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Conception et essai d'un outil méthodologique d'aide pour la planification de l'appropriation des TIC dans l'enseignement secondaire


par Celestin Djoudjou KOSI
ISP Kikwit  - Licence classique Mathématique Informatique  2025
  

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Extinction Rebellion

CHAPITRE III : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS

Cette partie est consacrée, d'une manière générale, à l'enquête et à la conception de notre outil méthodologique. Concernant l'enquête dont les outils et techniques ont déjà été exposés, il est question d'identifier les sujets enquêtés (1) de présenter et d'analyser les résultats de ladite enquête (2). Le dernier point (3) s'occupera de la conception de notre instrument méthodologique.

3.1. Identification des sujets enquêtes

Les établissements ayant réellement fait l'objet de notre étude sont de types et des ordres présentés dans le cadre méthodologique, et plus précisément dans les populations cible et accessible : les établissements de la sous-division Kikwit 1 de la province éducationnelle Kwilu 2 (www.new.secoperdc.com) consignés dans le tableau ci-après :

Etablissements publics et privés

Etablissements Privés
confessionnels

Etablissements privé laïcs

Etablissements Publics de l'Etat

Type

Nom

Type

Nom

Type

Nom

Général

Collège ST FR TIMOTHE

Général

C.S BANATE

Technique

ITAV

général

Lycée YEDISA

Général

IDAP/ISP-KKT

Technique

Institut KANGULUMA

général

C.S Marie Martine

 
 

Général

Institut 2 LUKOLELA

Général

Wemboniama

 
 

Général

Institut 1 NGEMBA

 
 
 
 
 
 

Tableau 16 : Identification des sujets enquêtés

3.2. Présentation et analyse des résultats28

Les résultats d'enquête nous permettront non seulement (1) de répertorier les démarches d'intégration des différents établissements enquêtés, mais aussi (2) de déterminer les paramètres de décision devant nous conduire à la conception de notre dispositif.

3.2.1. Les stratégies répertoriées

L'analyse des pratiques d'intégration des TIC observées sur le terrain exige (1) une analyse statistique préalable conduisant à la détermination des démarches des différents établissements, (2) une synthèse de ces démarches en lignes stratégiques et en fin (3) une analyse SWOT de celles-ci comme base de la détermination des variables décisives de la conception de notre outil.

28Tshimpaka, Appropriation des artefacts numériques à Kinshasa selon un modèle environnemental, Étude 2021 P.67

3.2.1.1. Présentation et analyse statistique préalable

A la lumière du questionnaire élaboré à cet effet, les résultats de l'enquête seront présentés et statistiquement analysés immédiatement suivant les sept groupes de questions qui déterminent les axes stratégiques choisis. Dans cet examen nous nous sommes destinés à ressortir les groupes d'établissements formulant dans une large mesure, la même démarche, puis jeter tout de même un léger regard à la tendance de chaque ordre d'enseignement en statuant sur la tendance générale pour comprendre l'intégration des TIC dans sa globalité

Groupe de questions N°1 : De la Coordination, mobilisation et information

Figure 8: Tendance de Coordination par établissement

Ce dernier diagramme de la coordination montre que les établissements privés laïcs et publics manquent d'une manière générale de coordination ; tandis que les écoles privées confessionnelles ont une forte tendance à la coordination, mobilisation et l'information des acteurs du système école pour le projet d'intégration des TIC à l'école.

 

Figure 9 : Tendance de coordination par ordre
d'enseignement

 

Groupe de questions N°2 : Actions prioritaires incluses dans le plan

La distribution des actions prioritaires indique trois types de démarches : un premier groupe d'établissements (ITAV et Institut 2 Lukolela) qui a mis en oeuvre six actions sur les dix ; un deuxième groupe à prédominance d'actions manquées (C.S Banate et IDAP/ISP)

Figure 10 : Niveau d'engagement d'actions prioritaires par établissement

Le dernier groupe ayant deux sous-groupes dont le premier, ensemble d'établissements ayant engagé toutes les actions prioritaires (Kangulumba, Collège St Fr TIMOTHEE et Lycée Yedisa), et le deuxième sous-groupe présentant huit actions sur les dix (C.S Marie Martine, Ngemba 1 et Wemboniama).

Mais la tendance générale stipule que 63% des actions prioritaires ont été engagées par les établissements du troisième groupe (Kangulumba, Collège St Fr TIMOTHEE,Lycée Yedisa et C.S Marie Martine, Ngemba 1 et Wemboniama).

. Ces actions concernant beaucoup plus l'implantation des TIC prouvent la volonté et une forte propension des établissements à acquérir ces technologies.

Figure 11 : Degré des actions prioritaires incluses dans le plan

En conclusion sur la planification de l'intégration des TIC dans l'enseignement, il se dégage trois démarches : la première est sans planification aucune (Institut 2 Lukolela, ITAV ,Institut Banate et IDAP/ISP), le deuxième avec une planification délocalisée (C.S Marie Martine, Institut Wemboniama et Institut 1 Ngemba) et le troisième une planification exemplaire (Collège St Fr TIMOTHEE, Institut Kangulumba et Lycée Yedisa).

