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Le rôle de la douane dans la perception de la taxe sur la valeur ajoutée à  l'importation. cas de la DGDA/Beni

( Télécharger le fichier original )
par Moïse Kashindi Kasigwa
Institut Superieure de Commerce/Beni, ISC/Beni - Graduat 2013
  

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CONCLUSION 

Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle portant sur le rôle de la Douane dans la perception de la TVA à l'importation.

Dans cette recherche il été question de déterminer le rôle que joue la DGDA dans la perception de la TVA à l'importation.

Cette problématique nous a poussé à répondre aux questions majeurs et fondamentales ci-dessous :

1. Quel est le rôle de la Douane dans la perception de la TVA à l'importation ?

2. Quelle est l'importance de l'intégration de la TVA dans le tarif Douanier ?

3. Quels sont les moyens que la DGDA utilise pour recouvrer la TVA à l'importation ?

Comme hypothèses à ces questions, nous avons pensé que :

- Le rôle de la Douane dans la perception de la TVA à l'importation serait de percevoir et de canaliser celle-ci au trésor public.

- L'importance de l'intégration de la TVA dans le tarif Douanier serait de déterminer les produits frappés par cette imposition et ceux exemptés mais aussi faire ressortir expressément le taux unique de 16% à l'importation et de 0% à l'exportation.

- Pour recouvrer la TVA à l'importation, la DGDA utiliserait des moyens juridiques et techniques : le tarif Douanier, le Code des douanes, les pièces jointes qui accompagnent la marchandise.

Comme champ d'investigation, nos enquêtes se déroulent essentiellement en Ville de Beni et plus précisément à la sous Direction de la DGDA / BENI

Par ailleurs, cette recherche mises à part l'introduction et la conclusion comprend trois chapitres ; le premier traite des considérations théoriques ; le deuxième porte sur la présentation de la DGDA/BENI et le troisième enfin se focalise à la présentation, au traitement des données et à l'interprétation des résultats.

Pour atteindre à nos objectifs nous avons fait recourt à trois approches méthodologiques :

- La méthode juridique sur base de laquelle nous avons interprété la loi portant sur la TVA en RDC ;

- La méthode descriptive qui nous a permit à faire connaître et décrire de façon objective, exacte et détaillée le prélèvement de la taxe sur la valeur ajoutée à l'importation ;

- La méthode comparative qui nous a permit de déterminer la différence et les ressemblances qui existent entre le prélèvement de l'ICA et le prélèvement de la TVA à l'importation mais aussi de dégager l'imposition qui contribue plus aux finances publiques.

Celles - ci ont été appuyées par deux techniques :

a) La technique documentaire qui nous a permis à collecter des données dans différents documents douaniers, instructions et textes légaux mais aussi à élaborer l'aspect théorique de notre recherche.

b) La technique d'interview libre qui nous a favorisé d'acquérir des informations orales auprès des responsables de l'administration douanière.

A l'issue de nos enquêtes, nous avons abouti aux résultats ci-dessous :

Durant nos deux années d'étude càd de 2011 à 2012 et mars 2013, la TVA a été plus productive que l'ICA. En effet, en 2012 à mars 2013, les recettes issues de la TVA représentent environ 45% de recettes globales de 25.312.643$. Par contre en 2011 les recettes issues de l'ICA ont représentées en tout 55,5% du total général de 9.098.841,40$.

En comparant le deux types d'impôt, il s'est dégagé que la TVA a été plus performante que l'ICA. En outre, nos enquêtes nous ont révélé que toutes les perceptions collectées à la DGDA pour compte du trésor public atteignent bel et bien ce dernier.

Ceci a été visualisé grâce à la procédure d'envois de fonds à la banque pour compte du trésor public avec toutes les pièces jointes recquises.

En outre, nous avons pu déterminer toutes les marchandises exemptées du paiement de la TVA en dépit de quelques exonérations momentanées accordées à quelques entreprises locales telles la BRASIMBA, le SINOHYDRO,...

Signalons aussi que la TVA a permit à la DGDA/Beni de dédoubler ses recettes comparativement à l'époque de l'ICA. Ceci avons-nous dit serait du au taux unique de 16%.

Au vu de ces résultats, toutes nos hypothèses se sont vérifiés et nous ont permis d'atteindre les objectifs nous assignés au début de la recherche.

Nous ne pouvons clore cette monographie sans pour autant émettre une suggestion à la DGDA :

Vu l'élargissement du champ d'application de la TVA par rapport à l'ICA, la DGDA devrait tripler soit quadripler ses recettes. Ceci n'implique pas que nous négligeons pour autant les efforts fournis par cette dernière.

Pour finir, nous ne pensons pas avoir épuiser la totalité de la matière afférente à cette recherche ; d'où nous invitons nos prédécesseurs intéressés par ce thème de nous compléter.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon