2.3.5.
Etude comparée des modèles stratégiques théoriques
et observes
Étant donné que la stratégie
théorique retenue comme modèle de référence
répond totalement du modèle synthèse d'adoption d'une
innovation, il serait plus judicieux, non de comparer les stratégies
observées à celles théoriques, mais d'examiner
jusqu'à quel degré les stratégies observées
témoignent du modèle de référence que nous-nous
sommes fixé. Selon legrand adage qui prône un gouffre entre la
théorie et la pratique, nous pouvons bien attendre un écart
stratégique remarquable (pas nécessairement en totalité)
entre les réalités du terrain et le modèle étalon.
Seul cet écart peut nous permettre d'envisager une contribution en
termes de conception d'un outil de choix stratégique adapté
à notre milieu.
2.4. Conception d'un outil
méthodologique de choix de stratégies d'incursion des TIC dans
un établissement secondaire
Pour construire un tel outil la possession de
stratégies alternatives et de paramètres de décision qui,
combinés comme dans la grille TOWS permettraient une plus grande
visibilité stratégique aux décideurs. Les
stratégies alternatives et les paramètres de décision
arrêtés, il ne reste plus qu'à disposer, combiner lesdites
variables pour que s'impose à nous une stratégie donnée :
notre outil de choix de stratégie d'intégration des TIC à
l'école secondaire Congolaise.
2.4.1.
Présentation de l'utilisation de la grille de décision
Il s'agit dans ce cas de l'algorithme de choix de toutes les
stratégies figurant dans la grille. Cet algorithme présente un
éventail de cas et combine en lignes et en colonnes les degrés
des paramètres concernés. À l'exemple d'un fichier
physique du personnel, la colonne détermine une caractéristique
d'un personnel et la ligne un personnel donné. Ainsi l'intersection
d'une ligne et d'une colonne donne alors une la valeur de la
caractéristique considérée de l'individu
concerné.
2.4.2. Test
de validité du nouveau modèlestratégique
Tester le nouvel outil reviendrait à le confronter aux
conditions réelles des établissements Congolais. Cette
réalité est celle des établissements qui désirent
intégrer les TIC dans leur système qui, pour certains, sont
encore en projet au portefeuille du MINEDUC-NC ; pour d'autres, sont dans leurs
premières cinq années d'existence et dont les infrastructures
sont à pied d'oeuvre ou alors encore inexistantes ; tandis que certains
souffrent d'un déficience financière, de personnel, de formation
de ce personnel ou même de personnel spécialisé TIC pour
participer à la coordination du projet d'intégration TIC ;
d'autres sont en milieu rural généralement enclavé ; une
frange peut avoir essayé et échoué l'intégration de
ces technologies à l'école et, les derniers peuvent être
sur un bon pied faisant tout de même face à des problèmes
et voulant améliorer et réussir l'intégration des TIC dans
leur système. La fin nous fera part de l'infirmation ou de la
confirmation, voire des réserves par rapport à certains
points.
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