Really Simple Syndication)

Autre innovation web 2.0, le RSS permet d`« être alerté automatiquement des nouveaux documents publiés sur un site ». Ces alertes pouvant être filtrées et leurs délais de mise à jour régulés.

Avec le flux RSS, « plus besoin d'aller chercher des infos sur ses sites favoris, plus besoin de s'abonner à quantité de newsletters » indiquait Arnaud Dumourier.

Les wikis sont « des sites web sociaux [dynamiques et collaboratifs] qui reposent sur [les participations libres] de contributeurs et, [dont tout visiteur] peut « modifier les informations », et «  développer [les] pages ».

Les réseaux sociaux, encore qualifiés de médias sociaux, sont quant à eux « des sites communautaires contributifs » organisés autour de « communautés d'individus reliés entre eux par des origines, des centres d'intérêts, des besoins des points de vue... proches ou similaires » et marqués par une grande « capacité d'interaction [des individus] et [des] information[s] ».

 

* 6 Barbry Eric, Proust Olivier, « Le Web 2.0 passe la barre des prétoires », Gazette du Palais, n°291, 18 octobre.

* 7 Luc Quoniam et Arnaud Lucien, «  Du web 2.0 à l'intelligence compétitive 2.0 ».

* 8 (Télévision, radio, presse).

* 9 Tim O'Reilly, «  Qu'est-ce que le web 2.0 ? », 30 septembre 2005.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand