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Les conflits armés au regard de la cour penale internationale. Cas de la cote d'ivoire de 2010 à  2012

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par Patrick MUKEMBA MBIYA
Université Pedagogique Nationale - Graduat 2013
  

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E. Exécution des peines

Les peines encourues devant la Cour sont l'emprisonnement pendant trente ans au plus ou l'emprisonnement à perpétuité. Des amendes et la confiscation des profits, biens et avoirs tirés du crime sont aussi applicables. Elle sera la Seule institution qui pourra condamner des individus à de telles peines.

Les peines d'emprisonnement sont purgées dans un Etat choisi par la Cour parmi les Etats qui ont déclaré qu'ils étaient disposés à recevoir des condamnés. L'exécution de la peine est soumise au contrôle de la Cour; les conditions de détention sont régies par la législation de l'Etat chargé de l'exécution. Seule la Cour peut se prononcer sur une demande de révision.

§4. Coopération avec les Etats

A. Articulation avec les tribunaux nationaux

Contrairement aux tribunaux ad hoc, la Cour n'a pas la priorité sur les juridictions nationales. Sa juridiction est subsidiaire. Cela signifie que chaque fois que des poursuites sont engagées contre une personne devant les tribunaux d'un Etat, la Cour ne peut engager de poursuites contre elle pour les mêmes faits, à moins de démontrer que la procédure avait pour but de soustraire la personne à sa responsabilité pénale pour des crimes relevant de la compétence de la Cour, qu'il y a un retard injustifié dans la procédure ou que celle-ci n'est pas menée de manière indépendante et impartiale , que l'Etat n'a pas la réelle intention ou est incapable d'exercer des poursuites effectives en raison de l'effondrement de la totalité ou d'une partie substantielle de son appareil judiciaire ou de l'indisponibilité de celui-ci.

B. Non bis in ibidem

C'est un principe de droit bien établi en droit pénal général et en droit international selon lequel une personne ne peut être jugée deux fois pour le même crime (aussi connu comme la protection contre la double peine). C'est l'une des principales garanties judiciaires reprises dans l'article 20 du Statut de la CPI.

Le Statut autorise les victimes à faire représenter devant la Cour par des avocats lorsque leurs intérêts personnels sont concernés. L'article

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pas statuer sur un acte pour lequel une personne a déjà été jugée par une juridiction nationale. Cependant, il existe des exceptions : la Cour peut juger une personne si la procédure devant l'autre juridiction avait pour but « de soustraire la personne concernée à sa responsabilité pénale pour des crimes relevant de la Compétence de la Cour, ou n'a pas été menée de manière indépendante ou impartiale, dans le respect des garanties prévues par le droit international; mais de manière qui, dans les circonstances, démentait l'intention de traduire l'intéressé en justice.»

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