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L'intégration sous-régionale en CEMAC à  l'épreuve de la liberté de circulation des biens et des personnes

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par Achille SOMMO PENDE
Université Catholique d'Afrique Centrale - Master Gouvernance et Politiques Publiques 2010
  

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Résumé

Dès le lancement officiel des activités de la CEMAC le 25 juin 1999 en Guinée Equatoriale, les Etats membres se sont fixés comme objectif majeur de construire un marché commun compétitif et concurrentiel, basé sur la libre circulation des biens et des personnes, en vue de se doter d'une meilleure capacité de création de richesse et d'insertion dans l'économie mondiale. En dépit des progrès réalisés, force est de constater que la libre circulation des biens et des personnes est très peu effective. Cette défaillance met en évidence un bilan mitigé qui se traduit par la non réalisation des objectifs fixés par la nouvelle institution sous-régionale et la faiblesse de l'esprit communautaire. De même, l'existence des velléités protectionnistes et les dysfonctionnements du mécanisme de financement ont considérablement réduits l'ampleur des projets intégrateurs. Les observateurs du processus d'intégration sous-régionale en Afrique Centrale ont tendance à indexer l'absence de volonté politique pour expliquer les retards accusés. Loin de réfuter cette thèse, ces dernières années, la CEMAC a pris des engagements forts pour rendre effective la liberté de circulation des biens et des personnes. Cependant, il existe des pesanteurs qui s'imposent à la volonté politique des Etats membres de la CEMAC et entravent de ce fait l'effort consacré à la libre circulation. Concrètement, ces obstacles sont d'ordre structurel et se manifestent par un déficit de bonne gouvernance dans un contexte de corruption généralisé. Ces entraves sont également liées à la conjoncture qui a contribué soit à fragiliser les Etats de l'Afrique Centrale soit à favoriser les rivalités et querelles au sein de la communauté. En outre, des facteurs socio-anthropologiques contribuent à retarder la dynamique d'intégration sous-régionale.

Dans ce contexte, certains scénarios peuvent être envisagés quant à l'effectivité de la libre circulation des biens et des personnes en zone CEMAC. Le scénario « pessimiste » de la libre circulation en panne ; le scénario « réaliste » qui met en exergue une effectivité progressive de la libre circulation ; le dernier scénario, optimiste qui donne lieu à une effectivité de la libre circulation. Aussi, le scénario réaliste qui est le plus plausible, ne peut se réaliser que si les Etats de la zone CEMAC relèvent certains défis. Le premier de ces défis est surtout de réhabiliter l'esprit communautaire dans la sous-région afin de mieux cerner les bienfaits de l'intégration. Ensuite, il est question de multiplier les pratiques de bonne gouvernance à travers la mise en oeuvre des mécanismes probants et l'harmonisation des politiques budgétaires. Enfin, la suite logique est de replacer les peuples au coeur du processus d'intégration, cela passe par une meilleure implication du secteur privé et de la société civile dans les initiatives communautaires.

Mots clés : intégration sous-régionale, libre circulation, communauté, marché, biens, personnes, pesanteurs, perspectives, conjoncture mondiale, bonne gouvernance.

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