4. Difficultés au quotidien
Depuis l'écolabellisation, l'organisation claire et
définie des tâches est devenue un véritable enjeu puisqu'il
s'agit bien ici de management dans une optique environnementale. Pour cela, un
budget important a été consacré à la formation et
à la sensibilisation du personnel, or cela représente tout de
même un coût pour une entreprise de cette taille.
D'autre part, reste le problème de la motivation :
il n'est pas toujours évident pour un employé de se rendre compte
de l'impact positif ou négatif de ses actes sur la gestion au quotidien
de l'hôtel. En effet, malgré l'effort de formation entrepris, la
motivation pour rester à un bon niveau doit être entretenue par
des projets impliquant l'ensemble du personnel, ce qui n'est pas toujours
évident.
Il n'est pas toujours aussi facile de mettre en place les
projets, les promesses compte tenu des contraintes spatio-temporelles,
financières mais aussi administratives. Par exemple, voilà plus
de 6 mois que le projet de potager bio a été annoncé
notamment dans des articles de presse, le problème étant qu'il
n'est toujours pas là, faute de temps et de personnel compétent.
D'autant plus que les Orangeries sont de plus en sous les feux de la
rampe : beaucoup d'autres acteurs du tourisme indépendants
s'informent et prennent peu à peu l'hôtel pour un exemple en la
matière, ce qui ajoute un stress supplémentaire. Le faux pas
n'est plus vraiment permis.
En un mot, cet engagement n'est pas si simple à
gérer, il demande un effort constant et attentif. Mais il n'est pas non
plus insurmontable. Les Orangeries restent un très bel exemple de
réussite d'application opérationnelle du concept de
développement durable dans le secteur de l'hébergement
touristique. D'autres ont aussi été pris par le virus, chacun
développant le concept à sa manière.
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