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La protection légale et sociale des enfants en république démocratique du Congo. « Cas des enfants vivants avec le vih/sida et des personnes affectées» la loi n?°09-001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant et la loi n?°08/011 du 14 juillet 2008 .

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par justice Mukeba
Université de Kinshasa (UNIKIN) - Gradué/TFC  2011
  

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Chapitre I : GENERALITE SUR LES DROITS DES ENFANTS

Depuis le 20 novembre1989, une étape importante marquait l'évolution des droits de la personne (enfant).L'Assemblée générale desNations Unies adoptait la convention relative aux droits de l'enfant, dite convention de New York, après qu'il eut joue un rôle ainsi que le soulignait le comité des droits de l'enfant, le Canada le ratifia le 31/DEC/1991 cet instrument international et se démarqua des autres documents internationaux relatifs aux droits de la personne notamment parce qu'il englobe un ensemble de droit, qui pour le reste de la population,sont disséminés dans plusieurs textes de droit tel que , le droit civil, et le droit politique jouxtent les droits sociaux, économiques et autre culturels les droits généraux qui sont octroyés à toute personne en droit international .La Convention prévoit des droits spécifiques à l'enfant « AGNU DOC.A/RE/44/25 1989».

En application de l'article 44 de la Convention.Si la notion de droit de l'enfant n'est pas tout à fait récente,un écrivain France JULES VALLES écrivait au 1879 : « je défendrai les droits de l'enfant comme d'autres les droits de l'homme », la convention relative aux droits des enfants concrétise deux orientation qui prévalent en matière des droits des enfants.

SECTION I:HISTORIQUE DES DROITS DE LA PROTECTION DE L'ENFANT

L'orientation protectionniste à commence à se manifester à la fin du siècle dernier, suite à l'adoption de la loi relatives aux conditions de travail à la scolarité obligatoire et à la protection de l'enfance en retirant son statut de mini-adulte à l'enfant. Ces mesures législatives, revendiquées par les CHILD SAVERS lui conféraient des droits spécifiques.

Cependant, si elles ont eu le mérite d'octroyer un statut particulier à l'enfant, elles se fondaientsur une vision empreinte de paternalisme en insistant sur les caractères vulnérables de l'enfant, elles ont imprégné les documents internationaux qui ont précédé la convention de New York dans l'affirmation des droits de l'enfant.

Une première déclaration sur les droits de l'enfant adoptée en 1924 par la Société des Nations (O.N.U) énonce cinq principes fondamentaux qui mettent l'accent sur la protection légale et sociale des enfants. L'enfant doit notamment être protégée contre toute exploitation et il doit être le premier à recevoir des secours en temps des détresses. Une deuxième déclaration, adoptée en 1948, reprend les cinq principes de 1924 en ajoutantdeux nouveaux : les droits de l'enfant doivent être protégés en dehors de toute considération de race, des nationalités et des croyances.Onze ans plus tard la déclaration des droits de l'enfant proclamé le 20/NOV/1959 par l'Assemblée générale des Nations Unies, à souligne que l'enfant à besoin d'une protection spéciale et des soins spéciaux et notamment d'une protection juridique appropriée.Ces besoins découlent suivant les préambules de la déclaration du manque de maturité physique et intellectuelle de l'enfant. 

§1. ORIGINE DU DROIT DE L'ENFANT

La condition de l'enfant dans le monde en raison de sa vulnérabilité, de sa dépendance par rapport au milieu, de son manque de maturité physique et émotionnelle, nécessitant des soins spéciaux et une protection particulière n'a cessé d'interpeller depuis un certain temps la communauté internationale et nationale.

Dans le souci de trouver une solution durable à cet épineux problème, l'Assemblée générale des Nations Unies à adoptée le 20/NOV/1989, la convention relative aux droits de l'enfant elle ensuite fait une déclaration mondiale en faveur de la survie, de la protection, du développement de l'enfant au sommet lui consacré tenu à New York du 20 au 30 septembre 1990.Elle a enfin renouvelé sa ferme détermination à poursuivre ces efforts lors de sa session spéciale consacrée aux enfants du 05 au 10 mai 2002 , à New York les états africains pour leur part, ont adopté en juillet 1990, la charte africaine des droits et dubien-être de l'enfant pour assurer une protection et porter un regard particulier sur la situation critique de nombreux enfants à travers tout le continent.

Mue par la Constitution du 18 février 2006 en son article 123,point 16, la République Démocratique du Congo dont la population accorde une place centrale à l'enfant entant que renouvellement de l'être et de la vie, s'est résolument engagée dans la voie de faire de la protection de

Cependant en dépit des efforts déployés, de nombreux enfants continuent à être maltraités, discriminés, accusés de sorcellerie ; infectés affectés par le VIH/ SIDA ou sont l'objet de trafic.Ils sont privés de leur droit à la succession, aux soins de santé et à l'éducation. Pis encore de nombreux enfants vivent dans la rue ; victimes d'exclusion sociale ; d'exploitation économique et sexuelle tandis que d'autres sont associés aux forces et groupes armés.C'est dans ce contexte que s'est fait sentir le besoin pressant d'élaborer dans notre pays une loi portant protection de l'enfant. Ainsi cette loi poursuit notamment les objectifs ci-après :

- Garantir à l'enfant le droit de bénéficier des différentes mesures à caractère administratif, social, judiciaire, éducatif, sanitaire et autre visant à le protéger des toutes les formes d'abandon, des négligences, d'exploitation et d'atteinte physique, morale ,psychique et sexuelle ;

- Diffuser et promouvoir la culture des droits et devoirs de l'enfant et faire connaitre à celui-ci les particularités intrinsèques en vue de garantir l'épanouissement intégral de sa personnalité et de le préparer à ses responsabilités citoyennes ;

- Faire participer l'enfant à tout ce qui le concerne par des moyens appropriés susceptibles de l'aider à acquérir les vertus du travail, de l'initiative et de l'effort personnel ;

- Cultiver en lui les valeurs de solidarité, de tolérance, paix et de respect mutuel afin de l'amener à prendre conscience de l'indivisibilité de ses droits et devoirs par rapport à ceux du reste de la communauté ;

- Renforcer la responsabilité des parents, de la famille et de l'ensemble de la communauté à l'égard de l'enfant.

Aucun enfant ne peut être privé de liberté de façon illégale ou arbitraire. L'arrestation, la détention ou l'internement d'un enfant ne peuvent être décidés qu'en conformité avec la loi, comme mesure ultime et pour une durée aussi brève que possible. Conformément al `article 4 de la loi portant protection de l'enfant. La notion juridique de tutelle, d'adoption ne sont assez connues et dans la culture des Congolaismême lorsque ceux-ci sont des intellectuels ou occupent de grandes responsabilités dans la vie publique ou privée, la coutume locale privilégie le droit et les devoirs qu'ont les membres de famille sur l'enfant dans la mesure où, dans la culture africaine, l'enfant appartient à tout le monde. Le gouvernement Congolais n'encourage pas cette coresponsabilité qu'ont les membres de la famille sur l'enfant en ce que d'une part, les salaires sont calculés et payés en fonction d'une famille nucléaire sans tenir compte des obligations qui découlent de la coutume locale qui admet que les enfants d'un frère, d'une soeur ou d'un demi-frère ou d'une demi-soeursont les enfants de toutes les personnes qui se réclament d'une même famille .

D'autrepart, le type de construction des maisons et l'aménagement du territoire n'encouragent pas une vision communautaire de la vie, la séparation des enfants d'avec leurs parents résultant d'une décision judiciaire peut être retrouvée dans de la vie.

- La séparation résultant d'un divorce

- La séparation résultant d'une condamnation judiciaire.

Dans le premier cas, les enfants séparés suite à un divorce sont dans le 7 cas sur 10 dix contraints à ne pas visiter ou ne pas être visités par l'un des parents qui n'a pas la garde en raison d'une part, du refus du parent à qui la garde est confiée de permettre à l'autre parent de visiter ou d'être visité par les enfants et d'autre part, en raison de l'inexistence de mesures légales pouvant contraindre le parent a qui la garde est confiée de s'exécuter. Dans le deuxième cas, lorsque les parents ou l'un d'eux sont séparés à la suite d'une décision judiciaire ou administrative, le gouvernement a souvent autorisé qu'ils soient visités par les enfants. Cependant, il y a lieu de relever qu'il n'existe pas de condamnation ou de décisions résultant d'une maltraitance ou négligence de l'enfant.

a. Les droits des enfants en République Démocratique du Congo

La loi N°09/001 portant protection de l'enfant en République Démocratique du Congo est entrée en vigueur depuis le 10 janvier 2009. Bien que lacunaire à certaines égards, elle gagne en vigueur dès lors qu'elle traduit dans l'ordre juridique national le minimum standard international sur la protection et la promotion des droits de l'enfant. En outre, elle consacre plusieurs droits dont l'interdiction, de le soumettre à une quelconque forme de torture ou des peines ou traitement cruels, inhumains et dégradants (l'article 9),punissable d'un an à cinq de servitude pénale et amande ou la perpétuité si le de la torture est survenue la mort de l'enfant (l'article 151 et 152) soucieuse de contribuer peu ou prou au respect, à la protection et à la réalisation des droits de l'enfant, a mis en oeuvre un projet d'appui aux initiatives locales d'encadrement des enfants marginalisés et victimes des violences, pendant la mise en oeuvre dudit projet, on' a constaté que les enfants en milieux ruraux sont soumis aux tortures et à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, en ce compris les violences sexuelles.

