2.1.3. Nature juridique
La BIC est une société par action à
responsabilité limitée dont la constitution par acte
notarié du 28 octobre 1993 a été autorisée par
l'ordonnance présidentielle n°94/35 du 6 Avril 1994.
La BIC a été créée selon les
dispositions de la législation en vigueur en République
Démocratique du Congo, telles que stipulées notamment par
l'ordonnance loi n°72/004 du 4 Janvier 1972 relative à la
protection de l'épargne et au contrôle des intermédiaires
financiers telle que modifiée à ce jour par la loi n°003/202
du 02 février relative à l'activité et au contrôle
des établissements de crédit.
2.1.4. Missions
La BIC est une Banque de dépôts ayant pour
mission essentielle :
Ø La collecte de fonds publics ;
Ø L'octroi de crédits à court
terme ;
Ø Les opérations d'importations et
d'exportations (opérations et crédits documentaires) ;
Ø Les opérations de change ;
Ø Les transferts internationaux entrants et
sortants.
2.1.5. Objet social
C'est d'offrir aux PME et aux particuliers les
crédits.
Les objectifs de la BIC se résument en trois
points :
Ø Gérer votre argent avec prudence en ayant
toujours à l'esprit qu'il est le fruit de vos efforts et de votre
travail ;
Ø Vous fournir des solutions correspondant
réellement à vos besoins, en réfléchissant ensemble
pour comprendre vos préoccupations ;
Ø Etre disponible aux côtés de ses
clients, grâce à l'extension de notre réseau d'agences et
de nos services distances (E-banking, monétique, etc.)
2.2. Brève description des
produits et services de la BIC
Dans ce point il sera question de présenter les
produits et les services offerts par la BIC Agence de Mbanza-Ngungu.
L'activité des banques englobe la réception de
fonds du public, leur mise à la disposition de la clientèle,
ainsi que la gestion de moyens de paiement. Les fonds recueillis sont
affectés à la conduite d'opérations de crédit,
elles-mêmes génératrices de nouveaux dépôts
par le supplément de monnaie qu'elles sont amenées à
créer : les banques sont au centre du processus de création
monétaire.
Nombreuses, les activités des banques se divisent
entre les services aux particuliers, les activités de crédit et
les services effectués pour le compte d'une autre banque ou pour celui
des émetteurs de valeurs mobilières.
L'activité des banques consiste, en fait, à
transformer des dépôts en crédits, ce qui explique leur
rôle déterminant dans le processus de la création
monétaire.
Deux types de dépôts peuvent être
effectués auprès des banques : des dépôts à
vue et des dépôts à terme.
Dans le premier cas, le retrait ne nécessite pas de
préavis (c'est le cas des comptes chèques, des comptes sur livret
tels le livret A ou les plans d'épargne populaire, des comptes
spéciaux tel le Codevi, et des comptes courants des entreprises
commerciales. Par contre, les dépôts à terme ne peuvent
faire l'objet d'un retrait qu'à échéance fixe (un retrait
anticipé reste néanmoins possible, tout en entraînant la
perte de certains avantages liés au dépôt à terme,
en particulier une réduction du taux d'intérêt).
À partir de ces dépôts, la banque dispose
de fonds, qu'elle peut utiliser librement, à condition d'être
toujours en mesure de les restituer si le déposant le demande. Pour ce
faire, elle est tenue de respecter un certain rapport entre ses réserves
de monnaie et les prêts qu'elle consent, rapport que l'on appelle son
coefficient de liquidité. Cette exigence de solvabilité des
établissements de crédit est renforcée par le
mécanisme dit des réserves obligatoires, que chaque banque doit
constituer auprès de sa banque centrale.
Dès lors que la banque satisfait à ces
conditions, elle est en mesure de créer de la monnaie : elle le fait non
seulement lorsque, en contrepartie d'un dépôt, elle permet
à son client de régler ses dépenses par chèque ou
par carte de crédit, mais également lorsqu'elle octroie des
avances à un client débiteur. En effet, par sa seule
volonté, son client pourra utiliser des moyens de paiement auxquels ne
correspond aucun dépôt, ce qui revient à créer de la
monnaie. En revanche, lorsque le client remboursera la banque, il y aura
destruction de monnaie.
Si l'économie est en situation de croissance, le
montant de la monnaie détruite restera inférieur à la
création réalisée, et il y aura gonflement de la masse
monétaire. Le même phénomène s'observe lorsqu'une
banque achète des devises à l'étranger (elle crée
de la monnaie nationale en contrepartie) ou lorsqu'elle consent des avances au
Trésor public, le banquier de l'État.
Dans le cadre d'un tel système, on empêche les
banques de créer indéfiniment de la monnaie, en les obligeant
à déposer une partie de leurs avoirs auprès de la banque
centrale : le montant qu'elles seront autorisées à créer
dépendra donc, en dernière analyse, de leur capacité
réelle de remboursement.
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