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La CEDEAO et les crises socio-politiques dans les pays membres: cas du Liberia et de la Côte d'Ivoire

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par Winnie TSHILOBO MATANDA
Université officielle de Bukavu - Licence en relations internationales 2011
  

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Section II. DES ACTIONS DE LA CEDEAO DANS LA RESOLUTION DES CONFLITS « LIBERO-IVOIRIENS »

Face à ces situations de conflits, la CEDEAO a utilisé deux mécanismes fondamentaux pour intervenir dans les crises et conflits qui secouent certains Etats membres. Il s'agit de la diplomatie et de la force avec toutes les conséquences qui en découlent. Ces mécanismes ont permis aux dirigeants ouest africains de faire face à la conflictualité au Liberia et en Côte d'Ivoire.

§1. DE LA RESOLUTION DU CONFLIT LIBERIEN PAR LA CEDEAO

Pour mieux gérer les différents conflits au Libéria, la CEDEAO, en dehors de la diplomatie, a fait usage de la force. Elle a dû envoyer son « bras armé » dans ce pays en proie à la violence. Par plusieurs ballets diplomatiques, la CEDEAO a pu ramener la paix au Liberia.

A. Comité permanent de médiation et création de l'ECOMOG

En juillet 1990, soit huit mois après le déclenchement de la crise, la CEDEAO a entamé de réelles négociations visant à mettre un terme aux violences sévissant dans ce pays membre. Au début, comme les principaux acteurs ne voulaient pas céder, les contacts n'avaient pas abouti aux résultats positifs. Face à cette difficulté, la 13e conférence des chefs d'Etats et de gouvernements de la CEDEAO tenue à Banjul, en Gambie, du 28 au 30 mai 1990 a alors décidé de la création d'un comité permanent de médiation sur la crise libérienne. Composé de quatre membres et placé sous la houlette du président en exercice de la CEDEAO, le comité tint sa première réunion les 6 et 7 août 1990.101(*)

Au terme de celle-ci, il invita les parties au cessez-le-feu et décida de mettre sur pied un groupe de contrôle dudit cessez-le-feu - ECOMOG (Ecowas Monitoring Group).102(*) Cette force ouest-africaine ainsi créée est composée des contingents du Nigeria, du Ghana, de la Sierra Leone, de la Gambie, de la Guinée Conakry et, pendant quelques temps, du Sénégal. D'un effectif de 12.000 hommes, le premier contingent de L'ECOMOG est arrivé dans la capitale libérienne le 24 août 1990 sous le commandement du Général ghanéen Arnold Quainoo103(*).

B. L'accord de Yamoussoukro (30 juin 1991)

Plusieurs autres rencontres ont été organisées par la suite pour tenter de trouver de solutions durables à ces crises. Parmi elles, l'on peut citer celle tenue le 30 juin 1991 à Yamoussoukro sous l'égide de la Côte d'Ivoire. Elle est la première réunion qui a mis en place un comité de cinq membres (Gambie, Togo, Sénégal, Guinée Bissau et la Côte d'Ivoire) chargé de « veiller au respect scrupuleux du cessez-le-feu ». Ce comité a aussi tenu trois réunions, respectivement les 29 juillet 1991, les 16 et 17 septembre 1991 et les 29 et 30 octobre 1991104(*). Par ailleurs, il a facilité la conclusion d'au moins quatorze accords qui, malheureusement, sont restés sans effet.

* 101Décision : A/DEC. 9/5/90 du 30 mai 1990 relative à la création d'un Comité permanent de médiation.

* 102Décision, A/DEC.1/8/90

* 103 BARGUES, J-G., op.cit., p.3.

* 104MAHOUNON, M., op.cit., p. 66.

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