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De la souveraineté permanente de la RDC sur ses richesses et ses ressources naturelles: examen de l'Article 09 de la Constitution du 18/02/2006

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par Guillain Cirhuza Koko
Université catholique de Bukavu - Licence en droit public 2007
  

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IV. Réglementations régionales

Parmi les réglementations régionales, on retiendra ici deux exemples les plus révélateurs :

- une réglementation édifiée par des pays en développement, celle du Groupe andin ;

- une réglementation négociée entre certains pays développés et certains pays en développement, qui prend place dans la convention de Lomé IV.

V. Réglementation Universelle

Une nécessité de mesures de contrôles internationales à l'échelon universel s'est vite fait sentir .Depuis long temps, il semble que tous les partenaires soient d'accord sur l'utilité d'une régulation universellement acceptée des activités des sociétés transnationales.

Les milieux d'affaires et les syndicats ont marqué leur intérét pour une telle entreprise. Les organisations privées et les sociétés transnationales elles-mémes ont élaborées des directives mettant l'accent sur le devoir des investisseurs de prendre en considération les objectifs de développement des pays hôtes, ainsi que sur les droits des sociétés opérant à l'étranger. Ainsi, le guide de la chambre de commerce Internationale, adoptée en 1972, s'adresse aux investisseurs et aux gouvernements des pays d'origine et des États d'accueil et considère que des règles claires et stables contribueraient à améliorer le climat des investissements. Ce document153 souligne aussi la nécessité pour les États d'accueils de se référer au droit international et demande en contre partie aux sociétés transnationales de

153Dominique ROSENBERG, op. cit., p. 232.

respecter les objectifs économiques et sociaux des pays dans lesquels elles opèrent.

Dans le même esprit154, plusieurs sociétés transnationales ont rédigé des directives, parfois appelées « codes de conduite privés ». Le mouvement syndical, quant à lui, est très actif dans ce domaine depuis les années soixante et milite en faveur d'une réglementation internationale. Dans sa « charte des demandes syndicales tendant au contrôle législatif des sociétés multinationales », adoptée à Mexico en 1975, la C.I.S.L a prôné la conclusion, sous les auspices de l'ONU, d'un traité multilatéral général et la création d'une nouvelle Institution spécialisée chargée de surveiller l'application de ce traité. Les Organisations Internationales ont répondu à cette attente de façon diverse. D'abord en élaborant des réglementations partielles, ensuite en tentant de préparer un code de conduite générale, plus récemment en mettant sur pied une Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (A.M.G.I).

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