Groupe de questions N°3 : Infrastructures et technologies

L'autonomie infrastructurelle et technologique témoigne généralement du pouvoir financier d'une structure. Le diagramme de répartition dénote deux groupes d'établissements dont un à prédominance déficitaire (Institut 2 Lukolela, ITAV, IDAP/ISP) et le second (Le Collège St Fr TIMOTHEE, Institut Kangulumba, Lycée Yedisa, C.S Marie Martine, Institut Wemboniama et Institut 1 Ngemba) présentant plutôt un nombre élevé d'infrastructures sur les six retenues.

Figure 12 : Tendance à l'autonomie infrastructurelle par établissement

Nous pouvons noter ici que l'autonomie financière ne garantit pas totalement l'intégration des TIC dans les normes stratégiques. Car voilà un exemple de l'institut 2 Lukolela qui présentent un certain degré d'autonomie financière (et/ou infrastructurelle), mais dont l'intégration des TIC reste boiteuse. Ce qui confirme encore la nécessité d'élaboration d'une stratégie sur un projet aussi bien conçu.

Figure 13 : Degré d'autonomie infrastructurelle

La tendance générale des infrastructures souligne que 60% des infrastructures sont présentes dans les établissements enquêtés. Ce qui est au-dessus de la moyenne. Mais cela ne signifie pas que le reste des infrastructures soient négligeables ; car chacune d'elle devant jouer un rôle que d'autres ne peuvent assurer.

La tendance générale de cette autonomie, comme le montre le diagramme ci-contre, présente les établissements publics à un niveau infrastructurel et technologique plus bas que celui des établissements privés.

Groupe de questions N°4 : Matériel et équipements

La répartition du matériel acquis et non acquis par les établissements les subdivise en deux groupes. Le premier est constitué des établissements présentant un manque criard d'équipements (Institut 2 Lukolela, ITAV, IDAP/ISP, C.S Banate) et le deuxième au niveau très élevé d'équipements second (Le Collège St Fr TIMOTHEE, Institut Kangulumba, Lycée Yedisa, et Institut 1 Ngemba).

Figure 14 : Acquisition du matériel par établissement

Figure 15: Répartition du nombre de matériel et équipements par établissement

La part du matériel et équipement dans les établissements montre que ceux-ci ont acquis 50% du matériel et des équipements retenus. Étant donné que près de la moitié du matériel est encore à acquérir, ce qui signifie que les problèmes liés à cet ordre de besoin se feront ressentir. Mais en nombre d'équipement le collège Institut Kanguluma se trouve en tête selon la répartition du nombre d'équipements du diagramme ci-haut.

Quant à la répartition des équipements, pas en nombre mais en présence dans les établissements, concernant leur ordre, les écoles privés confessionnelles dominent (3 établissements sur 4) sur les écoles publiques et privées laïques (2 établissements sur 6).

Sous-groupe N°4.1 : Ordinateurs de la salle des machines et du CRM (laboratoires pédagogiques)

Concernant les salles d'informatiques, nous constatons trois grands groupes : un premier dont les salles d'informatiques contiennent une quinzaine d'ordinateurs, un deuxième dont le nombre d'ordinateurs est supérieur à 35 et un dernier qui n'a aucune salle d'informatique pour les enseignements de l'informatique en tant que matière.

Dans le cas des CRM ou laboratoires pédagogiques seul les deux instituts, Institut 1 Ngemba et Institut Kanguluma sont bien fournis, à côté desquels se trouve le Collège Bodika qui possède un nombre d'ordinateurs même restreint, dédiés à des laboratoires pédagogiques.

En revanche la tendance générale montre que la majorité des établissements (60% soit 6 écoles niveau élevé d'équipement sur 10 écoles) possèdent une salle informatique et 40% (soit 4 écoles sur 10) seulement, un centre multimédia. Ce qui témoigne que l'intégration des TIC dans notre pays est encore en phase d'implantation : se livrer à l'acquisition du matériel et équipements.

Figure 16 : Etablissements ayant une salle informatique

Sous-groupe N°4.2 : Logiciels pédagogiques

Figure 17 : Existence des logiciels pédagogiques

L'acquisition des logiciels pédagogiques, selon la répartition par établissement, présente seulement 4 établissements sur dix qui se sont lancés dans leur acquisition (Institut 1 Ngemba, Institut Kangulumba, Collège St Fr TIMOTHEEet Lycée YEDISA). Ce qui signifie qu'ils sont les seuls ayant expérimenté l'enseignement avec les TIC.

Mais la tendance générale présente une majorité d'établissements (60%) qui ne sont encore qu'à la phase d'implantation des TIC.

Figure 17 : Etablissements ayant de logiciels pédagogiques

Groupe de question N°5 : Ressources humaines et leadership

Sous-groupe N°5.1 : Expertise TIC

Figure 18 : Répartition générale de l'expertise TIC

L'expertise en TIC montre une forte prédominance de la formation spéciale. Ce qui signifie que l'informatique est comparable à de l'opium dans notre milieu. Car tous les profils s'y sont vite lancés pour un monitorat ou alors pour l'enseignement de la discipline. Sa tendance générale présente donc jusqu'à 61% du personnel enseignant qualifié d'informatique des établissements. Et 39% du personnel enseignant non qualifiés. La qualité de l'expertise (L2 classique) se fait ressentir à 22,6% soit 7 enseignants sur 31; ce qui reste très insuffisant. Le parcours général de cette expertise présente le besoin de formation aux TIC et à la conception, la planification stratégique des projets d'intégration des TIC dans l'enseignement.

Figure 19 : Expertise TIC/TICE par établissement

Groupe de question N°6 : Problèmes rencontrés lors de la mise en oeuvre du plan

Dans le tableau récapitulant les problèmes par établissement, nous avons regroupé les écoles présentant les mêmes problèmes pour que celles-ci soient aussi analysées conjointement.

Tableau 19 : Problèmes rencontrés par établissement

Problèmes rencontrés

Problèmes rencontrés

Etablissement

 

Difficile adhésion des acteurs

Pas de salle à allouer aux équipements, Récupération négative de certains acteurs sur le projet TIC

Difficile renouvellement des machines, Certains utilisateurs gâtent facilement les ordinateurs

Institut 2 Lukolela et ITAV

Difficile adhésion des acteurs

Récupération négative de certains acteurs sur le projet TIC

On ne maîtrisait plus rien par moment

Difficile renouvellement des machines Les ordinateurs s'amortissent

rapidement

Incompatibilité de certains équipements

C.S Marie Martine

et

Wemboniama

Difficile adhésion des acteurs

Pas de salle à allouer aux équipements Certaines actions ont eu un retard

Récupération négative de certains acteurs sur le projet TIC

Certains utilisateurs gâtent facilement les ordinateurs

Collège St Fr TIMOTHEE

· Pas de salle à allouer aux équipements

Incompatibilité de certains équipements

IDAP ISP et C.S Banate

· Pas de salle à allouer aux équipements

· Difficile renouvellement des machines

Les ordinateurs s'amortissent rapidement

Lycée YEDISA

· Récupération négative de certains acteurs sur le projet TIC

Difficile adhésion des acteurs

Institut 1 Ngemba et Institut Kangulumba

Figure 34 : Répartition des problèmes rencontrés

La répartition des problèmes par établissement fait ressortir trois groupes :

· Le premier groupe, constitué du lycée Yedisa, IDAP ISP, C.S Banate et du Collège St Fr TIMOTHEE, n'a rencontré presque pas de problèmes lors de la planification stratégique et la mise en oeuvre du projet d'intégration des TIC dans leur école. Conformément au tableau d'analyse des problèmes des établissements, et prenant en compte les analyses précédentes, il ressort que seul le Collège Bodika n'a rencontré de problèmes parce qu'avoir bien coordonné et planifié. Par contre le reste d'établissements, soit, a amorcé le projet et ce dernier s'est arrêté, soit alors n'a même jamais formulé de projet.

· Le deuxième groupe comporte les établissements C.S Marie Martine, Institut Wemboniama et Institut 1 Ngemba et Institut Kangulumba. Conformément aux analyses précédentes, ces établissements expérimentent chacun de manière différente l'intégration des TIC dans l'enseignement.

· Le dernier groupe, le troisième constitué de l'Institut 2 Lukolela et ITAV, présentent un nombre élevé de problèmes. L'analyse précédente nous a montré que ces écoles sont essoufflées parles problèmes.

Les problèmes les plus récurrents sont :

Ø La difficulté adhésion des acteurs du système école, signifiant que l'intégration des TIC, en tant qu'innovation est très complexe ;

Ø Pas de salle à allouer pour les équipements des salles informatiques ou multimédias : les établissements voulant intégrer les TIC dans leur système doivent d'abord régler les problèmes des infrastructures logistiques ;

Figure 21 : Problèmes récurrents dans les établissements

Ø Récupération négative de certains acteurs : les TIC bousculent les valeurs et pratiques du milieu scolaire. Ce qui crée alors des résistances ;

Ø Difficile renouvellement des ordinateurs : dans ce cas, soit un budget de fonctionnement des TIC n'a été mis au point, soit alors les lourdeurs administratives font blocage ;

Ø Les ordinateurs s'amortissent rapidement : soit le matériel acquis est de seconde main, soit alors les utilisateurs ne sont pas suffisamment formés ; les détails par rapport à ces problèmes sont listés dans le grille d'analyse des difficultés en annexe.

Groupe de question N°7 : Les moyens d'acquisition du matériel et équipement

Figure 22 : Repartition des financements infrastructurels et matériels

La répartition des financements du projet ressort 48% de financement par fonds propres, 36% par parrainage ou mécénat (don) et seulement 16% par prestataires de services. Ceci prouve que la sécurité matérielle se repose sur le contrôle total sur ledit matériel. Ce qui contribue à la réussite dans le projet.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon