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Etude sur la satisfaction de la clientèle : cas de la b.i.c

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par Dieudonné LULENGO MAYEMBA
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE - Licence 2014
  

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Figure 4 : Les facteurs explicatifs de l'achat

Source: Ballofet, Soulaire, 0' Astou, Oaghfous, (2002).

Évidemment, afin de prendre sa décision, le client s'en remet à certains facteurs individuels, tels que sa propre expérience, ses attitudes et sa personnalité. L'attitude des consommateurs envers un service a une influence déterminante sur les décisions d'achat.

Celle-ci se définit comme la tendance à apprécier ou rejeter un produit ou un service. Ainsi, si l'on veut comprendre l'attitude d'un client, il faut porter attention aux croyances du client à l'égard du service, au sentiment envers le service et aux intentions d'achat s'y rapportant.

Dans le secteur Bancaire, le consommateur présente une particularité, son comportement vis-à-vis de la banque passe par trois étapes :

a. Décider d'être bancarisé :

C'est une étape de préparation de l'acte d'ouverture d'un compte, elle obéit le plus souvent à un besoin qui diffère d'une personne à une autre et du particulier à l'entreprise. Ce besoin peut prendre plusieurs formes :

- La recherche de la sécurité : c'est le cas pour un individu qui souhaite sécuriser son argent en la transformant de l'espèce en monnaie scripturale.

- La recherche de l'estime de soi : en effet ouvrir un compte bancaire et être détenteur d'une carte de guichet représente un plus dans la perception des gens, surtout en RDC où la banalisation du produit bancaire reste loin encore avec seulement 20% de la population bancarisée. C'est donc un besoin d'estime et d'appartenance à un groupe restreint, ce besoin peut également résulter de la pression sociale des proches, famille ou entourage professionnel.

-Une nécessité : c'est un besoin qui émane d'un stimulus individuel et social. En effet, l'ouverture d'un compte bancaire est devenue une nécessité pour les citadins détenteurs et de plus en plus également, non détenteurs de revenus. Cette nécessité peut apparaître aussi chez le futur acquéreur d'un logement, voiture ou simple crédit de consommation en quête de financement.

- Une exigence : pour les entreprises, c'est une exigence d'avoir un compte courant, voire plusieurs, pour la bonne conduite des opérations commerciales et le financement de l'activité.

- Un investissement : c'est le cas des clients, particuliers ou entreprises, qui désirent faire fructifier leur capital liquide en le déposant dans des comptes bloqués (épargne ou dépôt à terme) en contrepartie d'un intérêt après une durée déterminée.

Cette envie d'ouverture de compte peut également être stimulée par une offre promotionnelle ou par les recommandations et les conseils des proches.

b. Le choix d'une banque :

Après la reconnaissance du besoin, le consommateur peut s'engager dans la recherche d'informations sur les moyens de satisfaire ce besoin, cette recherche peut être interne et/ou externe.

- La recherche interne : elle est activée en premier lieu, juste après la reconnaissance du besoin.

Cette recherche porte en fait sur la mémoire à long terme dans laquelle le consommateur tend à répertorier toutes les informations pertinentes pour le sujet traité. Cette recherche de connaissance dépend des qualités de l'individu et de son expérience, elle s'articule sur le cumul d'informations et d'expériences détenues en matière des services bancaires, des enseignes, des publicités, de l'image de marque des banques. Souvent, cette recherche orientera le consommateur envers la banque la plus proche dans sa mémoire vers laquelle il dégage une sympathie spéciale, et il évitera les banques à scandales financiers ou beaucoup trop prestigieuses ou encore dont l'avenir est certain à son point de vue.

- La recherche externe : c'est une recherche préalable à l'achat, elle résulte d'un désir d'effectuer les meilleurs choix de consommation. Cette recherche est variable et conditionnée par la personnalité du consommateur, la nature du produit désiré, le coût de l'information, l'avantage procuré et le risque encouru. Le consommateur a tendance à vouloir profiter de l'expérience de son entourage voir même des spécialistes (des employés de banques). Le consommateur peut aller même dans une agence pour une collecte d'informations complémentaires et d'explications.

Après la recherche de l'information, le consommateur passe à une étape d'évaluation des solutions préalables à l'achat.

c. Le choix des produits et services à souscrire :

Pour préciser le cadre général de définition des comportements des clients bancaires, surtout particuliers, il faut introduire les différentes dimensions tenant à l'acte d'achat ou aux multiples facettes du client bancaire en fonction d'orientation client.

1.2.2. L'orientation client

Le client a bien changé : de consommateur, il est devenu consumériste. Aujourd'hui, il a conscience de son pouvoir, il est plus informé donc plus critique vis-à-vis de l'offre. Il n'hésite pas à sanctionner positivement ou négativement en choisissant de donner son argent à l'enseigne qui le considère le plus (François-Xavier SIMON, 2008, P. 51)

Le fait que les entreprises soient davantage orientées vers les clients, est un phénomène relativement nouveau. La figure 5 présente, les deux périodes, qui représentent l'évolution du comportement du consommateur.

Ces périodes permettent de mieux comprendre les raisons qui ont poussé les dirigeants d'entreprise de service à accorder plus d'importance à l'orientation client.

Le début des années 1990 représente la période où la pression de la concurrence mondiale a eu pour effet une guerre de prix à travers le monde. Au cours de cette décennie, l'élément décisif d'achat pour les consommateurs était de se procurer le produit ou service au meilleur prix possible. C'est d'ailleurs durant cette période, que les experts en marketing appellent «Le client roi », puisqu'ils constatent que le consommateur est beaucoup plus informé, en conséquence, beaucoup plus exigeant. Dû à cette révélation, les dirigeants d'entreprise se sont vus dans l'obligation de changer leur vision et réviser leur stratégie en accordant, entre autre, plus d'importance au service à la clientèle.

Depuis 2000, on constate que le comportement du consommateur évolue, dans le sens où, ces derniers s'interrogent davantage sur les conséquences éthiques et sociales des baisses importantes de prix qui ont eu lieu au cours de la décennie antérieure.

Par exemple, le consommateur se pose maintenant des questions comme: le meilleur prix implique-t-il l'achat d'espadrille de marque populaire fabriqué en Asie par de jeunes enfants?

Ces derniers constatent alors que le prix ne doit pas être le seul élément à prendre en considération pour l'achat d'un produit ou d'un service. De ce fait, les clients s'associent davantage avec des entreprises qui prônent les mêmes valeurs et recherchent une relation à long terme avec un seul banquier. La fidélité devient donc un aspect très important autant pour le client que pour l'entreprise. C'est donc à partir de cette période que l'entreprise est davantage orientée vers client

1990-2000

Le

«  client roi »

Depuis 2000

Partenariat et

fidélisation

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams