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Les musées en droit tunisien

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par Salwa Ghazouani
faculté des sciences juridiques, politiques et sociales (TunisII) - mastère en droit de l'environnement 2004
  

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DEUxIEME PARTIE :

LA

GESTION DES

MUSEES

Au lendemain de l'indépendance, aucune stratégie traitant le secteur culturel n'a été définie par les autorités publiques et politiques tunisiennes.

En effet, l'observation des plans de développement traitant la matière prouve l'absence totale d'une politique précise et claire en matière de gestion du patrimoine culturel.\u9312‡@ Ceci s'explique par le fait que la conservation du patrimoine culturel et surtout la définition du rôle des institutions culturelles : telles que musées, bibliothèques, archives et parcs..., ne figuraient pas parmi les préoccupations premières et essentielles du pouvoir politique. De ce fait aucune politique de gestion n'a été prévue.

Ainsi, malgré la nécessité de découvrir et de réutiliser le patrimoine culturel et naturel pour retracer une spécificité culturelle, et en dépit de la conscience des autorités politiques de ressusciter l'identité culturelle et la confiance perdues, lors de la période coloniale, ces derniers n'étaient pas prêt d'affecter des ressources financières pour la préservation et la conservation de cette identité culturelle ni même d'élaborer une stratégie cohérente traitant le dit secteur. Ce ci était toujours prouvé par le fait que la modernisation et le développement de l'Etat moderne dépendent surtout et uniquement des projets de nature politique et économique.

Le patrimoine culturel qu'il soit mobilier ou immobilier et la création des organes et des institutions responsables de le protéger et le promouvoir tout ce la ont été complètement négligés de la part du pouvoir politique.

Même l'intention de créer de nouvelles institutions muséales autres que celles héritées des autorités coloniales, a été également guidée par l'ancienne réflexion : « Musée dépôt  » la où les responsables sont habitués à déposer les objets- surtout- archéologiques \u9313‡A.

D'une manière générale, l'appropriation du patrimoine culturel se traduit par son `étatisation' et sa `nationalisation'.

1-BEN ROMDHAN.Amel, la gestion du patrimoine culturel immobilier, mémoire de

DEA, en droit public et financier .F.S.J.P.S Tunis II .96-97, p.19.

2-On souligne également la création de quelques unités musicographiques durant les années soixante. Musée archéologique de Sfax, en1966, le musée archéologique d'Eljem.

En Tunisie, l'étatisation du patrimoine est rattacher à la volonté de l' Etat Nation de récupérer sur son sol et sur ce qu'il renferme sa souveraineté pleine et entière. Le recours à l'étatisation -comme choix politique - s'explique par la volonté de restituer la mémoire collective alors que la nationalisation du patrimoine, implique quant à elle, le choix et la volonté de l'Etat Tunisien d'enraciner le sentiment de l'appartenance à la grande famille nationale et donc de réaliser la cohésion nationale. \u9312‡@

La réappropriation du patrimoine se traduit par la création des organismes et institutions de gestion à savoir les musées, les archives, les centres de documentation et les bibliothèques publiques et universitaires. Ainsi, en tant qu' « édifice », le musée est bâti, essentiellement, pour remplir des fonctions parce que : « construction et fonction sont intimement et harmonieusement liées » \u9313‡A

Pour pouvoir remplir ses fonctions culturelles, patrimoniales, sociale, politique et économique ; l'institution muséale, comme toute autre institution de services, nécessite pour l'élaboration de ses choix stratégiques d'être dotée des moyens financiers (chapitre 2) assorti d'autre moyens humains et administratifs (chapitre 1).

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