ü La
sous-traitance dans les pays émergents
Dans le cas de l'industrie textile et du jouet en particulier,
les conditions de production instaurées dans des usines situées
dans des pays émergents en contrat avec des grandes marques mondiales
sont régulièrement dénoncées par les ONG. Pour
lutter contre l'existence des «sweatshops», les ONG tentent de
mobiliser les consommateurs occidentaux pour qu'ils renoncent à acheter
les produits qui y sont fabriqués. L'organisation actuelle de la
production au niveau mondial ainsi que la question de la responsabilité
du donneur d'ordre sur les conditions de travail chez ses
fournisseurs sont au coeur de la notion de responsabilité sociale
dans les secteurs concernés.
ü La
faim dans le monde
Les sommets internationaux et les appels à l'aide n'y
changent pas grand chose : 24 000 personnes meurent de faim chaque jour
et 800 millions de personnes dont 300 millions d'enfants, souffrent
toujours de la faim (chiffres ONU). L'aide au développement, sous toutes
ses formes, permet de lutter contre cet état de fait qui constitue l'un
des handicaps majeurs du développement durable dans les pays
pauvres.
ü La
santé
A peine 10% de la recherche médicale mondiale est
consacrée aux maladies qui concernent 90% de la morbidité
mondiale. Ce sont ce qu'on appelle les maladies négligées qui ne
sont pas prises en compte par l'industrie parce qu'elles affectent les
populations les plus pauvres de la planète.
Dans le cas du sida, le problème est plus celui de
l'inégalité de traitement entre les malades occidentaux et ceux
des autres continents, dont l'Afrique.
Selon l'Onusida, 42 millions de personnes vivaient avec le
virus du sida en 2002, et autant pourraient être infectées d'ici
à 2010. Partout où l'épidémie s'est propagée
sans contrôle, elle prive les pays des ressources et des capacités
dont dépendent leur sécurité et leur développement.
Dans certaines régions, le VIH/SIDA, associé à d'autres
crises, conduit des parts de plus en plus importantes de la population vers la
misère.
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