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procédures de recouvrement des impots d'Etats en République du Bilan : bilan et perspectives

( Télécharger le fichier original )
par Ulrich Rychmir B ADOUNSIBA
ENAM UAC-Bénin - Diplome d'administrateur des impots 2009
  

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SECTION 2 : Des objectifs de l'étude à la méthodologie adoptée

PARAGRAPHE 1 : Objectifs, hypothèses et revue de littérature

I- Objectifs de l'étude et hypothèses de recherche

A- Objectifs de l'étude

1- Objectif Général

L'objectif général de notre étude est de faire le bilan de la réforme d'avril 1989 et formuler des perspectives

2- Objectifs Spécifiques

Nous nous sommes fixés comme objectifs spécifiques de :

- d'étudier l'impact de la réforme sur l'évolution des recettes fiscales.

- d'identifier les problèmes et difficultés liés de l'application de la réforme.

- formuler des suggestions pour le renforcement des aspects positifs de la réforme et la correction des insuffisances constatées.

A- Hypothèse de recherche

Dans le souci d'atteindre les objectifs de notre étude, nous avons été amené à poser les hypothèses suivantes:

1- Hypothèse Générale

L'hypothèse générale est : La lourdeur de l'ancienne procédure de recouvrement est à la base de la réforme de recouvrement des impôts d'Etat

2- Hypothèses Spécifiques

Les hypothèses spécifiques sont les suivants :

- le transfert de recouvrement explique l'amélioration du taux de recouvrement des recettes fiscales ;

- la couverture nationale du réseau comptable est insuffisante ;

- L'informatisation de la DGID demeure encore embryonnaire.

- II - Tableau de bord de l'étude et revue de littérature

A- Tableau de bord de l'étude

C'est un tableau qui présente une synthèse des préoccupations et se présente comme suit :

TABLEAU DE BORD DE L'ETUDE SUR: «LA REFORME DE LA PROCEDURE DE RECOUVREMENT DES IMPOTS D'ETAT EN REPUBLIQUE DU BENIN : BILAN ET PERSPECTIVES»

Niveau d'analyse

Problèmes

Objectifs

Hypothèses

Niveau général

Problème Général

L'exercice de la fonction de recouvrement des impôts par la DGID

Objectif Général

Faire le bilan de la réforme d'avril 1989 et formuler des perspectives d'avenir

Hypothèse Générale

La lourdeur de l'ancienne procédure de recouvrement est à la base de la réforme de recouvrement des impôts d'Etat

Niveaux spécifiques

1

Problème spécifique n°1

Transfert du recouvrement en vue d'un accroissement des recettes fiscales

objectif spécifique n°1

Etudier l'impact de la réforme sur l'évolution des recettes ou faire analyse de l'application de la réforme.

Hypothèse spécifique n°1

Le transfert du recouvrement est l'élément déclencheur de l'accroissement des recettes fiscales

2

Problème spécifique n°2

Insuffisances liées à la mise en application de la réforme

objectif spécifique n°2

Identifier les problèmes et les difficultés liés de l'application de la réforme

Hypothèse spécifique n°2

L'informatisation de la DGID demeure encore embryonnaire.

3

Problème spécifique n°3

Problèmes opérationnels liés à l'organisation et au fonctionnement des structures mises en place dans le cadre de la réforme

Objectif spécifique n°3

Formuler des suggestions pour le renforcement des aspects positifs et la correction des insuffisances

Hypothèse spécifique n°3

La couverture nationale du réseau comptable est insuffisante

A- Revue de littérature

Elle nous permettra dans le cadre de notre travail, de s'assurer au préalable de l'état des connaissances acquises sur le thème du recouvrement. Il est donc indispensable pour nous de recourir aux études effectuées sur notre thème.

Le recouvrement est la phase ultime du processus de l'activité fiscale. La problématique du recouvrement des impôts et taxes n'est pas un phénomène nouveau, des travaux de recherche se sont penchés sur son amélioration et son rendement.

La réalisation des opérations de recettes et de dépenses comporte en effet, dans notre organisation financière deux phases essentielles : une phase administrative au cours de laquelle est prise la décision de dépenser ou de percevoir une recette, et une phase comptable au cours de laquelle est effectuée le paiement de la dépense ou le recouvrement de la recette.

Le problème de recouvrement ne peut donc être évoqué, sans aborder le fameux principe du droit financier connu sous la dénomination de `'Principe de séparation des administrateurs et des comptables''

Contenu du principe

Dans les opérations de recettes et de dépenses, le droit financier français dont nous avons hérité, distingue deux fonctions différentes confiées deux corps distincts de fonctionnaires : la décision qui appartient aux administrateurs qu'on désigne par ordonnateurs quand il s'agit de dépenses et l'exécution, c'est-à-dire les opérations de caisses, qui est effectuée par les comptables.

Application du principe

La règle de la séparation des administrateurs et des comptables a une portée différente en matière de dépense et en matière de recette.

En matière de dépense : le principe est respecté dans une très large mesure sauf quelques exceptions qui ne réduisent pas véritablement sa portée. Les trois premières phases de l'opération dépense (engagement, liquidation, ordonnancement) ont le caractère administratif, seule la dernière phase, le paiement relève des comptables.

En matière de recette : les assouplissements de la règle sont plus nombreux. On retiendra de manière générale que : pour les impôts indirects, au contraire, la règle ne s'applique, le personnel est chargé d'asseoir l'impôt et de le percevoir. Pour les impôts directs, la règle est respectée du fait de l'établissement d'un rôle. L'existence du rôle met en oeuvre le principe de séparation des administrateurs et des comptables qui se traduit par la distinction des opérations d'assiette (confiées originellement aux fonctionnaires des contributions) et des opérations de recouvrement (confiées aux comptables du trésor).

Pour ce qui concerne l'Expérience Béninoise en matière de recouvrement, on se rend compte que toute une série de dérogations a été apportée au principe dès les premières années de l'indépendance. Malgré toutes ces dérogations qui ont été apportées dans le sens de l'assouplissement du principe, notamment en matière de recettes, le problème de recouvrement n'a pas trouvé une solution définitive.

Selon l'exposé de M MONTEIRO Célestin sur le thème 2 << Problématique du recouvrement des impôts et taxes : Expérience du Bénin >>, trois options principales étaient ouvertes aux autorités politiques de notre pays pour résoudre dans la mesure possible le problème de recouvrement :

- soit donner à la Direction du Trésor et de la Comptabilité Publique les moyens nécessaires pour redynamiser les actions en recouvrement ;

- soit opérer un transfert progressif du recouvrement à la direction des Impôts ;

- soit transférer globalement et immédiatement les opérations de recouvrement à la Directions des Impôts.

Et c'est cette troisième solution qui a été retenue par le législateur béninois.

Pour dissiper les différentes inquiétudes en ce qui concerne le respect du principe de la séparation des administrateurs et des comptables après ce transfert, l'exposant ajoute que ce principe procède d'une volonté de sauvegarde des deniers publics et est surtout important en matière de dépenses. Quand il s'agit de recettes, et particulièrement des impôts que l'administration est tenue d'asseoir et de recouvrer alors qu'elle n'est pas obligée de dépenser, le principe de la distinction ne s'impose pas. Mais il est néanmoins respecté en ce sens que la Direction des Impôts s'est organisée de sorte que la première fonction est assumée par les services d'assiette et la seconde fonction exercée de façon tout a fait autonome par les Recettes des Impôts.

La pression fiscale optimale selon LAFFER.

On ne peut aussi aborder la question de la fiscalité optimale au Bénin sans parler de l'élargissement de la base imposable, un taux réduit d'imposition sur beaucoup de contribuables est plus rentable qu'un taux d'imposition élevé sur peu de contribuables. L'assertion principale de Arthur LAFFER est la suivante : L'alourdissement de la pression fiscale n'entraîne pas nécessairement une augmentation des recettes de l'Etat. En effet, une fiscalité trop lourde modifie les prix relatifs des facteurs (travail et capital) ; elle perturbe dès lors le rythme de l'activité économique en pénalisant l'offre. Selon le modèle macroéconomique de Arthur LAFFER, il existe un niveau optimal de taxation, et s'il est dépassé, les recettes fiscales diminuent. La courbe de LAFFER se présente sous la forme suivante.

Graphique 5 : Courbe de LAFFER

Recettes fiscales

X Y

A

Partie de la courbe Partie de la courbe

la plus efficace contraire à l'efficacité

0% PF* Pression fiscale

Tant que la pression fiscale est inférieure au niveau PF*, il est possible d'augmenter les recettes fiscales de l'Etat en accroissant le niveau de taxation ; mais si elle dépasse PF*, les recettes de l'Etat diminuent car l'effet dés incitatif sur l'offre de travail l'emporte sur l'effet de la hausse du niveau de taxation.

La courbe de LAFFER illustre bien l'adage qui veut que « trop d'impôts tue l'impôt ». Elle part de la constatation évidence que si le taux d'imposition est nul. Il en est de même si le taux d'imposition est de 100% l'impôt est également nul. Par conséquent, entre ces deux situations, il existe un niveau de pression fiscale qui maximise les recettes fiscales.

Selon Canto, Jones et LAFFER, les autorités ont le choix entre deux taux d'imposition qui fournissent le même montant de recettes fiscales. Mais sur le graphique n°10, le point X est préférable au point Y. en effet, l'Etat peut obtenir, avec un taux faible, le montant de recettes de niveau A en allégeant la charge des contribuables. Cela permit donc d'atteindre un même financement public avec une économie à plus forte croissance et à plus haut niveau d'emploi.

Paragraphe 2 : Choix de la méthodologie de l'étude : approches empiriques et théoriques

I- Choix de la méthodologie de l'étude

La méthodologie est un outil de travail dont se sert le chercheur pour mieux identifier les outils d'analyse des données et produire des informations utiles à des analyses subséquentes.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard