WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Aides publiques et droit de la concurrence

( Télécharger le fichier original )
par Faical Zoubir
Université Ibn Zohr d'Agadir - Master 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Introduction :

L'intervention de l'Etat dans la vie économique est l'un des sujets qui font couler beaucoup d'encre, entre détracteurs qui arguent qu'une telle intervention fausse le libre jeu de la concurrence et déstabilise les mécanismes du marché et apôtres qui font de l'intervention étatique une nécessité pour venir à bout des insuffisances de l'allocation marchande et sa vulnérabilité dans certaines situations.

La contestation de l'intervention de l'Etat a vu ses prémisses avec les apports de certains auteurs tels que : Adams Smith (1723-1790), Thomas Malthus (1766-1834), Jean Baptiste Say (1767-1834), Jean Stuart Mill (1806-1873) et David Ricardo (1772-1832). Selon ces derniers, l'intervention de l'Etat empêche l'allocation optimale des ressources.

Cette réfutation de l'interventionnisme s'est renforcée avec l'école Néoclassique dont les auteurs se sont largement inspirés des apports des classiques qu'ils ont développés par l'introduction des mathématiques et par la construction de modèles théoriques démontrant le rôle de la concurrence dans l'allocation optimale des ressources (modèle de la concurrence pure et parfaite).

Toutefois après la crise de 1929, l'Etat a vu sa place dans l'économie se réhabilitée, surtout lorsque les mécanismes du marché n'ont pas pu dépasser la crise et résorber le chômage culminant. Dès lors des auteurs tels que Keynes ont mis en évidence la prépondérance d'une intervention des pouvoirs publics pour rétablir l'équilibre. L'Etat s'attribuait donc le rôle de relancer la demande globale et cela soit en améliorant les revenus des ménages (relance par la consommation) ou en procédant à des investissements publics et des aides fiscales aux entreprises( relance par les investissements). Cet engouement pour l'interventionnisme s'est consolidé avec l'avènement de la notion de l'Etat providence qui matérialise l'intervention de l'Etat dans le domaine social par l'entremise du système de sécurité sociale garantissant ainsi à certaines personnes un revenu en cas de crise(maladies,accidents...).

Néanmoins, le début des années 1980 s'est caractérisé par la remise en cause de l'interventionnisme et un retour accrue à l'économie du marché. Cette confiance aux mécanismes du marché fut les travaux de nombreux auteurs entre autres : Coase et Freedman dont les apports ont enrichit les fondements d'une école libérale dite l'école de Chicago.

Dès lors, de nombreuses opérations de privatisations et plusieurs pays ont jugé judicieux d'opter pour la libéralisation de leur économie, mais sans bien évidement faire une confiance totale aux mécanismes du marché. En effet « trop de liberté tue la liberté », en d'autre terme faire une confiance totale à l'allocation marchande risquerait de générer des comportements délictueux et des pratiques illicites portant dommages et préjudices aux intérêts des acteurs économiques (coalition, abus de position dominante, pratiques anticoncurrentielles, concentrations non contrôlées...), d'autant plus que le développement économique et le bien être social nécessitent une intervention de l'Etat en tant que producteur(pour offrir les biens collectifs qui sont nécessaires pour la satisfaction des besoins des citoyens et que le secteur privé ne peut pas offrir) régulateur( en adoptant des politiques économiques visant à maintenir la demande au niveau adéquat et cela par le biais des dépenses publiques) et redistributeur (Redistribution des ressources entre les citoyens selon des principes d'équité, sécurité sociale, transferts en faveur de certains secteurs, branches ou catégories sociales : les subventions et aides publiques). Cette intervention de l'Etat s'est faite sous un angle économique par le biais, entre autres, des aides publiques, et par ailleurs sous un angle juridique par le moyen du droit de la concurrence. Discipline juridique et économique ce doit vise l'instauration de conditions d'une

Concurrence loyale fondée sur l'ingéniosité l'innovation et la loyauté et s'oppose à toute forme de pratique faussant la concurrence et aboutissant à un déséquilibre au niveau des mécanismes du Marché. Sachant que les aides d'Etat peuvent dans certains cas déstabiliser l'allocation marchande, quel est le point de vue du droit de la concurrence vis-à-vis des subventions de l'Etat ?

Pour apporter des éléments de solution à cette problématique nous allons faire le point sur les axes suivants :

ü Les fondements théoriques de l'intervention de l'Etat.

ü Droit de la concurrence : objet et fondements de base.

ü Subventions d'Etat : Définition, typologie et effets sur l'économie.

ü Aides publiques au regard du droit de la concurrence, entre rejet et acceptation sous conditions.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire