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Analyse comparative de modèle d'allocation d'actifs dans le plan Moyenne-Var relative

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par Alaeddine FALEH
Université Claude Bernard Lyon 1 - Master 2 actuariat et finance 2007
  

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II-3 L'application des méthodes de mesure de la Value at Risk :

Un élément fondamental du modèle d'allocation optimale d'actifs présenté dans cette étude est l'estimation de la Value-at-Risk. Pour cela, nous avons choisies d'appliquer et de comparer les résultats de certaines méthodes les plus traitées en littérature. Par hypothèse, on suppose que notre portefeuille est composé de 50% de l'indice Nasdaq 100 et de 50% de l'indice S&P 500. On se place dans le cas de rendement journalier. La période d'étude est celle mentionné ci-dessus, allant du 01/04/1997 jusqu'au 31/03/2007. Les résultats obtenus pour les différentes méthodes et pour les différents niveaux de confiance sont données dans la table 2 et représentée dans la Figure 3.

On constate que la méthode issue de la Théorie des Valeurs Extrêmes (EVT), que l'on appellera aussi méthode GPD (Generalised Pareto Distribution), a tendance à donner les valeurs de la VaR les plus élevées (en valeurs absolues) pour les différents niveaux de confiance. Le seuil (threshold) utilisé dans la méthode GPD est celui dépassé par 10% des observations de notre échantillon. On constate aussi qu'à un niveau faible de confiance, les différentes méthodes se rapprochent au niveau de l'estimation de la VaR. A un niveau élevé, on remarque que les deux méthodes non paramétriques (empirique et Bootstrap) convergent vers la même valeur estimée (-39,5). Dans le même cas de niveau élevé, les méthodes paramétriques basées sur l'hypothèse de normalité (Monte Carlo et Risk Metrics) donnent les valeurs les moins élevées de la VaR. Ceci est du à ce que l'hypothèse de normalité sous estime la VaR. Notons qu'on a procédé à 10 000 opérations de ré échantillonnage pour la méthode de Bootstrap et à 10 000 simulation de la loi normale centrée réduite pour la méthode MonteCarlo.

Comme mentionné précédemment, dans ce qui suit on choisi de comparer les résultats des modèles basées sur l'estimation de la VaR par la méthode empirique, la méthode normale (ou RiskMetrics) et la méthode GPD. Ceci est justifié par le caractère déterministe des estimations obtenues par ces méthodes. Il s'agit d'une condition nécessaire pour effectuer les opérations de maximisation. Les autres méthodes se basent plutôt sur la simulation et ont ainsi un caractère plus ou moins aléatoire.

II-4 La construction des frontières d'efficience :

Afin de construire la nouvelle frontière d'efficience dans le plan Moyenne-VaR relative, nous estimons simultanément l'espérance de rendement et la VaR relative des portefeuilles à différentes combinaisons de l'indice Nasdaq 100 et de l'indice S&P 500. En fait, en se basant sur ce nouveau plan, on arrive à construire la frontière d'efficience ,pour un niveau donné de confiance, en allant d'un portefeuille contenant 100% de l'indice Nasdaq 100 à celui contenant 100% de l'indice S&P 500. On garde la même période d'étude allant du 01/04/1997 jusqu'au 31/03/2007. Ainsi, l'estimation de la VaR est effectué selon les trois méthodes empiriques, normale et GPD sur trois horizons de détention possibles : le jour, la semaine et dix jours. A chaque horizon correspond, on établit les frontières d'efficiences pour trois niveaux de confiance : 95%, 97% et 99%. La nouvelle frontière d'efficience ressemble à celle du plan MoyenneVariance. Ce qui diffère est la définition du concept du risque : ici on fait recours à la VaR relative à un benchmark de rendement (qui est le taux sans risque) au lieu de l'écart type des rendements.

D'après les graphiques 4 à 6, on constate que les frontières d'efficiences obtenues par les trois méthodes tendent à se rapprocher pour des niveaux de confiance faibles et ce pour différents horizons de détention. A un niveau plus élevé (99%), la frontière d'efficience obtenue par la méthode normale se décale à gauche sur le graphique se situant ainsi au dessus des deux autres frontières d'efficience. Cela indique que les portefeuilles de cette frontière représentent pour un même niveau de rendement espéré, un niveau de risque moins élevé. Cela confirme une autrefois le caractère de sous estimation de la méthode normale. La frontière d'efficience de la méthode GPD s'éloigne parfois des deux autres d'une façon significative surtout dans le cas de niveau de confiance élevé (99%). Elle paraît plus proche de la frontière d'efficience empirique que de celle de la méthode normale dans les différents cas étudiés.

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