En République Démocratique du Congo depuis 1996, le bureau International Catholique de l'enfance (BICE) assure la promotion et la protection des droits de l'enfant dans le cadre de son programme (Enfants abusés) contenant les volets ci-après : enfants privés de liberté ou accompagnant leur mère en détention, enfants dits sorciers, filles en situation difficile et enfants associés aux forces et groupes armés. Est depuis 1994 dans la protection et la réunification des enfants séparés de leurs familles, suite au génocide rwandais, et dès 1999, dans la réunification et la réinsertion des enfants associés aux forces et groupes armés dans le Nord et Sud Kivu. Dans le Kasaï Oriental et à Kinshasa, développe des projets destinés aux enfants de la rue, à ceux accusés de sorcellerie et aux enfants en conflit avec la loi. Le programme de protection des groupes vulnérables de l'Unicef comporte deux projets. Le premier, concernant la protection légale et sociale des enfants et des femmes vulnérables, traite la connaissance et l'application de la loi, l'accompagnement psychosocial et judiciaire et enfin la réinsertion familiale ou des alternatives. Le deuxième projet, concernant la protection des enfants, femmes et familles affectés par les conflits armés, comprend le développement et la coordination, l'assistance et l'appui à la réintégration des enfants associés aux forces et groupes armés, et enfin l'accompagnement des enfants et des femmes victimes d'abus sexuels. La protection légale de l'enfant contribue au respect et à l'application des droits des enfants en situation de forte précarité.

Les enfants de la République Démocratique du Congo ont souffert des années de la guerre civile et de la mauvaise gestion qui ont contribué à l'effondrement des services sociaux, les études récentes prouvent que seulement à 34% d'enfants sont enregistrés à la naissance au service de l'Etat civil ; 10% d'enfant ne vivent pas avec leurs parents ; 9.3% de ménages ont des orphelins ; 24 % d'enfant sont au travail. La pauvreté est dominanteà cause du manque des structures sociales, des enfants sont obligés de travailler pour aider à soutenir leurs familles.S'ils sont séparés de leurs familles, ils doivent travailler pour eux-mêmes.

Il y a beaucoup d'enfants vivant et travaillant dans les rues dans des zones urbaines, il y a des estimons de 20.000 à 25.000 d'entre eux dans la capitale, Kinshasa, et 3000 à Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï Oriental, bien que des problèmes comme l'abus d'enfants et les en conflit avec la loi soient réels, les statistiques liées à la protection d'enfants en général sont dépassées et non fiables.

Les services sociaux de base et les structures administratives sont inexistantsdans beaucoup de parties du pays. Les quelques rares services qui existent fonctionnent à peine dans des communautés, les structures sociales d'appui qui avaient existé autre fois se sont toutes effondrées, et ainsi les enfants sont devenus bien plus vulnérables pour être maltraités et négligés. En conséquence, les mécanismes locaux de la communauté, tels que des groupesde protection de la communauté, ou de réseaux d'appui basés sur des églises sont extrêmement importants dans l'aide aux enfants vulnérables, beaucoup de cas d'abus d'enfants ou de mauvais traitement des enfants sont ignorés ou cachés. Le système de justice ne fonctionne pas correctement, et ces enfants en conflits avec la loi sont souvent placés en détention avec des adultes, sans considérer des solutions des solutions de rechange à l'emprisonnement.

L'UNICEF cherche à aider les communautés à réparer le tissu social et à reconstruire les systèmes sociaux d'appui qui ont été compromis par des années de conflit et de difficultés de sorte que les communautés puissent protéger leurs enfants. L'UNICEFsoutientla formation des agents gouvernementaux

Et agents sociaux locaux des Organisations non gouvernementale « O.N.G » partenaires pour les aider à développer des stratégies de protection des enfants au sein de leurs communautés, y compris des orphelins et des enfants de la rue, l'UNICEF travaille avec le Ministère de la condition Féminine et de la Famille et le Ministère de la justice dans le développement d'une Charte de protection de l'enfant, aussi bien que sur un plan d'Action National pour la prévention de la violence contre les enfants .

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